Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce vendredi :
*Le Matin. :
- Un nouveau mémorandum visant l'amélioration et le renforcement de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption vient d’être présenté par le président de l'Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption, Mohamed Bachir Rachdi, lors de la deuxième réunion de la Commission nationale de lutte contre la corruption tenue le 15 février dernier à Rabat. Ce mémorandum portait sur la révision des objectifs de la Stratégie de lutte contre la corruption pour l’année 2019 ainsi que les programmes transversaux prévus dans le cadre de cette feuille de route, dans le sens de donner la priorité aux projets ayant des retombées directes sur la vie des citoyens et de l’entreprise.
- Le Conseil de gouvernement a adopté le projet de décret n° 2.18.136 relatif au soutien à la presse, à l'édition, à l’imprimerie et à la distribution. Présenté par le ministre de la Culture et de la communication, Mohamed Laaraj, ce projet de décret vise à fixer le cadre juridique et institutionnel du système de ce soutien sur la base des principes de gouvernance, de transparence, d'égalité des chances et d'objectivité, indique un communiqué du ministère. Il s'agit d'un système de soutien qui se veut diversifié, efficace et contractuel destiné à améliorer le rendement professionnel des organes de presse qui sont en situation juridique et fiscale correcte, selon la même source.
*Aujourd’hui le Maroc. :
- La réforme de la CNOPS se transforme en un véritable casse-tête chinois pour le gouvernement. Et pour cause. Les finances de la Caisse donnent des signes inquiétants pour leur avenir en raison des déficits constatés durant les derniers exercices. Si l’adoption du décret-loi transformant la CNOPS d’un groupement de mutuelles en une seule caisse publique, baptisée Caisse marocaine de l’assurance-maladie (CMAM) était un pas important, certaines sources expliquent que le plus difficile reste à venir pour le gouvernement. Le décret-loi remplaçant la CNOPS par la CMAM, était une première étape permettant de faciliter la prise par la suite de décisions liées notamment aux cotisations. Il faut dire qu’au regard de la situation actuelle, une révision des cotisations en plus de leur déplafonnement à l’instar de ce qui est en vigueur à la CNSS, sont inévitables.
- Le secteur de la pêche ne cesse de se développer tant au niveau de la production qu’au niveau de l’exportation ou de l’investissement, a affirmé Aziz Akhannouch, ministre de l'Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, à l’ouverture du Salon Halieutis. La production des produits de la mer a enregistré en volume 1.371.000 tonnes débarquées en 2018, avec une croissance annuelle moyenne de 2,3% sur la période 2010-2018. Aujourd’hui, la production halieutique représente 83% de l’objectif fixé par Halieutis pour 2020 (1.660.000 tonnes), ce qui est considéré comme une grande réalisation pour ce programme.
*L’Economiste. :
- Le transport de marchandises dangereuses n’est toujours pas réglementé. En effet, les textes d’application de la loi 30-05 n’ont pas été publiés 8 ans après la publication de la loi. Le cabinet qui avait été mandaté par l’ancien ministre du Transport, Karim Ghellab, a bien élaboré tous les textes. Mais les ministres qui se sont succédé ne les ont toujours pas sortis de leurs tiroirs. Conséquence : De nombreux véhicules sont à l’origine de graves accidents avec des implications sur les vies humaines et l’environnement.
- Obligation de résultats, collecte de nuit, sensibilisation des citoyens, contrôle et suivi GPS…Les élus de Casablanca promettent une nouvelle ère pour la collecte des déchets. Mohammed Haddadi, 3ème vice-président du maire de Casablanca, en charge de la propreté, s’est félicité de la conclusion des contrats de gestion déléguée après plus d’un an et demi d’âpres négociations. « Nous nous nous excusons auprès des Casablancais pour cette transition difficile, mais nous avons préféré prendre le temps pour conclure des contrats bien ficelés », a-t-il expliqué. Il a d’ailleurs salué l’engagement du ministère de l’Intérieur pour la réussite de cette opération, notamment en finançant cette période transitoire.
*L’Opinion. :
- La CGEM a signé un protocole d’entente visant à consolider et développer le système national de garantie et de financement au profit des TPME. Ce protocole d’entente s’inscrit dans le cadre de la simplification de l’offre de la Caisse centrale de garantie (CCG) ciblant les TPME tout en apportant des réponses concrètes à des obstacles qui limitent leur accès au financement, indique un communiqué de la CGEM. L’engagement de la CGEM dans le cadre de cet accord, fait partie des nombreuses actions entreprises par la Confédération pour sortir les TPME des problèmes de trésorerie, dont le remboursement de la TVA, la réduction des délais et arriérés de paiement et la mise en place d’outils de garantie et de soutien.
