Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce jeudi:
Le Matin :
• Le Maroc, sous l'impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a inscrit le droit à un environnement sain et au développement durable dans sa Constitution de 2011, a souligné le ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'Étranger, Mohcine Jazouli. S’exprimant lors de la 36e session de la Conférence ministérielle de la Francophonie (CMF) tenue à Monaco, Jazouli a relevé que le Maroc a abrité la COP22 à Marrakech en 2016 et a organisé le 1er Sommet Africain de l’Action, dont l’enjeu est d’harmoniser les actions des pays africains dans leur lutte contre le réchauffement climatique. Ce sommet, a indiqué le ministre délégué, a enclenché une "dynamique sans précédent", par l’opérationnalisation des deux commissions "Climat" africaines du Bassin du Congo et de la Région du Sahel.
• Les relations bilatérales entre le Maroc et la Chine ont été tissées depuis très longtemps et l'ambition et de les consolider davantage dans divers domaines, a souligné le vice-directeur du bureau d'information du Conseil d'affaires d’État chinois, Guo Weimin."Nous espérons collaborer ensemble pour mettre en place l'initiative +Une ceinture, une route+, consolider en permanence la confiance politique mutuelle et l'amitié traditionnelle entre les deux peuples et promouvoir notre partenariat stratégique", a affirmé Guo lors d'une cérémonie marquant le 61è anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre le Maroc et la Chine." Bien que la Chine et le Maroc soient séparés par des milliers de kilomètres, les échanges économiques ont une grande histoire et les civilisations des deux pays ont depuis toujours marqué l'histoire de l'humanité", a-t-il relevé.
L’Economiste :
• L’Oriental qui regorge de sources thermales et thermo-minérales pourrait idéalement devenir la capitale du spa et des cures de bien-être du Maroc. Pourrait, idéalement... En effet, si aujourd'hui, la région compte une cinquantaine de sources, à peine une quinzaine de sites disposent d'un potentiel de développement socioéconomique. Certaines sont connues sur le plan local, toutefois, elles restent mal exploitées, voire totalement négligées. Celles de Sidi Chafi et Gtitir, délaissées, se tarissent. Quant à Tafrant, Guafayet et Ras Laksar, elles, souffrent d'absence d'infrastructures de base. Rares sont celles qui sont valorisées localement, comme Fezouane et Benkchour, et rares (voire aucune) sont celles dont la notoriété dépasse les frontières. Le thermalısme, qui représente une véritable manne, peut être conçu comme un choix stratégique pour une région qui cherche à faire du tourisme un de ses moteurs de développement.
• Une nouvelle mouture de la Convention de compte liant les banques à leurs clients a été récemment publiée au Bulletin officiel. Pas de grandes nouveautés en matière de clôture de compte, un sujet qui est à l'origine de bien des conflits. L'ignorance des termes du contrat est derrière de nombreux désaccords. Cependant, les pratiques bancaires ne sont pas toujours respectueuses des règles. Bank Al-Maghrib (BAM) donne régulièrement raison aux clients lorsqu'elle est amenée à instruire une réclamation. La gestion des moyens de paiement est une autre source importante de conflits entre banque et clients. Pour l'ensemble des plaintes qui atterrissent à la banque centrale, celle-ci donne raison aux plaignants dans 7 cas sur 10.
