Vendredi 01 Mars 2019

Revue de presse économique du 1 mars 2019

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Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce vendredi:
 

*Le Matin. :

- Sa Majesté Le Roi Mohammed VI a présidé au Palais Royal de Rabat une séance de travail consacrée au programme de mise à niveau de l'offre de Formation professionnelle et de rénovation des filières et des méthodes pédagogiques. Cette séance de travail fait suite aux deux réunions précédentes consacrées au secteur de la formation professionnelle, qui bénéficie d'une haute sollicitude royale constante, en tant que levier stratégique de compétitivité et voie prometteuse pour l’insertion professionnelle de la jeunesse. Le Souverain a, dans ce sens, appelé à adopter une démarche réaliste qui série de manière rigoureuse les priorités en fonction des besoins de l’économie nationale et du marché du travail, des attentes sociales et des aspirations des Marocains.

- C’est une bonne nouvelle pour les très petites, petites et moyennes entreprises (TPME). L’État leur prépare un dispositif d’appui dédié avec une approche "innovante". Le projet comprend un plan détaillant les nouvelles mesures de soutien et un cadre juridique spécifique régissant le monde des affaires des TPME (Small Business Act). Le futur dispositif qui doit être dévoilé au cours de cette année s’inscrit dans le chantier d’amélioration du climat des affaires.

*L’Economiste.:

- L’industrie sucrière mondiale traverse une zone de turbulences. Digitalisation de l’amont agricole, incertitude sur les prix, déficit, changement climatique, innovation, compétitivité… Au moment où les 6 grands producteurs mondiaux s’attendent à un déséquilibre du marché, les acteurs de la zone du Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) émergent en force. Cette région représente près du tiers des échanges internationaux. Lors des rencontres internationales du sucre, le Maroc a été cité en modèle. Pour sa part, Cosumar s’impose en tant qu’acteur de référence au niveau régional et même mondial. Elle a exporté 350.000 tonnes en 2018.

- Etre bien formé ne garantit pas l’accès à un emploi. Le taux de chômage des diplômés est à 17,2% dépassant la moyenne nationale de 7,8 points. De fortes inégalités sont également observées : quatre personnes au chômage sur dix ont un diplôme de niveau supérieur et 14% ont un niveau moyen. Un constat alarmant et récurrent que les plans sectoriels ne sont pas parvenus à inverser.

*Aujourd’hui le Maroc. :

- Le parti de l'Istiqlal qui se projette déjà en 2021, date de la prochaine législative, se pose comme défenseur de la langue arabe classique dans ce qui ressemble plutôt à un combat de Don Quichotte. Le secrétaire général du parti de la balance, Nizar Baraka, prétend défendre l’arabe alors que les Marocains ont déjà tranché cette question en faisant de l’arabe par le biais de la Constitution de 2011 leur langue officielle en plus de l’Amazigh. Le responsable de l’Istiqlal cherche en plus à biaiser le débat et le transposer à un terrain idéologique voire identitaire.

- "La Banque islamique de développement (BID) signera, dans environ un mois, des conventions avec le Maroc pour financer des projets". L’annonce est faite par Bandar Hajjar, président de la banque, lors d’un point de presse tenu à l’issue du 2ème forum du partenariat public-privé (PPP) de la BID. Ces conventions seront signées au cours de la 44ème réunion des Conseils des gouverneurs et assemblées générales relevant de la Banque prévue en début avril à Marrakech.

*Al Bayane. :

- Mohamed Benchaâboun, ministre de l’Économie et des finances, veut amplifier le recours au partenariat public-privé (PPP) dans les domaines de la santé et de l’éducation. Intervenant à l’occasion de la 2ème édition du forum dur le PPP, Benchaâboun, a appelé le secteur privé à contribuer à la réalisation de projets structurants dans ces deux secteurs. Pour lui, le PPP figure parmi les outils innovants de la commande publique. La mobilisation de 12 milliards de DH au titre des finances innovants dans la loi de finances de 2019 témoigne de la volonté du Maroc de recourir davantage au PPP. Mais la pertinence de ce type de partenariat n’est pas seulement liée au financement, mais aussi à l’apport d’expertise.

