Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce vendredi :
Le Matin :
• Sa Majesté le Roi Mohammed VI a présidé, jeudi au Palais Royal à Rabat, une séance de présentation de la feuille de route relative au développement de la formation professionnelle et à la création des « Cités des Métiers et des Compétences » dans chaque région. Cette séance vient parachever la série de réunions précédentes, présidées par Sa Majesté le Roi, consacrées à la promotion du secteur de la formation professionnelle.
• Restauration des forêts et production de plants. La restauration de 44.000 hectares de forêt, lors de la campagne 2019-2020, nécessitera 350 millions de dirhams. Ces interventions comprennent des opérations de régénération des écosystèmes naturels sur 19.300 hectares, de reboisement de 17.500 et d'amélioration sylvopastorale sur 7.200 hectares. La production de plants a bénéficié de 45 millions de dirhams.
L’Economiste :
• Très attendue, la réforme du dispositif juridique relatif aux terres collectives est inscrite à l'ordre du jour de la session extraordinaire du Parlement. Abdelouafi Laftit, ministre de l'Intérieur, a présenté les différents axes de la nouvelle réglementation devant les députés, mardi dernier. Il s’agit de trois textes portant notamment sur la tutelle administrative sur les terres collectives, la délimitation administrative de ce patrimoine foncier, en plus d'un projet dédié aux terrains situés dans les zones irriguées. Lors de son intervention devant la commission de l'Intérieur de la 1re Chambre, Laftit a précisé que le texte sur la délimitation administrative des terres des communautés ethniques est l'un des piliers de l'arsenal juridique régissant les biens fonciers. Au total, plus de 7,8 millions d'hectares sont concernés par la procédure de délimitation.
• L'activité touristique au niveau de Rabat affiche une tendance prometteuse, vu les résultats enregistrés l'année précédente. Ainsi, le nombre d'arrivées a atteint 232.564 en 2018 contre 217.463 en 2017, soit un accroissement de 7%, selon un communiqué du Conseil régional du tourisme (CRT) de la région Rabat-Salé-Kénitra (R.S.K). Cette dernière a affiché également une augmentation significative de 7% au niveau des nuitées réalisées dans les établissements d'hébergement touristique classés avec 776.844 nuitées en 2018.
Aujourd’hui le Maroc :
• Le Maroc met le turbo pour améliorer son classement dans le prochain Doing Business. Dans ce sens, l’exécutif a programmé au cours de son conseil hebdomadaire l'examen et l'adoption du projet de loi modifiant et complétant la loi relative aux sociétés anonymes. Il s'agit d'un texte très attendu qui vise notamment le renforcement de la protection des investisseurs minoritaires et l'alignement avec les standards internationaux. Selon les responsables, ledit projet de loi rentre dans le cadre du plan d'action 2019 du Comité national de l'environnement des affaires (CNEA). La notion d'administrateur indépendant et non exécutif comme membre du conseil d'administration et du conseil de surveillance sera introduite. Ainsi, toutes les sociétés faisant appel public à l'épargne seront tenues d'avoir ces administrateurs.
• Le ministère de l’Intérieur a annoncé le lancement du chantier de généralisation du guichet numérique unique des autorisations d'urbanisme et des autorisations économiques. L'objectif premier de la plateforme Rokhas est de permettre une gestion numérique fluide, traçable et transparente des autorisations administratives à caractère urbanistique et économique. Dans un communiqué, le ministère précise que le processus de traitement sera totalement dématérialisé. Cette nouvelle procédure est porteuse d'un gain de temps et d'argent appréciable.
L’Opinion :
• La Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD) a décerné à la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) un trophée en reconnaissance de ses efforts en faveur de la promotion, auprès de ses membres, du produit de financement MORSEFF (Morocco Sustainable Energy Financing Facility), indique un communiqué de la CGEM. Un total de 230 entreprises dont 80% de PME ont bénéficié de MORSEFF, lancé en 2015 et doté d'un budget de 110 millions d'euros, pour des projets d’efficacité énergétique ou d’énergies renouvelables, cumulant des économies d’énergie de plus de 82 GWh/an et une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 23.700 tonnes d’équivalent CO2, indique la même source, notant que seize entreprises d’entre elles ont été primées cette année.