Aujourd’hui Le Maroc :
• Une directive réglementaire relative à la finance verte est en cours d'élaboration par Bank Al-Maghrib (BAM) reflétant ainsi ses attentes en tant que régulateur. Un dispositif qui contribuerait à accélérer la prise en compte des enjeux climatiques par le secteur bancaire. Et ce n'est pas tout. BAM annonce également avoir lancé avec ses partenaires une étude nationale sur les risques climatiques au niveau national, et ce avec l'accompagnement d'experts internationaux L'annonce a été faite par M. Abdelatif Jouahri, wali de Bank Al-Maghrib, lors de l'ouverture de la Conférence internationale sur la finance verte. L'occasion étant de passer en revue les efforts du Maroc pour le verdissement de son système financier. Certes, les actions engagées ne sont qu'à leur stade embryonnaire et pourtant le Maroc s'affirme sur ce créneau. • Développement des zones logistiques, optimisation des flux de marchandises, développement d'acteurs logistiques performants et des compétences, une gouvernance adaptée du secteur… Tels ont été les principaux axes de la première édition de la journée marocaine de la logistique organisée par l'Agence marocaine de développement de la logistique (AMDL). À mi-parcours, la stratégie logistique enregistre un taux de déploiement de 14%. L’Agence explique qu'une part importante des actions prévues dans la stratégie logistique dépend du développement des zones logistiques (chantier dont le poids dans cette stratégie est de 71%). Les contraintes de mise en œuvre sont liées notamment à des difficultés de mobilisation du foncier, au niveau de la rentabilité financière des projets d’aménagement des zones logistiques et la multiplicité des acteurs rendant difficile l'aboutissement des projets de ce chantier. L’Opinion :
• Nouveaux défis pour l'industrie aéronautique ! Le ministre de l'Industrie, du Commerce, de l'Economie verte et numérique Moulay Hafid Elalamy a placé la barre haute pour les investisseurs lors de la cérémonie inaugurale de la 5ème édition de l'Aerospace Meetings à Casablanca. Malgré une croissance annuelle de plus 20%, un chiffre d'affaires de 17 milliards de DH et un taux d'intégration de 38% dépassant de loin les 32% visés par le Plan d'intégration industrielle, le pari n’est pas encore gagné. «A ce jour, 38% des composants d'avions sont fabriqués au Maroc. Nous visons les 62% restant et surtout les réacteurs», a déclaré Elalamy invitant les 140 entreprises du secteur à revoir leurs objectifs pour monter en gamme et en puissance. II a d'ailleurs annoncé que le taux d'intégration à l’horizon 2020 sera porté à 42%.
• Un protocole d'accord relatif à la vente du gaz naturel issu de la concession Tendrara a été signé entre l’ONEE et la société Sound Energy Morroco East Limited. Le protocole d'accord a été signé par le Directeur général de l’ONEE Abderrahim El Hafidi et le Directeur général de la société Sound Energy Mohamed Seghiri, en présence des membres du comité ad-hoc qui a supervisé les négociations comprenant les représentants du ministère de l’Énergie, des mines et de l’environnement, du ministère des Finances et de l'Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM). Ce protocole d'accord porte sur les conditions principales du contrat de vente du gaz naturel par Sound Energy à l'ONEE pour alimenter ses centrales électriques.
Al Bayane :
• Certains projets du programme de réduction des disparités territoriales et sociales (PRDTS) doivent être reconsidérés en ce sens qu'ils ne répondent pas pleinement aux attentes de la population, a affirmé mardi à Rabat le ministre de l'Intérieur, Abdelouafi Laftit. Une réunion a été tenue récemment avec les commissions en charge de la supervision du PRDTS dans les zones rurales afin de revoir un certain nombre de projets dans l'optique d'une mise en œuvre plus efficace, a rappelé Laftit, qui s’exprimait à la Chambre des conseillers. Le programme, a-t-il expliqué, prévoit des projets de désenclavement dans le monde rural et d'amélioration du raccordement au réseau routier (35 milliards DH), d'approvisionnement en eau potable (6,4 milliards), de généralisation de l'électricité (2,3 milliards), d'amélioration de l'offre de soins (1,5 milliard); d'enseignement (4,4 milliards). Les crédits alloués à ce programme au titre des années 2017, 2018 et 2019 ont atteint 22,45 milliards de DH, a précisé Laftit.
• Aucun changement n'a été opéré au niveau des procédures d'octroi des bourses de mérite pour les lauréats des classes préparatoires aux grandes écoles ayant rejoint les écoles et instituts supérieurs à l'étranger, a affirmé le ministère de l'Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Dans un communiqué publié suite à des informations relayées par les réseaux sociaux et certains journaux électroniques, le ministère a expliqué que le budget alloué à cette bourse s'est élevée à 60 millions de dirhams en 2019 permettant ainsi à 1.026 étudiants d'en bénéficier, dont 739 en deuxième et en troisième année et 287 en première année. Libération :
• Le dialogue sur le dossier des enseignants-cadres des académies régionales de l'éducation et la formation (AREF) reprendra le 1-er novembre, a annoncé le ministère de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (département de l’Education nationale). La réunion prévue, en présence des syndicats les plus représentatifs et des membres du comité de dialogue représentant les enseignants-cadres des AREF, intervient dans le cadre de la politique d’ouverture et de concertation adoptée par le ministère envers les partenaires sociaux concernant les différentes questions liées au secteur, affirme le département de tutelle dans un communiqué. Parmi ces questions, figure le dossier des enseignants-cadres des AREF, avec comme finalité la consolidation de la stabilité professionnelle et sociale et la motivation de cette catégorie, à l’instar du reste du personnel de ce secteur, souligne le communiqué.