- La population en chômage est en majorité composée de citadins (84,7%), d'hommes (64,9%) et des jeunes âgés de 15 à 29 ans (65,7%), relève le HCP. Le taux de chômage atteint 26% parmi les jeunes âgés de 15 à 24 ans et 43,2% chez les citadins de cette même tranche d'âge, ajoute la même source, notant que le chômage affecte les femmes plus que les hommes, avec des prévalences respectives de 14% et 8,4%.

*L’Opinion. :

- La capacité moyenne journalière de la filière sucrière au Maroc s'est élevée à 6.500 tonnes, soit une capacité de production d'environ 1,65 million de tonnes par an, a indiqué Mohamed Fikrat, président de l'Association professionnelle sucrière (APS). Cette filière, qui évolue au cœur d'un large écosystème, génère 5.000 emplois directs et indirects et permet de garantir un revenu pour 80.000 exploitants agricoles de betterave à sucre et de canne à sucre dans cinq régions du Royaume. La filière sucrière, où plus d'un milliard de dollars a été investi ces dernières années, dispose aussi de 1.000 clients partenaires et de plus de 1.200 très petites entreprises (TPE) et entrepreneurs dans huit sites industriels qui couvrent 5 régions.

- La Loi n°121-12, modifiant et complétant la Loi n°24-96 relative à la poste et aux télécommunications a été publiée au Bulletin officiel. Cette loi est promulguée pour un seul objectif : doter ce secteur d’un cadre juridique capable de s’adapter aux mutations socio-économiques qui résultent du développement général du pays et, en même temps, s’intégrer dans un ensemble de réseaux internationaux caractérisés par une association de plus étroite du secteur privé à leur installation et à leur exploitation dans un cadre commercial concurrentiel. Cette nouvelle loi s’articule autour de trois axes principaux, à savoir, la protection du consommateur, le développement du haut et très haut débit et le renforcement des leviers de régulation.

*Libération. :

- Le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Salaheddine Mezouar, a souligné l'importance de la mobilisation des territoires en faveur de la croissance et de la relance de la machine de l'investissement et de l'emploi. 

Il a souligné la nécessité de "ne pas isoler les territoires" et de les inscrire plutôt dans une logique de synergie et de cohérence, notant que le développement des territoires ne peut se réaliser sans un secteur privé organisé, structuré et en conformité.

- Le ministre de la Justice, Mohamed Auajjar, a mis en exergue, devant le 7ème Congrès mondial contre la peine de mort réuni à Bruxelles, l'approche "pragmatique" et "réaliste" du Maroc qui a inscrit le droit à la vie dans la constitution. Il a souligné que si le débat ouvert au sujet de la peine de mort au Maroc n'est pas encore tranché, le Royaume a eu le courage d'inscrire le droit à la vie dans la Constitution de 2011. En attendant un consensus sur cette question, "nous sommes actuellement dans une stratégie de non application de la peine de mort au Maroc depuis 1993", a-t-il indiqué.

*Akhbar Alyaoum. :

- Le Maroc table sur la production de 50.000 tonnes de poisson dans les eaux douces à l’horizon 2024, a indiqué Abdeladim Lhafi, Haut-commissaire aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification. La production totale des alevins de poissons, toutes espèces confondues, est passé de 13 millions en 2015 à 26,7 millions, un chiffre record avec une progression de 57%, a-t-il noté. L'augmentation de la production piscicole pour atteindre 50.000 tonnes contre 15.000 actuellement est à la portée, a estimé Lhafi lors de la session ordinaire du Comité de la pêche dans les eaux continentales. La mise en œuvre de la stratégie 2015-2024 en matière de développement de la pêche et de la pisciculture continentale a permis, sur les quatre premières années, d’atteindre des résultats conformes aux objectifs fixés, a-t-il précisé.

