Mercredi 27 Mars 2019

Revue de presse économique du 27 mars 2019

info bourse actualite marches financiers boursier analyse technique graphique

Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce mercredi : 

L'Economiste : 

• Toutes les filières de l'enseignement supérieur ne garantissent pas une place sur le marché de l'emploi, mais la majorité semble donner satisfaction. C’est ce que révèle la dernière enquête de L’Economiste-Sunergia Etudes. Ainsi, 80% des sondés se disent satisfaits de leur choix de filière. Sur l'échantillon choisi, composé de 1.000 répondants, un tiers justifie d'un parcours supérieur. Parmi cette proportion, seuls 18% avancent être insatisfaits. Cette part correspond peut-être, en partie, aux candidats malheureux du marché de l'emploi.

• Assurance maladie obligatoire et retraite, ces grands dossiers reviennent au-devant de la scène en particulier pour les salariés du privé. Le Comité de gestion et d’étude, émanation du conseil d'administration de la CNSS, vient de tenir une réunion sur ces deux dossiers. Sur l'AMO, le comité examine les possibilités de réduire la part du reste à charge des assurés surtout pour les soins ambulatoires. Le diagnostic réalisé relève une augmentation de 2 points de cette part: elle est passée de 36% en 2012 à 38 en 2017. Pour ce qui est de la réforme du régime de retraite géré par la CNSS, le débat promet d'être chaud entre patronat et syndicats surtout que ce régime pourrait procéder au réajustement de certains paramètres notamment de l'âge de départ à la retraite en l'alignant sur celui en vigueur dans le secteur public, soit 63 ans. Aujourd’hui le Maroc :

• En deux mois seulement, le paysage aérien marocain a franchi la barre de 1,5 million de passagers. Le nombre de voyageurs ayant franchi les postes-frontières des différents aéroports du Maroc s'est établi à fin février à 1.662.296 passagers. Un flux qui s'inscrit en augmentation de 6,43% par rapport à la même période de l'année passée. Se référant au bilan établi par l'Office national des aéroports (ONDA) au titre des deux premiers mois de l'année, le trafic aérien commercial a affiché des évolutions positives dans l'ensemble des aéroports nationaux. 

• Les relations entre le Maroc et la Banque africaine de développement (BAD) se renforcent au fil des ans. En termes de chiffres, plus de 10 milliards de dollars d'investissements ont été effectués par la BAD au Maroc depuis 1970 dans près de 170 initiatives touchant tous les secteurs économiques clés. C’est ce qu'a expliqué Akinwumi Adesina, président de la banque, dans le dernier rapport 2019 élaboré par Oxford Business Group consacré au Maroc. Le soutien apporté par la banque porte également sur le développement humain en mettant l'accent sur l'éducation et la sécurité sociale, en particulier l'élargissement de la couverture de l'assurance-maladie, qui a bénéficié à plus de 12 millions de Marocains. 
Le Matin :

• Le Maroc s’illustre au niveau régional et même international dans le domaine de la transition énergétique. Le Royaume superforme, en effet, la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) et parvient à devancer des pays mieux placés que lui sur l’échelle du développement. Il est ainsi classé 47e, avec un score de 58%, sur 115 pays couverts par la deuxième édition de l’Indice de transition énergétique (ETI) qui vient d’être publié par le Forum économique mondial (WEF).

• L’Agence pour le développement agricole (ADA) entend booster le positionnement des produits du terroir dans les grandes et moyennes surfaces (GMS). Elle planche ainsi sur l’installation de postes de marchandisage dans les réseaux. Leur mission : veiller sur la gestion et la maintenance des linéaires et tous autres emplacements réservés aux produits du terroir issus des coopératives, des groupements d’intérêt économique ou des unions.

L’Opinion :

• Anas Doukkali, ministre de la Santé, a indiqué que son département enregistre près de 30.000 cas de tuberculose chaque année, y compris les nouveaux cas et les cas de rechute. Le taux d'incidence avoisine les 87 cas pour 100.000 habitants, dont la tuberculose pulmonaire représente sa moitié, a précisé Doukkali dans une allocution à l'occasion de la journée mondiale de lutte contre la tuberculose. Cette maladie affecte les jeunes de 15 à 45 ans, a-t-il relevé. Parmi les causes de la propagation de cette maladie figurent les facteurs socio-économiques, notamment les conditions d'habitat, la pauvreté et la malnutrition.