• La brigade anti-gangs relevant de la police judiciaire de Salé, a arrêté, mardi après-midi, sur la base d'informations précises fournies par les services de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), 23 candidats à l'immigration clandestine de nationalité marocaine, sur la rive du fleuve de Bouregreg à Rabat. Les enquêtes et investigations effectuées dans le cadre de cette affaire ont permis l'arrestation des principaux individus impliqués, indique la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dans un communiqué, soulignant qu'il s'agit de sept individus, dont deux sont suspectés d'être les organisateurs de l'opération et cinq autres soupçonnés de jouer l'intermédiaire dans l'exécution de ces actes criminels. Les opérations de fouille ont permis de saisir du matériel et des outils logistiques soupçonnés d'être utilisés pour des besoins de déplacement clandestin, poursuit la source.
Akhbar Al Yaoum :• Le ministère de l'Education nationale a affirmé que l'état mécanique de son parc auto impacte considérablement le coût de son entretien, indiquant que les voitures du ministère ne garantissent plus les conditions de sécurité aux usagers. Réagissant à des informations selon lesquelles il comptait s'offrir une flotte de voitures de luxe, le ministère a précisé que les véhicules qu'il s'apprête à acheter sont économiques, notamment le prix d'achat et le coût d'entretien. Près de 80% des voitures des AREFs et des services extérieurs sont dans un mauvais état et dépassent 10 ans de service.
• Le gouvernement vient de publier un décret, signé par le ministre de l’Économie et des finances, selon lequel l'Etat se porte garant à des emprunts que l'ONCF compte souscrire. Selon ce décret publié dans le dernier numéro du Bulletin officiel, il s'agit des crédits obligataires de 3 MMDH. La garantie de l'Etat, qui comprend le remboursement du montant initial et des intérêts, est un engagement à régler à la place des établissements et entreprises publiques qui n'arrivent pas à rembourser leurs crédits.
Al Massae :
• Bien que le Chef du gouvernement ait fait état d'une intention de recourir aux mécanismes de couverture des prix (hedging), aucun détail n'a filtré sur cette décision prise il y a quelques mois. Le gouvernement actuel a préféré procéder à cette démarche sans aucune annonce officielle. Seul le ministre de l'Economie, des finances et de la réforme de l'administration, Mohamed Benchaâboun a donné des signes à ce sujet lors de sa dernière sortie médiatique pour présenter le PLF 2020. Le ministre de l'Economie et des finances a laissé entendre que le Maroc gagnerait grâce à ce mécanisme environ 25 MMDH en fin d'année. La valeur du Deal n'a, par contre, pas été dévoilée.
• Seuls 0.94% des Marocains sont des donneurs réguliers de sang. Ce taux, dévoilé par des sources officielles, reste très faible comparé à celui enregistré dans d'autres pays. Face à cet état de fait, le Centre national de transfusion sanguine ne cesse de tirer la sonnette d'alarme, faisant état d'un manque terrible en termes de sang et de ses dérivés. Le Centre a également appelé à plus de participation dans les opérations de don de sang afin de sauver des vies humaines. Par ailleurs, les données du ministère de l'Economie, des finances et de la réforme de l'administration indiquent que les Centres de transfusion sanguine au Maroc ont enregistré 321.336 opérations de don de sang en 2018.
Al Ahdath Al Maghribia :
• Abordant les nouvelles formes de protestation, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a mis en garde contre les protestations anarchiques et non encadrées. Présentant les grandes lignes de son étude annuelle sur "Les nouvelles formes de protestation au Maroc" ainsi que les recommandations en découlant, le CESE a recommandé d’accélérer la mise en place des mécanismes de la démocratie participative et d’accompagner la révolution des réseaux sociaux à travers une série de mesures à même de permettre au citoyen de participer à la gestion de la chose locale, dans le cadre d’une complémentarité entre les démocraties participative et représentative.
