Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce mercredi :
Le Matin :
• Spoliation: Place au bilan. La Commission chargée du suivi du dossier relatif à la spoliation des biens immobiliers d'autrui a tenu sa première réunion au titre de l'année 2020. Une occasion de faire le bilan des trois années de son exercice, a souligné Mohamed Ben Abdelkader, ministre de la Justice, qui préside cette commission. C'était une occasion également pour revenir sur les recommandations et propositions qui ont été adoptées pour la lutte contre ce phénomène et explorer de nouvelles pistes pour renforcer ce qui a été entrepris jusque-là, en matière de lutte anti-spoliation, a ajouté Ben Abdelkader à l'ouverture de cette réunion. A cet égard, force est de constater que le bilan dressé est très rassurant. Il l'est tant au niveau des mesures et des dispositions prises qu'au niveau des résultats réalisés.
• Faible adhésion au dispositif des pétitions. Plus de trois ans après l'adoption de l'arsenal législatif et réglementaire relatif aux pétitions, les associations n'ont pas encore entièrement adhéré aux instruments de la démocratie participative et n'ont pas saisi tous les avantages qu'ils présentent. En effet, selon un premier bilan établi par la Direction générale des collectivités territoriales sur la démocratie participative locale, le nombre des pétitions déposées par les organisations de la société civile n'a pas dépassé 166. Alors que seules 46 pétitions ont été déposées par des citoyens auprès de 97 communes sur les 1.590 existantes, ce qui représente seulement 6%. Pour le ministre d'Etat chargé des Droits de l'Homme et des relations avec le Parlement, Mustapha Ramid, la mise en œuvre des instruments de la démocratie participative reste très limitée.
L’Economiste :
• Coronavirus: le Maroc réexporte ses masques. La prévalence des cas d’infection de Coronavirus a poussé le gouvernement chinois à lancer une campagne d’importation massive de masques chirurgicaux. Par conséquent, les opérateurs marocains se sont positionnés pour répondre au marché chinois où les besoins se chiffrent en millions d’unités. Selon l'Association marocaine des professionnels des dispositifs médicaux, le Maroc compte deux usines de fabrication de masques. Selon Hassan Ziyat, manager à Pharcomedic, le marché des masques chirurgicaux se répartissait entre 15% à 20% pour la production locale, le reste était exclusivement importé. Le flux est maintenant inversé. Les distributeurs de dispositifs médicaux profitent de l’aubaine en réexportant les masques importés avant le début de la crise. Ce qui se traduit, au passage, d’une hausse des prix.
• Attijariwafa Bank adopte une nouvelle organisation. Le conseil d'administration du groupe Attijariwafa bank vient de légèrement retoucher son organigramme. Proposée par le comité de gouvernance, nominations et rémunérations groupe, la refonte de la macro-organisation vise à répondre à deux principaux défis. A commencer par la consolidation de ses fondamentaux organisationnels à travers l'évolution de ses gouvernances corporate et opérationnelle. Et puis par la réussite d'une triple transformation internationale, RH et digitale, qui est déjà bien avancée dans le cadre du plan stratégique qui entre dans sa dernière année. C'est ainsi que la nouvelle macro-organisation a été structurée autour de trois pôles: métiers, gestion globale des risques groupe et fonctions Supports.
Aujourd’hui le Maroc :
• Les chiffres du HCP sur la précarité du travail. Selon le HCP, près de 15% des actifs occupés exercent un emploi non rémunéré, les ruraux (31,3%) plus que les citadins (3,1%) et les femmes (36,2%) plus que les hommes (9%). Les jeunes de moins de 25 ans sont plus touchés par le travail non rémunéré avec une part de 44,2%, contre 9,8% pour les adultes âgés de 45 ans et plus. Les non diplômés sont également plus touchés par l'emploi non rémunéré avec une part de 19,7% contre 9,5% pour les détenteurs d'un diplôme. Près d'un actif occupé sur 10 exerce un emploi de type occasionnel ou saisonnier, 11,6% en milieu rural et 7,4% en milieu urbain. Environ 4 actifs occupés sur 10 travaillent plus de 48 heures par semaine. La durée excessive de travail concerne les hommes (48,4%) beaucoup plus que les femmes (12,9%).