• Une mission des services du Fonds Monétaire International (FMI), dirigée par Nicolas Blancher, a séjourné au Maroc du 19 mars au 3 avril. L'objectif est de procéder avec les autorités marocaines aux discussions relatives à la consultation de 2019 au titre de la ligne de précaution et de liquidité (LPL) pour un montant équivalant à environ 3 milliards de dollars. A l'issue de cette visite, Blancher a rendu publique une déclaration dans laquelle il souligne que l'économie marocaine continue de profiter de la poursuite de politiques macroéconomiques prudentes et des réformes structurelles. Pour l'expert du FMI, ce sont l'amélioration de la gestion budgétaire et la diversification de l’économie qui ont rendu cette dernière plus résiliente ces dernières années. Cependant, ajoute-t-il, le chômage, en particulier parmi les jeunes, demeure élevé et il est essentiel de continuer à promouvoir une croissance plus élevée, durable et plus inclusive.
Al Bayane :
• Le Bureau politique du PPS a réaffirmé que la réforme du système de l'éducation et de la formation et la promotion de l'école ne doivent pas être réduits à des aspects partiels, à l'instar de la langue d’enseignement. Il a souligné que la véritable réforme profonde à laquelle la société marocaine aspire, à ce sujet, doit s'appuyer sur une approche globale qui comprend tous les aspects et toutes les dimensions: les programmes, les méthodes, l'état de l'établissement scolaire, la situation des ressources humaines et autres. Pour le bureau du parti, il est nécessaire de s’appuyer, dans le domaine de l’enseignement, sur les langues nationales à titre principal tout en s’ouvrant sur les langues vivantes pour assurer un bon enseignement utile.
• L’Office National Marocain du Tourisme (ONMT) entreprend, du 2 au 5 avril, la 4ème édition d'une campagne de promotion de la destination Maroc qui fera escale dans plusieurs villes andalouses. S'exprimant à cette occasion, le consul général du Maroc à Séville, Farid Aoulouhaj, a souligné que, "grâce à sa stabilité politique, sa proximité géographique et ses paysages aussi riches que variés, la destination Maroc dispose de tous les atouts pour séduire le touriste andalou". Le diplomate marocain a appelé les voyagistes de Séville à promouvoir leur coopération et partenariat avec les opérateurs touristiques du Maroc dans le but de créer des circuits touristiques incluant l'Andalousie et des régions du Royaume.
Libération :
• Qu’en est-il de la convention de partenariat signée en 2015 pour permettre aux migrants réguliers l’accès à des soins de santé similaires à ceux compris dans le panier des soins propres au RAMED ? "Les cartes sont prêtes, mais nous avons rencontré un problème technique lié à leur distribution. Plusieurs migrants ne résident plus aux adresses qu’ils ont mentionnées sur les cartes", a indiqué une source du ministère chargé des MRE et des Affaires de la migration. Et de poursuivre : "En attendant la solution de ce problème, une liste de bénéficiaires a été établie par notre département et le ministère de l’Intérieur et diffusée auprès de plusieurs hôpitaux afin qu’ils puissent faciliter l’accès aux soins aux migrants éligibles". Une proposition de loi concernant la modification de la loi n° 65-00 portant Code de la couverture médicale de base est en cours de finalisation afin de permettre à ce Code d’englober les étrangers et de faciliter leur accès aux soins.
• Les craintes d’un ralentissement de la croissance économique nationale se confirment à la lecture des derniers chiffres publiés par le HCP. Ainsi, l’économie nationale aurait progressé de 2,3% au premier trimestre 2019, au lieu de 3,3% à la même période de l’année dernière. La baisse de 4,8% des activités agricoles, suite à deux années de croissance positive, explique cette faible croissance. Sur le repli des activités agricoles, il apparaît, en effet, que la valeur ajoutée agricole aurait affiché une contraction de 4,8%, au premier trimestre 2019, en variation annuelle, suite à un retournement à la baisse de la production végétale, explique la même source.