• Nizar Baraka, secrétaire général du PI, a indiqué que 63 % des personnes âgées n'ont pas de retraite ou de pension, ce qui les met dans une situation intenable et nécessite la mise en œuvre rapide de mesures sociales spécifiques dont notamment et prioritairement le registre social national. Baraka, qui s’exprimait lors d’une rencontre à Ksar Lakbir, a dénoncé le favoritisme et le népotisme qui gangrènent la société marocaine, appelant à incruster le processus de démocratisation et le mérite.

Al Bayane :

• Plusieurs accords de coopération ont été signés lors de la 2è session de la Grande Commission mixte de coopération Maroc-Libéria, co-présidée par Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale et son homologue libérien, Gbehzohngar Milton Findley. Le premier accord vise à promouvoir la coopération économique entre les deux pays par la protection des investissements effectués entre eux, alors que le deuxième accord porte sur la suppression réciproque de visas pour les titulaires de passeport diplomatique, de service ou spécial/officiel. Dans le domaine de la formation diplomatique, les deux pays ont aussi conclu un mémorandum de coopération, qui vise à renforcer le partenariat entre les parties à travers la mise en place d’un cadre de coopération en matière de formation des diplomates.

• L’intérêt pour le Maroc de revoir ses accords de libre-échange complet et approfondi (ALECA) n’est plus à démontrer étant donné le déséquilibre de la balance commerciale avec de nombreux pays partenaires. C’est d'ailleurs l'une des recommandations formulées par le PPS dans le cadre de son nouveau mémorandum sur le futur modèle de développement du Maroc. Ces accords n'ont pas donné des résultats satisfaisants dans la mesure où le Maroc continue à importer plus qu'il n'exporte, a indiqué Lotfi El Mrini, membre du comité central du PPS. "Le développement économique a été considéré comme étant du seul ressort du secteur privé, l'Etat n'intervenant donc pas dans la planification", a déploré Abdelouahed Souhail, membre du bureau politique du PPS. Libération :

• Le ministère de la Réforme de l’administration et de la Fonction publique a procédé à la réalisation d’un projet de transcription et de simplification de la procédure d’expropriation pour l’utilité publique. Ce projet s’inscrit dans le cadre du programme d’amélioration des services administratifs les plus utilisés et ayant un impact direct sur la vie quotidienne des citoyens. Il vise la simplification des services administratifs et la consolidation du principe de la transparence au sein des services publics afin d’améliorer le climat des affaires et mieux répondre aux besoins des citoyens. A cet égard, un comité composé des départements concernés par la procédure d’expropriation a été établi pour étudier et analyser profondément et vigoureusement la procédure d’expropriation, et proposer les solutions appropriées pour surmonter tout obstacle ou complexité entravant sa propre application. • L’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE) a organisé, au Rwanda, un forum d’affaires "Invest In Morocco – Kigali Round", en marge de la 7ème édition de l’Africa CEO Forum. Destinée aux investisseurs de premier plan du continent africain, cette rencontre économique de haut niveau visait à promouvoir les opportunités d’investissement qu’offre le marché marocain auprès des chefs d’entreprise du continent. C’est ainsi que plus de 250 hommes d’affaires et décideurs institutionnels ont pris part à Kigali à cette session. La capitale rwandaise est la première étape d’une série de forums d’investissement prévus dans différents marchés stratégiques du continent.
Akhbar Alyaoum : • Alors que les tensions se sont intensifiées entre les syndicats les plus représentatifs et le gouvernement autour du dialogue social, Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, se réunit avec les centrales syndicales en vue de proposer la nouvelle proposition du gouvernement. Dans une déclaration au journal, Abdelkader Zair, secrétaire national de la CDT, a indiqué que cette réunion s’inscrit dans le cadre de la mission d’intermédiation confiée au ministre de l’intérieur par le gouvernement. Il y a deux mois, Laftit avait reçu les centrales syndicales et avait promis de répondre à leurs revendications, et ce, dans les plus brefs délais. Les centrales syndicales avaient refusé la précédente offre du gouvernement, la qualifiant de "faible" et "discriminatoire". • Après les désaccords suscités par les langues d’enseignement et l’alternance linguistique, suite aux discussions autour de la loi-cadre de l’éducation au parlement, les présidents des groupes parlementaires ont tranché sur la langue d’enseignement. Cette solution consensuelle a été prise en présence de Said Amzazi ,ministre de l'Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, et Habib El Malki, président de la Chambre des représentants. Pour Hassan Adili, député PJD, la réunion d’hier a débouché sur un accord sur l’alternance linguistique, mais en incluant un léger amendement à certaines mesures de la vision stratégique de l’éducation et de la formation. Au lieu d’enseigner quelques modules et contenus en langues étrangers, d’autres articles ont été ajoutés. Ce qui a constitué une victoire pour Amzazi. 