• Contractuels: le dialogue suspendu. Rien ne va plus entre le ministère de l'éducation nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique et les enseignants. Le bras de fer ne semble pas s'affaiblir, en témoigne le dernier rebondissement en date entre les deux parties. En effet, la tutelle vient de sortir un communiqué exprimant son étonnement de la décision de grève de plusieurs jours qui sera menée par les enseignants en mars prochain et annonce que le dialogue sera donc suspendu en l'absence des conditions requises pour mener des négociations sérieuses et responsables. Dans un récent communiqué du ministère, celui-ci se dit surpris par cette décision alors que plusieurs sessions de dialogue ont été entreprises avec les principaux syndicats concernés, dont la réunion programmée le 24 février 2020.
L’Opinion :
• Coronavirus: Cellule de crise pour les Marocains d’Italie. Plus de 100.000 Marocains sont coincés dans les 11 villes du Nord de l’Italie qui ont été mises en quarantaine pour deux semaines, soit plus d’un résident marocain dans ce pays sur cinq. Le consulat général du Maroc a installé une cellule de crise et un numéro ouvert a été mis à la disposition de la communauté marocaine en Italie, communiqué par courrier aux présidents des associations civiles et centres islamiques de Vérone. L’Italie est le pays européen le plus touché par l’épidémie, avec 229 cas confirmés et 7 morts. Le virus est surtout mortel pour les personnes âgées de plus de soixante ans et dont l’état de santé était déjà déficient. Les plus de 80 ans contaminés ont 15% de risque d’en mourir, selon une récente étude chinoise.
• Forte affluence au 1er festival "Stop Drogue". L’Association Régionale "Baraka Idman" (Stop Drogue) de Marrakech-Safi a organisé récemment à Marrakech, une matinée dédiée à la promotion de la pratique du sport chez les femmes, en tant que moyen de prévention et d'immunisation contre l’addiction à la drogue. Initiée sous le signe "fille d’aujourd’hui, mère de demain", dans le cadre des activités de la première édition du festival "Stop Drogue", cette matinée a réussi à atteindre tous ses objectifs, comme en témoigne cette affluence, dès les premières heures, de femmes et de jeunes filles de tous les âges, quelque 1.000 au total, a confié à la MAP, Mme Hanane El Moulahi, présidente de l’Association Régionale "Baraka Idman".
Al Bayane :
• TE Connectivity inaugure sa 4ème usine à Tanger. Une convention d'investissement a été signée par le ministre de l’Industrie, du Commerce, de l'Économie verte et Numérique, Moulay Hafid Elalamy, et le vice-président senior de l’activité Automotive de TE Connectivity, Matthias Lechner. Elle porte sur la réalisation d'une usine de ladite société à Tanger Automotive City pour la production de connecteurs destinés au secteur automobile. Ce projet, qui s’inscrit dans le cadre du développement, au Maroc, de ce leader mondial de solutions de connectivité opérant dans les secteurs de l’automobile et de l’aéronautique, représente un investissement d'une valeur de 147,25 millions de dirhams qui permettra de générer 500 nouveaux emplois directs. Ce nouvel investissement témoigne de la compétitivité et de l’attractivité de la place du Maroc et atteste de son positionnement affirmé, en tant que plateforme mondiale de production et d’exportation de composants et véhicules automobiles.
