Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce lundi :
*Le Matin. :
- Le livre scolaire sauvera-t-il enfin les imprimeurs ? Le livre scolaire, c'est 51,5 millions d’ouvrages en circulation et un marché de 1 à 1,5 milliard de dirhams par an. Il assure des milliers d’emplois chez les imprimeurs, éditeurs, importateurs de papier, libraires, papetiers et distributeurs. Une bonne partie de cette manne, entre 50 et 60%, échappe toutefois à l’industrie locale en raison de la sous-traitance à l’étranger, essentiellement en Espagne et Italie. Mais cette année, assure le ministère de l’Éducation nationale, les éditeurs n’auraient plus de raisons d’imprimer hors frontières : les délais accordés sont suffisamment longs. Une aubaine pour les imprimeurs de la place qui voient dans le livre scolaire un relais de croissance. Pourvu que les maisons d’édition jouent le jeu.
- Le gouvernement planche sur l’activation de "Cap compétences accélération industrielle". Ce dispositif a pour objectif d’offrir un accompagnement individualisé aux entreprises industrielles afin de répondre à leurs besoins en ressources humaines qualifiées. Sa mise en œuvre est confiée par le ministère de l’Industrie à Maroc PME, l’agence chargée de la promotion de la PME, en partenariat avec l'Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (ANAPEC) ainsi que l'Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT). À cet effet, une convention-cadre a été élaborée précisant les engagements de chaque partie prenante pour la mise en œuvre de cette initiative. Cette dernière s’inscrit dans le cadre du plan d’accélération industrielle et cible en particulier les entreprises ayant bénéficié du programme d’appui de Maroc PME.
*Aujourd’hui le Maroc. :
- Programme chargé pour les futurs appelés au service militaire dans sa nouvelle version. C’est en tout cas ce que promet l’inspection générale des FAR au vu des explications détaillées dans un long document publié récemment dans la revue interne. Ainsi les FAR ont d’ores et déjà préparé trois centres de formation flambant neufs à Kasbat Tadla, El Hajeb et une troisième en zone Sud pour accueillir les contingents de jeunes dans de bonnes conditions auxquels s’ajoute une annexe spécialement dédiée au personnel féminin. Le service militaire se déroulera en deux temps. Durant les quatre premiers mois, les appelés suivront une formation commune de base qui comportera une instruction militaire (règlement militaire, discipline générale, éducation physique et sportive) et une formation générale (éducationnelle et civique, histoire militaire). A l’issue de ces quatre mois, l’appelé recevra une affectation dans une unité pour suivre une formation spécialisée.
- La Fondation Mohammed VI de promotion des œuvres sociales de l’éducation-formation a démarré sa campagne de prévention du diabète et du cancer parmi les membres de l’éducation-formation au titre de l’année 2019. La première opération qui a eu lieu entre le 21 et le 24 février 2019 a ciblé près de 800 personnes dans la région du Souss-Massa. Une équipe médicale et paramédicale a été mobilisée pour effectuer les tests de dépistage du diabète et de sensibilisation du cancer du sein et du col de l’utérus à Taroudant et environs les 21 et 22 février au Centre provincial des formations et des conférences Souss Aalima. Parallèlement, des sessions d’information et d’échange ont été animées par des managers de la Fondation pour renseigner les adhérents sur les prestations sociales qui leur sont offertes.
*L’Economiste. :
- Les modalités d’application d’un droit de timbre proportionnel de 0,25% sur les transactions réglées en espèces continuent de faire parler d’elles. Les dispositions introduites par la loi de Finances et expliquées par la circulaire des Impôts donnent encore du fil à retordre aux contribuables assujettis. Si bien que l’administration fiscale a diffusé une note de service en date du 21 février sur les modalités d’application de l’exonération des médicaments. La circulaire des impôts précise que lorsque les ventes des produits pharmaceutiques non médicamenteux n’ont qu’un caractère accessoire par rapport à celles des médicamentes, elles peuvent bénéficier du même régime réservé en matière de droits de timbre aux médicaments.