Al Ahdat Al Maghribia :

• La fécondité au Maroc a connu une baisse tendancielle depuis le début des années soixante, et ce malgré quelques légères fluctuations, pour se situer autour de 2,38 enfants par femme en 2018, selon le HCP. Elle est passée de 7,20 enfants par femme en 1962 à 3,28 en 1994, à 2,47 en 2004 et à 2,19 en 2010 et a connu une faible hausse, passant à 2,20 enfants par femme en 2014, soit pratiquement une stagnation, indique le HCP dans sa dernière note sur le niveau et la tendance de la fécondité au Maroc. En milieu rural, la fécondité a baissé de 6,91 en 1962 à 4,25 en 1994, ensuite à 3,06 en 2004, puis à 2,70 en 2010 et à 2,55 en 2014, tandis qu'en milieu urbain, elle a baissé respectivement de 7,77 à 2,56, puis 2,05 et 1,80 avant une légère reprise, à 2,01 enfants par femme, enregistrée en 2014, précise la même source. • Après des mois de tensions, le projet de loi-cadre sur l’éducation et la formation a vu le jour lors d’une réunion des groupes parlementaires, qui a duré six heures non-stop. Le projet a été adopté avec quelques amendements, indique, au journal, une source parlementaire, notant que les points de divergences ont été dépassés après l’accord conclu sur l’article 31, objet de discorde. Ce texte permet de diversifier l’offre linguistique dans l’enseignement des matières scientifiques et techniques. Cette réunion a tranché sur l’adoption des langues étrangères pour l’enseignement de quelques matières, notamment scientifiques et techniques, et ce suite à des concessions difficiles des groupes parlementaires du PJD et du PI qui étaient, jusque-là, déterminés à adopter l’arabe comme unique langue d’enseignement dans le système d’éducation et de formation, avec une ouverture sur les langues étrangères vivantes. 

Al Alam : • Au Maroc, la société britannique Sound Energy a annoncé que son puits TE-7 situé dans la licence Tendrara montre une très bonne pression dans le réservoir. Par conséquent, elle indique qu’elle a plus confiance quant à son exploitation qu'auparavant. Cette nouvelle donnée "conforte la compagnie dans son plan de développement dans cette région du Maroc et lui confère une confiance supplémentaire pour l’exploration d’autres puits", a déclaré Sound Energy. Les dernières données de pression mesurées fournissent, en effet, des informations supplémentaires sur l’étendue et la qualité du réservoir du TE-7 • Nizar Baraka, secrétaire général du PI, a indiqué que la situation sociale du Maroc est marquée par la précarité et des tensions. Cet état de fait s’explique par l’absence de dialogue, la faiblesse de la démocratie participative et l'incapacité du gouvernement à résoudre les problèmes sociaux. Le taux de croissance, ces dernières années, qui est passé de 5% à 2,7%, a aggravé davantage les disparités sociales et spatiales au Maroc, a souligné Baraka a souligné lors d’une rencontre du parti à Larache. Al Ittihad Al Ichtiraki :

• L’aide humanitaire d’urgence, envoyée sur Très Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI par le Maroc à la République du Mozambique suite au cyclone Idai qui a frappé récemment ce pays, est arrivée dimanche à la ville de Beira (est). Acheminée au Mozambique à bord de quatre avions des Forces Armées Royales (FAR), cette aide humanitaire de 39 tonnes, composée de tentes (200), de couvertures (2000) et de produits alimentaires de première nécessité, a été remise aux autorités mozambicaines par l’ambassadeur du Maroc à Maputo, Abdelali Rahali. S'exprimant à cette occasion, le ministre mozambicain de l'Agriculture et de la sécurité alimentaire, Higino De Marule, a exprimé ses remerciements et sa reconnaissance à SM le Roi pour ce geste de solidarité à l'égard du peuple du Mozambique suite au cyclone Idai qui a touché plusieurs provinces au centre du pays.