• Dakhla: forum international de la femme et horizons démocratiques. La 7ème édition du forum international de la femme et horizons démocratiques aura lieu du 25 au 27 février, à l'initiative de l'association "Atfalouna" pour la solidarité et l'action sociale. Initiée sous le thème "Le développement humain, pilier de paix durable", cette édition intervient dans un contexte national marqué par la régionalisation avancée, le lancement des chantiers de développement humain durable et le nouveau modèle de développement, indique l’association dans un communiqué. Ce forum international mettra en exergue les progrès accomplis dans les domaines ayant trait au développement humain et à l'intégration de la femme, en tant qu'actrice civile et économique dans le processus du développement durable et examinera également les moyens de coopération, de partenariat et d'échange d'expériences entre les différentes actrices associatives.
Libération :
• Vers l'institutionnalisation des relations entre la Chambre des représentants et le Conseil saoudien de la Choura. La Chambre des représentants et le Conseil saoudien de la Choura ont convenu d’institutionnaliser leurs relations bilatérales. Lors d’un point de presse à l’issue de ses entretiens avec le président du Conseil saoudien de la Choura, Abdullah Ibn Muhammad Al Ash-Sheikh, le président de la Chambre des représentants, Habib El Malki a indiqué que les deux parties ont convenu d’institutionnaliser leurs relations bilatérales lors d’une prochaine rencontre prévue à Riyad, relevant par la même occasion "l'excellence" des relations entre les deux institutions. El Malki a souligné que cette entrevue a constitué une occasion de réaffirmer la qualité des relations entre les deux pays, sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI et du Serviteur des Lieux saints de l’Islam, le Roi Salmane Ben Abdelaziz Al Saoud, indiquant que ces relations privilégiées sont illustrées, en particulier, par le soutien de l’Arabie Saoudite à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc.
• Le Maroc et le Mexique s'engagent à promouvoir leur coopération touristique. La promotion de la coopération touristique entre le Maroc et le Mexique afin de valoriser leurs potentialités et encourager les porteurs de projets dans le secteur a été au centre d'une entrevue, ce weekend à la station balnéaire de Cancun, entre l'ambassadeur du Maroc au Mexique, Abdelfattah Lebbar, et des responsables de cette ville de la péninsule de Yucatán (nord-est). Lors de cette rencontre, les deux parties se sont engagées à chercher de nouveaux moyens de promouvoir la destination Mexique au Maroc et vice versa, en faisant observer que les deux pays ont suffisamment de conditions favorables pour promouvoir davantage leur coopération touristique. S'exprimant à cette occasion, Lebbar a fait part de la volonté du Royaume du Maroc de renforcer la coopération bilatérale en matière d'investissement touristique, notant que l'objectif de cette rencontre est d'examiner comment encourager les investisseurs des deux pays et augmenter le flux des touristes.
Akhbar Al Yaoum :
• Vers la révision du code de la couverture médicale. Le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, a relevé que la loi portant code de la couverture médicale a besoin d'une révision, afin de soutenir le rôle de l'Agence nationale de l'assurance maladie (ANAM) dans le renforcement du dispositif de régulation. A cet effet, un projet de loi sera bientôt approuvé. Lors du dernier Conseil d'administration de l'ANAM, Ait Taleb a insisté sur l'importance du renouvellement des conventions nationales, l'élaboration et la publication des protocoles de soins, l'encouragement à l'utilisation des médicaments génériques, faisant savoir que le gouvernement aspire à une couverture médicale de 90% des citoyens à l'horizon 2025.
Al Massae :
• Les diplômés chômeurs malvoyants indignés. La Coordination nationale des diplômés chômeurs malvoyants a estimé que le gouvernement ne respecte pas toutes les conventions internationales relatives aux Droits de l'Homme et aux personnes souffrant de handicap, ajoutant que l'Exécutif ne respecte pas non plus les lois nationales visant l'intégration des malvoyants et des personnes en situation de handicap. Le gouvernement ne garantit même pas la gratuité des soins, du transport et de l'éducation qui représentent une priorité, soutient la coordination, expliquant qu'elle compte investir "toutes les voies diplomatiques et toutes les formes de protestation pour bénéficier de nos droits à une vie digne, à la justice, à l'emploi et à l'intégration au sein de la société".