- Une remise en cause dans le traitement des délais de paiement par les entreprises et établissements publics est activée. Un accompagnement spécifique est assuré pour celles qui engagent des investissements importants et qui ont cumulé des arriérés au cours des dernières années mettant à l’agonie l’écosystème qui tourne autour. Aujourd’hui, les finances sont dans une logique de structuration des budgets et comptent intégrer des engagements sur les délais de paiement dans les contrats-programme. L’informatisation des paieries est en cours et une réflexion sur la dématérialisation totale du processus de passation des marchés et de règlement des fournisseurs est lancée.
*L’Opinion. :
- Nizar Baraka, secrétaire général du parti de l’Istiqlal, a affirmé que la confiance est une condition sine qua non de la stabilité sociale d’un pays et de la solidité de son tissu productif et joue donc un rôle déterminant comme stimulant de la productivité, de la croissance économique et de l’augmentation de son PIB. La conjonction de facteurs, tels que l’investissement, la consommation interne et l’exportation sont essentiels pour assurer la croissance. Divers études et recherches attestent que le capital social est un facteur attractif d’investissements et pourvoyeur d’opportunité d’emploi, a-t-il estimé lors d’une rencontre sur "la confiance, moteur essentiel du développement économique du Maroc".
- La production nationale de l'énergie électrique a enregistré une amélioration de 8,2% en 2018 après +3,4% un an auparavant, selon la Direction des études et des prévisions financières (DEPF), relevant du ministère de l'Économie et des Finances. Cette performance est due principalement à la bonne tenue de la production privée (+8,9%) et celle des projets développés dans le cadre de la loi 13-09 relative aux énergies renouvelables, précise la DEPF dans sa note de conjoncture de février 2019.
*Al Bayane. :
- La stratégie nationale de la sécurité routière 2017-2026 a fixé l'objectif de réduire de moitié le nombre des accidents de la route par rapport au niveau actuel. Cette stratégie intervient pour consolider les acquis cumulés et renforcer le volet de sensibilisation, d’autant que l'élément humain est responsable de 90% des accidents de la circulation, a affirmé Abdelkader Amara, ministre de l’équipement, du transport, de la logistique et de l’eau, qui s’exprimait lors d’un forum des moniteurs d’auto-écoles dans la région de Souss-Massa. Pour atteindre les objectifs assignés de la stratégie, il est nécessaire de focaliser les efforts de l'ensemble des partenaires sur les enjeux stratégiques qui vont nous permettre d’enregistrer les meilleurs résultats, a-t-il dit.
- Après avoir menacé à plusieurs reprises de plafonner unilatéralement les marges bénéficiaires des carburants au cas où les prix continueraient à flamber, Lahcen Daoudi, ministre délégué chargé des affaires générales de la gouvernance, ne passera finalement pas à l’acte avant d’avoir trouvé un accord avec les pétroliers. Le département de Daoudi veut réduire les bénéfices à moins de 70 centimes par litre tandis que le Groupement des pétroliers du Maroc (GPM) propose une marge minimale de 1,40 DH le litre (0,45 DH pour les détaillants et 0,65 DH pour les distributeurs). Les représentants des stations-services réclament quant à eux une marge de 70 centimes. Le gouvernement est décidé d’agir depuis que la marge dépasse 2,13 DH par litre. Le plafonnement pourrait se faire sur le modèle belge.
*Libération. :
- Le trafic portuaire global est passé de 134,9 millions de tonnes en 2017 à 137,5 millions de tonnes en 2018, soit une hausse de 1,9%, selon les dernières données du ministère de l'Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau. Cette hausse est attribuable à l’accroissement aussi bien du volume des importations (+2,62%) que du transbordement (+3,8%), tandis que le volume des exportations a légèrement baissé de 0,9%, souligne le ministère dans une synthèse sur l'activité des ports du Maroc en 2018. La répartition de ce trafic reste marquée par une prédominance des importations qui ont représenté 43% du trafic global, suivies des exportations (27%), du transbordement (27%) et du cabotage (3%).