Al Alam : • Le comité exécutif du PI a insisté sur la nécessité de mettre en œuvre les dispositions de l’article 103 de la Constitution. L'objectif étant d'engager la responsabilité du gouvernement à travers un nouveau vote de confiance au parlement. L’exécutif a accumulé des actions négatives dans le traitement des questions fondamentales se rapportant au présent et à l’avenir du Royaume. Cette position a été annoncée à l’issue de la réunion hebdomadaire du comité exécutif du PI, présidée par Nizar Baraka, secrétaire général du parti. • La commission de l’éducation, de la culture et de la communication a décidé de reporter l’examen du projet de loi-cadre relatif au système d’éducation, de formation et de recherche scientifique pour la deuxième fois, et ce, après de vives controverses ayant marqué ses travaux. La tenue de cette commission avait été reportée mardi dernier afin de dépasser les divergences entre les composantes de la majorité. Habib El Malki, président de la Chambre des représentants, a décidé que la réunion de mercredi reste confidentielle. Cette décision a suscité l’indignation des médias.
Akhbar Al Yaoum :
• L'Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC) a procédé au lancement du dispositif d'habilitation qui vise à habiliter les personnes physiques à exercer certaines fonctions au sein des personnes morales soumises à son contrôle. "C'est une étape importante consacrant une des nouvelles prérogatives de l’AMMC qui est celle d’agréer les habilitations professionnelles disposant d’une carte d’habilitation professionnelle délivrée à l’issue d’examens suite à une préparation et une formation", a indiqué Nezha Hayat, présidente de l'AMMC, lors du lancement de ce dispositif. Il a également pour objectif de s’assurer que les personnes occupant des postes spécifiques au sein des organismes soumis au contrôle de l’AMMC disposent des connaissances requises pour le poste, les qualifiant à exercer leurs fonctions dans le respect de la réglementation et de la déontologie et avec les compétences techniques nécessaires. • Dans communiqué, les groupes parlementaires de la majorité, qui ont soutenu la décision du ministère de l’Education nationale de maintenir le recrutement régional, ont reçu des représentants des enseignants contractuels pour examiner les moyens de médiation avec le ministère de tutelle. Selon une source parlementaire, une commission composée de jeunes parlementaires serait à la recherche d’un compromis entre les deux parties, à condition que les enseignants contractuels retournent aux écoles. Les groupes parlementaires s’engagent, en contrepartie, à élaborer une modification juridique qui garantirait les droits des enseignants-cadres des académies.
Al Ittihad Al Ichtiraki :
• Le syndicat des inspecteurs de l'enseignement a fait endosser au ministère de l’Education nationale la responsabilité du gaspillage du temps scolaire. Il a appelé à placer l’intérêt des élèves au dessus de toute considération et à ouvrir un dialogue avec les organisations et les catégories touchées afin de faire cesser les grèves, dont l’élève de l’école publique est la seule victime. Les cours de soutien que le ministère a programmés pendant les vacances scolaires dans les établissements pour rattraper le temps perdu à cause des grèves, notamment des professeurs contractuels, s'avèrent insuffisants selon le syndicat qui met en garde contre le risque d’une année blanche.
• Les médecins du secteur public ont décidé de revenir sur leur décision d’entrer, à partir du 17 avril, dans une grève nationale pour deux semaines. Le syndicat indépendant des médecins du secteur public, qui avait appelé à cette grève, avait indiqué qu’il serait contraint d’observer cette grève, la plus longue dans l’histoire des hôpitaux publics marocains. Le syndicat expliquait cet état de fait par la non-satisfaction de son cahier revendicatif qui traîne depuis trois ans. L’accès à l’indice 509, l’ajout de deux échelles en plus du hors échelle, l’amélioration des conditions de travail des professionnels du secteur public et privé pour garantir l'accès à des soins de qualité pour les citoyens, sont autant de points qui figurent dans ce cahier revendicatif.