Al Ahdath Al Maghribia :
• Lueur d'espoir pour les malades de cancers. Lors d'un colloque scientifique sur la démocratie participative, le ministre d'État chargé des Droits de l'Homme et des Relations avec le Parlement, Mustapha Ramid, a indiqué que sur les six pétitions que le Chef du gouvernement a reçues, seule une pétition répondait aux exigences légales. Dans une allocution lue en son nom par le ministre du Travail et de l'insertion professionnelle, Mohamed Amkraz, Ramid faisait, en l’occurrence, référence à la pétition relative à la création d'un Fonds pour la lutte contre le cancer, qui a recueillie plus de 50.000 signatures.
Al Alam :
• AMO : Plus de 10 millions de bénéficiaires. Le rapport annuel global de l'AMO de 2018 fait état de 10,1 millions de bénéficiaires, dont 3% sont atteints de maladies chroniques qui s'accaparent plus de 51% des frais. Par ailleurs, à la fin de l’année 2018, les ressources de l’AMO ont été estimées à 12,37 MMDH de cotisations et contributions et les dépenses de l’AMO à 8,9 MMDH, dont 31,5 % sont destinées aux médicaments. Ces données ont été révélées par le directeur général de l’ANAM, Khalid Lahlou, qui a indiqué que la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et la Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale (CNOPS) ont enregistré, fin 2018, un excédent d’exploitation cumulé qui a atteint 36,07 MMDH.
Al Ittihad Al Ichtiraki :
• La diplomatie parlementaire pour consolider les relations bilatérales. Le président de la Chambre des représentants, Habib El Malki a souligné que la diplomatie parlementaire est bien placée pour jouer un rôle important dans la consolidation des relations entre le Maroc et l'Arabie Saoudite. El Malki a affirmé, lors d'entretiens avec le président du Conseil saoudien de la Choura, Abdullah Ibn Muhammad Al Ash-Sheikh, que la diplomatie parlementaire donnerait un nouveau souffle aux relations entre les pays arabes et rétablirait la confiance entre eux pour faire face aux défis du 21-ème siècle. El Malki a également relevé les bonnes relations entre les deux institutions législatives et les visites régulières des parlementaires des deux pays.
Bayane Al Yaoum :
• Jumelage avec l'UE pour appuyer l'enseignement supérieur. Le projet de jumelage avec l'Union européenne (UE) portant sur l'appui au système de l'enseignement supérieur au Maroc servira dans la mise en œuvre de la loi cadre relative au système d’éducation, de formation et de recherche scientifique et dans la révision de la loi 01.00 portant organisation de l’enseignement supérieur, a souligné le directeur de l’enseignement supérieur et du développement pédagogique au ministère de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Tahiri. Intervenant à l’occasion de la conférence de clôture du projet de jumelage, Tahiri a noté que ce projet de 24 mois, s’inscrit dans le cadre de la réalisation du programme "Réussir le statut avancé II", visant à rapprocher davantage le système d’enseignement supérieur du système européen.
Rissalat Al Oumma :
• Lancement d'un appel pour le financement des projets d'intérêt économique. Le ministère de l'Industrie, du Commerce, de l’Economie Verte et Numérique a lancé récemment la première édition de l’appel à projets pour le financement des projets économiques structurants à proposer par les Chambres de Commerce, d’Industrie et de Services (CCIS) et leur Fédération. Cet appel à projets consiste à appuyer financièrement ces institutions dans la réalisation de projets économiques structurants au niveau de leur région, indique le ministère dans un communiqué, précisant que l’objectif escompté étant de créer des projets générateurs de ressources ayant un impact économique direct sur le développement des régions et répondant aux besoins des habitants. Les projets à soumettre par les CCIS et leur Fédération doivent répondre aux critères d’éligibilité au financement, conformément aux dispositions de l’article 5 de la loi N 38-12 portant statut des CCIS, définissant le type de projets qu’elles peuvent gérer et/ou créer dans leur ressort territorial, note le ministère.