- En dépit d’un contexte mouvementé, la résilience de l’économie marocaine n’a pas faibli au terme de l’année 2018, si l’on en croit la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) qui fait état d’une bonne tenue de l’activité économique nationale. Ainsi, selon ce département relevant du ministère de l’Economie et des Finances, l'année 2018 a été marquée par des baromètres conjoncturels favorables, tant au niveau de l’offre que de la demande. La DEPF a relevé notamment la bonne tenue des activités primaires, en relation, notamment, avec la consolidation de la valeur ajoutée agricole et la reprise du secteur de la pêche.
*Akhbar Alyaoum. :
- Miloudi Moukharik, secrétaire général de l'UMT a critiqué encore une fois la performance du gouvernement qui, selon lui, a mené une campagne jugée hostile contre les salariés. Le patronat, à son tour, n’a pas échappé à son diatribe. Mokharik, qui présidait le 21 congrès de l’union régionale des syndicats sectoriels, affiliée à la centrale syndicale de la région Fès-Meknès, a également reproché aux entreprises d’avoir, en collusion avec les autorités gouvernementales, attenté aux libertés syndicales. L’offre gouvernementale ne serait acceptée que si elle englobait les secteurs public et privé ainsi que les collectivités territoriales, a dit le secrétaire général de l’UMT, qui n’a pas caché sa crainte de se retrouver devant une impasse.
- Le partie de l'Union constitutionnelle (UC) a menacé de rompre l’alliance avec le parti du Rassemblement national des indépendants (RNI), selon des sources syndicales. Ainsi, l'UC se prépare à une session extraordinaire de son conseil national, pour évaluer l’alliance avec le RNI et prendre les mesures qui s’imposent. *Al Ahdath Al Maghribia. :
- Le bureau politique du RNI s’est réuni à Dakhla où il a rendu public un communiqué contre le chef de la coalition, Saâd Dine El Otmani. Le RNI a fustigé la position du PJD vis-à-vis de l’enseignement des langues étrangères et certaines réalisations sociales. Le RNI a regretté la clôture de la session parlementaire sans avoir voté le projet de loi-cadre relatif au système d’éducation et de formation, notant que le parti défendra en toute responsabilité l’enseignement des matières scientifiques en langue étrangère en vue de garantir la qualité de l’enseignement et mettre les différentes couches sociales marocaines sur un même pied d’égalité.
- Une population de 1,5 millions de Marocains est atteinte de maladies rares, estiment des spécialistes. L’absence d’une stratégie nationale de lutte contre les maladies rares se révèle une cause principale de l’augmentation du nombre de patients et du dépistage de nouveaux cas de maladies rares, selon des médecins.
*Al Alam. :
- Les cliniques privées au Maroc menacent d’arrêter d’accepter les malades disposant de la couverture médicale. Cette démarche provoque des remous parmi les Marocains, qui estiment que cette décision nuit à leurs intérêts et affecte directement les malades, dont les femmes enceintes. L’association nationale des cliniques privées réclament une révision de la tarification nationale et un respect de la convention signée depuis 2006, selon des sources de cette association.
- Les Marocains en tête des migrants irréguliers en Europe ? Quelque 13.269 Marocains sont entrés illégalement en Europe en 2018, soit 9% des 150.111 migrants illégaux recensés en 2018 par l’agence européenne de garde-frontière et de garde-côtes "Frontex".
*Al Ittihad Al Ichtiraki. :
- "Les troisièmes Assises nationales sur la fiscalité : Attentes et perspectives" a été le thème de la rencontre-débat annuelle de la Confédération générale des Entreprises du Maroc (CGEM)-section Marrakech-Safi, organisée vendredi soir dans la cité ocre. Intervenant à cette occasion, le président régional de la CGEM-Marrakech-Safi, Youssef Mouhyi, a indiqué que cette rencontre régionale, la première du genre, ambitionne d’initier la réflexion et le débat d’idées autour de cette thématique d’une extrême importance pour l’économie nationale, en vue de déterminer et traiter les attentes et les propositions des différentes composantes sectorielles et territoriales de la Confédération, et d’en faire ainsi la base de sa feuille de route pour une participation efficiente à ces Assises prévues les 3 et 4 mai prochains à Rabat.
