Un autre contrat vient compléter la panoplie des produits à la disposition des banques participatives : le produit «Salam».
«C’est un produit que l’on vient de recevoir il y a deux semaines de la part de Bank Al-Maghrib. Il est en cours de paramétrage dans nos systèmes. Bien que plus complexe que Mourabaha, le contrat Salam permettra aux entreprises de financer leur production et leur fonds de roulement…», explique le président de Bank Assafa lors d'un webinaire.
Selon la Circulaire n°1/W/17 de Bank Al-Maghrib, « Salam » est un contrat en vertu duquel une des parties (la banque ou le client), en qualité d’acheteur, avance un montant fixe à l’autre partie qui s’engage, en qualité de vendeur, à livrer une marchandise dûment identifiée à une date fixe. En d’autres termes, Salam est une vente à terme à paiement anticipé.
La circulaire de BAM qui encadre cette solution précise par ailleurs que le contrat Salam doit fixer les caractéristiques de la marchandise, notamment en termes de nature, de type, de quantité et de qualité.
Il faut dire que les chantiers de la finance participative ont beaucoup avancé pendant la période du confinement. L'opérationnalisation de la fenêtre participative de la CCG en est l'exemple. «Toutes les banques ont signé une convention avec la fenêtre de la CCG "Sanad Al tamwil", et c’est justement pour appuyer de la relance post-Covid que cela a été mis en place», indique Youssef Baghdadi, président du directoire Bank Assafa.
Rappelons que cette fenêtre a pour mission de faciliter l'accès aux financements accordés par les banques et fenêtres participatives, aussi bien en faveur des entreprises que des particuliers et ce, à travers la mise en place de mécanismes de garantie dédiés
« Nous avons déjà commencé à traiter les dossiers des clients (TPE/PME) qui, pour des raisons de risques n’étaient pas acceptés auparavant », note également Y. Baghdadi.