Al Ahdath Al Maghribia :
• Suite à l'accident de la circulation tragique survenu près de Moulay Bousselham et qui a fait plusieurs victimes, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a adressé des messages aux familles des victimes et aux blessés, dans lesquels le Souverain a exprimé Ses vives condoléances et Sa sincère compassion. SM le Roi a ordonné le transfert des blessés à l’hôpital militaire Mohammed V à Rabat et décidé de prendre en charge personnellement les frais d’inhumation et des obsèques des victimes, ainsi que les frais des soins des blessés. • David Hale, sous-secrétaire d’Etat américain aux affaires politiques, effectuerait une visite au Maroc, les 10 et 11 courants. Il s’entretiendrait avec Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. Selon des médias américains, les discussions entre les deux parties seront principalement axées sur les évolutions que connait le dossier du Sahara ainsi que les relations bilatérales.
Al Massae :
• De nombreuses communes et annexes administratives manquent de timbres et de livrets de famille. L'épuisement du stock, depuis des mois, a provoqué la colère des citoyens. Selon des sources du journal, les services de légalisation des signatures et de l’état civil dans la plupart des communes du Royaume ne disposent pas depuis 2018 des timbres de 2 DH et des livrets de famille.
• Après les déclarations du ministre de la Santé Anas Doukkali, qui avait indiqué que des cliniques privées vendaient des médicaments à des prix excessifs, le syndicat des médecins du secteur privé a affirmé que certaines cliniques se sont transformées en magasins de commerce recherchant le profit, les accusant d’effectuer des diagnostics et des examens médicaux illicites.
Bayane Alyaoum :
• Les promoteurs immobiliers ont affirmé que la seule crise qui frappe le secteur foncier est celle se rapportant au financement bancaire. Ces promoteurs, réunis en conférence de presse à Casablanca, ont souligné que les établissements bancaires durcissent les procédures d'octroi des crédits destinés aux clients voulant acquérir un immeuble ou un appartement, notant que les prêts immobiliers deviennent parfois inaccessibles.
• Le résultat d’exploitation de la Société nationale des autoroutes du Maroc (ADM) a enregistré une amélioration de 36%, au titre de l’année 2018. Selon un communiqué publié au terme d'une réunion du conseil d’administration de l'ADM, présidé, vendredi dernier à Rabat, par le ministre de l’Équipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau, Abdelkader Amara, le niveau de la dette a connu une baisse de 3% (1,3 MMDH) par rapport à 2017, pour s’afficher à 39,3 MMDH.
Rissalat Al Oumma :
• L'Agence nationale pour la promotion de la petite et moyenne entreprise "Maroc PME" a accompagné, durant la période 2014-2018, un total de 8.889 bénéficiaires couvrant les TPME, les auto-entrepreneurs et les porteurs de projets. L’Agence a accompagné 1.094 TPME pour la réalisation de 1.508 projets individuels d’investissement d’amorçage, de croissance et de reconversion, d’une part, et d’assistance technique, d’autre part, a indiqué son directeur général par intérim Hassan Bakhouch, lors d'une conférence de presse présidée par le ministre de l'Industrie, du commerce, de l'investissement et de l’économie numérique Moulay Hafid Elalamy.
• Selon un rapport publié par le Forum économique mondial de Davos, en partenariat avec l’entreprise Marsh & McLennan et Zurich Assurances, l’économie marocaine ferait face à trois principaux risques durant les trois prochaines années. Selon ce rapport qui s’est appuyé sur un sondage d’opinion des directeurs exécutifs des entreprises, le chômage des jeunes et le manque de la main d’œuvre est le principal obstacle devant l’exercice des activités commerciales au Maroc. Le deuxième défi se rapporte aux craintes quant à un "échec de gouvernance au niveau national" alors que le troisième réside dans "l’instabilité sociale", "la flambée des prix des carburants" et "la pénurie d'eau".