• L’inscription des pèlerins au titre de l’année 1441 de l’Hégire (2020) aura lieu dans la période allant du 1er au 12 avril, a annoncé lundi le ministère des Habous et des Affaires islamiques. Dans un communiqué, le ministère précise que la Commission royale chargée du pèlerinage a prévu deux listes, la première pour les pèlerins désirant être encadrés par le ministère des Habous et des Affaires islamiques et la deuxième pour ceux qui préfèrent passer par les agences de voyages.Ne seront pas retenus, dans cette opération, les citoyens ayant déjà accompli le pèlerinage au cours des dix dernières années, souligne la même source.
Al Massae :

• La décision 693, adoptée lors du 31è Sommet de l'Union Africaine (UA) à Nouakchott en juillet 2018, "replace la question du Sahara marocain dans son cadre idoine, celui des Nations Unies" et "permet, de ce fait, de dépolluer les travaux de l’UA, et d’immuniser l’Union face à toute tentative inappropriée de la dévier du chemin de l’unité et de l’intégration", a affirmé le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, M. Nasser Bourita. Cette décision "contribue, assurément, à installer la sérénité dans les travaux de l’UA sur la question du Sahara marocain", a souligné Bourita à l’ouverture des travaux de la Conférence ministérielle africaine sur l’appui de l’UA au processus politique des Nations Unies sur le différend régional sur le Sahara marocain, précisant qu'il s'agit d'une sérénité à l’échelle de l’UA en consacrant un mandat exclusif de la Troïka, mais également à l’échelle du Continent puisqu'elle rejoint la position de l’écrasante majorité des pays africains qui soutiennent le processus politique au sein des Nations Unies.

• Le ministre de la Santé, Anass Doukkali, a appelé à renforcer le partenariat public-privé (PPP) dans le domaine de la santé pour assurer une répartition géographique équitable. Le but est de constituer un système d'offre de soins complémentaire et coordonné garantissant une répartition géographique équitable sur l'ensemble du territoire national, a-t-il souligné lors d'une table ronde sur le financement des soins de santé en Afrique. A cette occasion, il a fait remarquer que le financement de la santé reste inférieur au seuil critique défini pour la prestation d'une série de services de santé de base. Bayane Alyaoun :

• Mohamed Nabil Benabddallah, secrétaire général du PPS, a souligné la nécessité de mettre en œuvre le rôle des partis et des institutions élues dans la conduite du processus du changement, notamment après l’installation ces dernières années d’un sentiment de défiance des citoyens vis-à-vis de la chose publique. Benabdallah, qui s’exprimait en conférence de presse tenue par le parti pour présenter les grandes lignes de sa conception d’un nouveau modèle du développement, a appelé à rompre définitivement avec les pratiques qui déprécient l’action politique et à adopter une approche politique qui consolide le processus démocratique.

• L'Office chérifien des phosphates (OCP) a réalisé en 2018 un résultat net part du groupe (RNPG) de 5,4 milliards de dirhams (MMDH) en hausse de 19% par rapport à l'année précédente, a annoncé le Groupe OCP. Le chiffre d'affaires a augmenté de 15% pour atteindre 55,9 MMDH, porté essentiellement par la croissance des ventes sur les segments des engrais et de l'acide phosphorique, indique l'OCP, précisant que le chiffre d'affaires des engrais a progressé de 20% et celui de l'acide phosphorique de 39%.

Rissalat Al Oumma :

• Le Bénin appelle à une solution politique au différend autour du Sahara marocain en exprimant son soutien ferme au rôle exclusif de l’Organisation des Nations-Unies (ONU) comme cadre consensuel devant mener au règlement définitif de cette question. Dans un communiqué conjoint publié à l’issue de la 6è session de la Grande Commission mixte de coopération Maroc-Bénin, co-présidée par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale, Nasser Bourita, et son homologue béninois, Aurélien Agbenonci, le Bénin a réitéré sa position constante exprimée lors de la visite royale en 2004 et appelle à une solution politique au différend en exprimant son soutien ferme au rôle exclusif de l’ONU comme cadre consensuel devant mener au règlement définitif de cette question.

• Le Maroc et l'Espagne ont procédé à la signature d'un mémorandum d'entente en vue de renforcer leur coopération judiciaire. Signé par le procureur général du Roi près la Cour de Cassation, chef du ministère public, Mohamed Abdennabaoui, et le procureur général de l’État espagnol, María José Segarra Crespo, cet accord s'inscrit dans le cadre du renforcement du partenariat entre les deux institutions. Ce mémorandum d'entente, qui a pour objectif la consolidation des efforts visant la protection et le renforcement des libertés et des droits de l'Homme, porte également sur l'échange des expériences et d'expertise sur des sujets d’intérêt commun, notamment la lutte contre le crime et le partage d'information en matière d'extradition.

 

Articles qui pourraient vous intéresser

Mercredi 09 Mars 2022

Revue de presse économique du 9 mars 2022

Mardi 01 Mars 2022

Revue de presse économique du 1er mars 2022

Mercredi 23 Fevrier 2022

Revue de presse économique du 23 février 2022

Lundi 21 Fevrier 2022

Revue de presse économique du 21 février 2022

S'inscrire à la Newsletter Boursenews

* indicates required