- Le projet de loi-cadre relatif au système d’éducation et de formation suscite encore le débat, notamment les langues l’apprentissage et l’alternance linguistique. Alors que Said Amzazi, ministre de l'Education nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, a échoué à convaincre les parlementaires du bien-fondé de l’enseignement en français de quelques matières, la Commission de l'enseignement, de la culture et de la communication a transmis ledit projet aux présidents des groupes parlementaires pour trouver un consensus autour de la question. Ces derniers s’étaient réunis avec Habib El Malki, président de la Chambre des représentants, pour rapprocher les points de vue, mais en vain. Une rude campagne serait menée contre ceux qui défendent l’enseignement en arabe. *Al Ahdat Al Maghribia. :

- Le train à grande vitesse (TGV) "Al Boraq", qui a transporté plus de 600.000 passagers depuis son lancement le 26 novembre 2018, proposera dès début mars de nouveaux horaires et plus d'offres tarifaires, annonce l'Office national des chemins de fer (ONCF). Après trois mois d’exploitation, et pour encore mieux répondre aux attentes et aux besoins croissants de déplacement des voyageurs, Al Boraq renforcera dès début mars le nombre de trains qui passeront de 18 à 20 par jour dans les deux sens et adaptera ses horaires pour encore plus de fréquence et de flexibilité", indique l'ONCF dans un communiqué. L'intérêt croissant des voyageurs pour le TGV est imputé à une réduction significative du temps de trajet, à l’excellent service en gare et en train, à la ponctualité (régularité de 93%) et à des tarifs attractifs qui ont convaincu le plus grand nombre de passagers.

- Modèle de développement : El Otmani lâché par la majorité. Après avoir adressé une lettre au chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, suite au désaccord qui a éclaté à cause de la présentation par El Otmani de ce qu’il a appelé la "vision du gouvernement sur le nouveau modèle de développement", les partis de la majorité ont successivement commencé à donner leur propre vision sur ce dossier. Après le RNI, Driss Lachgar, premier secrétaire de l’USFP, a déclaré que son parti a achevé l’élaboration de la proposition relative au nouveau modèle de développement. De ce fait, il semblerait que les chances pour que la majorité trouve un consensus à ce sujet soient nulles.

*Bayane Alyaoum.:

- Le Front syndical de la Samir s'apprête à organiser vendredi un sit-in de protestation devant l’entrée de la société. Ce sit-in sera suivi d'une marche vers la préfecture de Mohammedia. Cette action vise à protéger les droits de salariés et revendiquer la reprise d'activité de la raffinerie. Ce Front veut aussi attirer l'attention sur l'érosion du pouvoir d'achat des salariés, qui se sont vu priver de plusieurs avantages et acquis, y compris le versement des cotisations dans les caisses de la couverture sociale.

- Le Syndicat national des ophtalmologistes libéraux et le syndicat professionnel national des opticiens du Maroc s’engagent dans un débat sur les compétences d'ophtalmologues et d'opticiens. Un projet de loi relatif à l'exercice des professions de rééducation, de réadaptation et de réhabilitation fonctionnelle est en actuellement délibération au Parlement. La présidente du syndicat des opticiens Moina Ahkim a affirmé que certains veulent enlever aux opticiens la compétence de la mesure de l'acuité visuelle, bien qu'elle n'ait aucun rapport avec la santé des citoyens.

*Al Alam. :

- Dans un communiqué, le comité exécutif du parti de l'Istiqlal souligne que le débat public sur le projet de loi relatif au système de l’éducation et de la formation a été détourné de sa finalité par une polarisation tendancieuse et stérile, soulignant la nécessité pour toutes les composantes du parlement de parvenir à un consensus autour de ce projet. Le comité exécutif a par ailleurs mis en garde le gouvernement contre le gaspillage du temps de la réforme, l'accusant d'adopter une attitude d'indifférence et de nonchalance à l'égard d’importants chantiers de réforme sur les plans économique et social.

- La coordination nationale de la langue arabe a souligné que la vraie réforme est celle qui serait basée sur un enseignement national, qui consacre les fondements de l’identité nationale, délivre les nouvelles générations de la dépendance et l'’aliénation et leur ouvre de nouvelles perspectives de progrès. Dans un communiqué, la coordination indique qu’elle suit de près le débat sur le projet de la loi-cadre relative au système d’éducation et de formation et la recherche scientifique. Elle se félicite également des positions claires exprimées par les groupes parlementaires du PJD et de l’Istiqlal, lesquelles répondent aux attentes du peuple marocain.

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