Rissalat Al Oumma :
• L'axe de la coopération s'impose en tant qu'outil indispensable dans la prévention et la lutte contre la corruption, dans un monde où le phénomène devient de plus en plus complexe, a souligné le président de l’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption (INPPLC), Mohamed Bachir Rachdi. S'exprimant en ouverture d'une réunion tenue à l'occasion de la visite de travail et d'amitié qu'effectue dans le Royaume une délégation malienne conduite par Moumouni Guindo, président de l'Office central de lutte contre l'enrichissement illicite (OCLEI) de la République du Mali, M. Rachdi a indiqué que cette rencontre vise à mener la réflexion autour d'un phénomène international complexe et à développer les meilleurs approches pour y faire face. "Cette rencontre s'inscrit dans le cadre du renforcement des relations de coopération bilatérales et multilatérales de l'INPPLC, aussi bien aux niveaux régional, continental qu'international, pour faire face au développement et à la complexité grandissante des pratiques de corruption", a précisé Rachdi.
• La CIN dans sa nouvelle forme est prête. La loi relative à cette carte sera soumise dans les prochains jours au conseil du gouvernement, ensuite au Parlement pour un examen approfondi, a relevé le ministre de l'Intérieur, Abdelouafi Laftit. Cette nouvelle carte dispensera les citoyens de tous les autres documents tels que les certificats de vie ou de nationalité, a-t-il expliqué en réponse à une autre question orale autour du thème "La carte d'identité nationale (CIN) électronique", posée par le groupe constitutionnel démocratique et social.
Al Ittihad Al Ichtiraki :
• Le président de l'Assemblée nationale de la République démocratique de Sao Tomé-et-Principe, Delfim Santiago Das Neves, a réitéré le soutien total de son pays à l'intégrité territoriale du Maroc. Lors d'une entrevue avec le président de la Chambre des représentants, Habib El Malki, le responsable santoméen qui était accompagné d'une importante délégation a annoncé son intention de visiter Laâyoune, dans le sud du Royaume, en se disant convaincu "des grands progrès que connaît la ville à l'instar des autres régions du Royaume". Après avoir mis l'accent sur les potentialités et les opportunités d'investissement offertes pour les deux pays dans des secteurs aussi vitaux que le tourisme, la santé, l'enseignement, le développement durable et la logistique, le président de l'Assemblée nationale de de Sao Tomé-et-Principe a précisé que le Maroc, qui vit au rythme d'une importante dynamique politique, économique et sociale, représente aujourd'hui l'une des plus fortes économies à l'échelle continentale, indique un communiqué de la Chambre.
• Le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) a adopté le mémorandum relatif à l'amendement du Code pénal "pour un Code pénal qui protège les libertés, et où sont pourvus les principes de légitimité, de nécessité et de proportionnalité des lois". Les recommandations du CNDH couvrent plusieurs domaines du Code pénal, notamment la non-prescription des actes de torture, la répression des traitements cruels, inhumains et dégradants, la lutte contre la disparition forcée, la criminalisation de l’incitation à la violence, à la haine et à la discrimination, indique le CNDH sur son site électronique. En outre, le conseil prévoit la tenue de tables rondes avec les acteurs concernés et "espère que le Parlement assurera pleinement son rôle de moteur indispensable dans la consolidation de la démocratie et l'édification d'un État de droit où la volonté générale est exaucée".
Al Alam :
• Vingt personnes ont trouvé la mort et 1.895 autres ont été blessé, dont 82 grièvement, dans 1.433 accidents de la circulation survenus en périmètre urbain au cours de la semaine allant du 21 au 27 octobre, indique mardi la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN). Ces accidents sont dus à l'inadvertance des conducteurs, au non-respect de la priorité, à l'excès de vitesse, à l'inadvertance des piétons, au non-respect de la distance de sécurité, au changement de direction sans usage de signal, à la perte de contrôle, au changement de direction non-autorisé, au non-respect du stop, au non-respect des feux de signalisation, à la conduite en état d'ébriété, à la circulation sur la voie de gauche, à la circulation en sens interdit et au dépassement défectueux, précise la DGSN dans un communiqué
• La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a mis en garde les citoyens contre les escrocs utilisant la technique du «Samaoui» pour faire tomber des victimes. La DGSN a d’ailleurs publié une image expliquant les techniques de ces malfaiteurs utilisant le «Samaoui», qui ciblent principalement les femmes. Ils font croire à leurs victimes que tous les biens qu’ils détiennent sont sous l’effet d’une malédiction et leur propose alors de les purifier. La victime superstitieuse acquiesce et lui remet ses bijoux ou son argent.