- Une convention de coopération technique pour le renforcement des capacités de la pêche artisanale nationale a été signée entre le ministère de l'Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts et l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). Cette assistance technique, qui s'inscrit dans le cadre du programme de coopération technique de la FAO, vise le renforcement du rôle des organisations professionnelles de la pêche artisanale et contribuera à l’amélioration de leurs capacités techniques et managériales, notamment en matière de respect des pratiques d’une pêche responsable.
*Rissalat Al Oumma. :
- Son Altesse Royale le Prince Héritier Moulay El Hassan a reçu, samedi au Palais des Hôtes à Rabat, le Prince Harry d'Angleterre, duc de Sussex et son épouse la princesse Meghan Markle, duchesse de Sussex, qui effectuent une visite dans le Royaume. A leur arrivée au Palais des Hôtes, le Prince Harry et son épouse ont passé en revue un détachement de la Garde Royale qui rendait les honneurs, avant d'être conviés à la traditionnelle cérémonie d'offrande de lait et de dattes.
- Le gouvernement est déterminé à garantir la réussite de la Stratégie nationale de développement durable (SNDD), vu son impact positif sur les citoyens et sur l'environnement, a indiqué le chef du gouvernement, Saâd Dine El Otmani, appelant toutes les parties concernées à adhérer à la mise en œuvre de ce plan national. Outre son engagement dans la mise en œuvre de la SNDD, le Maroc s'attache également à concrétiser ses engagements internationaux relatifs aux objectifs de développement durable 2015-2030, a-t-il souligné à l'ouverture des travaux du comité stratégique de développement durable.
*Al Massae. :
- Le directeur général de l'ONEE a lancé un cri de secours au chef du gouvernement et aux ministres de l’Intérieur, des Finances et de l’Energie, mettant en garde contre les énormes pertes infligées à l’ONEE par le vol d’électricité, estimées à plus de 43 milliards de centimes. Il a jugé impératif de combattre ce vol et la dégradation des installations électriques et assurer la protection des employés de l’ONEE, qui ont subi des violences physiques. La réactivité du ministère public n’a pas tardé. Son président, Mohamed Abdennabaoui, a envoyé une note aux procureurs généraux du Roi près les cours d’appel, ainsi qu’aux procureurs du Roi près les tribunaux, leur demandant d’agir avec fermeté contre tous ceux qui tentent de voler de l’électricité.
- L’indice des prix à la consommation a connu, au cours du mois de janvier 2019, une baisse de 0,3% par rapport au mois précédent. Cette variation est le résultat de la baisse de 0,5% de l’indice des produits alimentaires et de 0,2% de l’indice des produits non alimentaires. Les baisses des produits alimentaires observées entre décembre 2018 et janvier 2019 concernent principalement les « fruits » et les "huiles et graisses" avec 3,0%, les " légumes" avec 2,8%, les "viandes" avec 1,0% et le "lait, fromage et œufs" avec 0,2%, explique le HCP dans une note sur l’indice des prix à la consommation (IPC) du mois de Janvier 2019.
*Bayane Alyaoum. :
- Le comité stratégique de développement durable, réuni ce vendredi sous la présidence du chef du gouvernement Saâd Dine El Otmani, a adopté la révision du décret portant sa création pour comprendre des représentants des régions, du secteur privé, de la société civile et des établissements publics œuvrant dans ce domaine. La réunion du comité a été sanctionnée par plusieurs recommandations portant sur la nécessité de renforcer la présence des concepts du développement durable dans le système de l'éducation, de l'enseignement et de la formation.
- La Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale (CNOPS) a indiqué avoir traité, en concertation avec les mutuelles, un total de 57 millions de dossiers de maladie de 2005 à 2018, soit une moyenne annuelle de plus de 5 millions de dossiers. Lors de son 19ème conseil d'administration, la CNOPS a payé durant cette période 46 milliards de dirhams (MMDH), dont 21 milliards aux producteurs de soins dans le cadre du tiers payant, et 25 milliards en tant que remboursements directs aux assurés, indique un communiqué de l'organisme.