- Le nombre d'actifs sur le marché de travail marocain s'est élevé à 11.979.000 en 2018 (10.811.000 pourvues d'un emploi et 1.168.000 en chômage), selon le HCP. Selon les résultats de l'enquête nationale sur l’emploi, la population âgée de 15 ans et plus a atteint, en 2018, 25.950.000 personnes, 11.979.000 sont des actifs et 13.970.000 en dehors du marché de travail, indique le HCP dans une note relative aux principales caractéristiques de la population active occupée en 2018.
*Al Bayane.
- Nabil Benabdallah, secrétaire général du PPS, a souligné que des inégalités sociales et l’absence de cohésion sociale minent la société, appelant les différentes parties au travail, puisque, a-t-il dit, le développement ne demande pas uniquement une décision politique, mais aussi des politiques de création de richesses afin de trouver « ce qu’il faut répartir ». Le Maroc a besoin d’un taux de croissance de 6% pour pouvoir créer des richesses. Pour le réaliser, il va falloir passer à la vitesse supérieure, investir dans les énergies renouvelables et l’économie verte, a-t-il dit lors d’une conférence de « l’Université citoyenne », initiée par la Fondation HEM.
- Côté marchés publics, l’année 2019 s’annonce bien chargée pour le secteur du BTP. Les investissements prévus dans ce secteur dépassent les 40 milliards de DH. Ils concernent les différentes branches du BTP, sachant que la plus grosse enveloppe va au secteur routier et autoroutier avec plus de 13,8 milliards de DH. Les projets d’investissements dans le secteur portuaire et maritime totalisent 12,76 milliards de DH, tandis que les équipements publics absorbent 7,04 milliards de DH. Le secteur ferroviaire s’accapare pour sa part 1,12 milliard d’investissements, suivi du secteur de la logistique avec 74 millions de dirhams, du transport et sécurité routière (73 millions de DH).
*Libération. :
- Le président de l'organisation patronale espagnole (CEOE), Antonio Garamendi, a souligné la complémentarité des économies marocaine et espagnole, favorisée par l'implantation de plus en plus croissante au Maroc de centres de production dans plusieurs secteurs d'activité. "La présence croissante de centres de production au Maroc et leur insertion dans les chaînes de valeur mondiales favorise la complémentarité entre les économies marocaine et espagnole, renforçant ainsi leurs avantages comparatifs respectifs et la création de richesse dans les deux rives du Détroit", a-t-il dit. Pour continuer à promouvoir ce modèle de complémentarité entre les deux économies, l’Espagne et le Maroc sont appelés à poursuivre leur consolidation en tant que plates-formes d’accès à leurs continents respectifs.
- Les participants au 4ème Forum parlementaire sur la justice sociale ont appelé à l'instauration d’un système intégré et harmonieux de protection sociale destiné notamment aux catégories vulnérables, dans le respect des principes de justice, d’efficacité et de transparence. Dans leurs recommandations à l'issue des travaux du forum organisé par la Chambre des conseillers, sous le Haut patronage de S.M le Roi Mohammed VI, les intervenants ont aussi plaidé pour une refonte globale du système de protection sociale et l’évaluation de son efficacité et de son impact sur les catégories les plus démunies et vulnérables, en vue d'élargir l'éventail des bénéficiaires et d’améliorer sa performance.
*Akhbar Alyaoum. :
- La récente nomination de 33 délégués provinciaux du ministère de la Santé a ravivé les tensions entre les professionnels du secteur, qui ont reproché à Anass Doukkali, ministre de la Santé, de concéder des avantages par pure faveur afin d'assurer le silence et le soutien de certains partis lors des échéances électorales. Abdelkader Terfai, secrétaire général du syndicat national de la Santé, affilié à la CDT, a indiqué que "ce qui se passe aujourd’hui au ministère de la Santé est une première dans l’histoire, qu’il s’agisse du mode de gestion, de la nomination des responsables, ou le fait d’introduire, au préjudice des critères de compétence, d’expérience et de formation, des éléments qui n’ont rien à voir avec le secteur, sauf leur appartenance au parti du ministre".
- Le montant des cotisations et des contributions collectées par les régimes de retraite de base a progressé de 5,8% à 45,1 milliards de dirhams (MMDH) en 2017, selon l'Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (ACAPS). Ces cotisations et contributions, qui ont constitué 73,6% du total de leurs ressources, ont enregistré une augmentation annuelle moyenne de 7% sur la période 2013-2017, souligne l'ACAPS dans son rapport sur le secteur de la prévoyance sociale au titre de 2017. Entre 2016 et 2017, le montant de ces cotisations et contributions est passé ainsi de 42,6 à 45,1 milliards de dirhams, relève le rapport, précisant que la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et la Caisse marocaine des retraites - régime des pensions civiles (CMR-RPC), ont collecté respectivement 52,1% et 41,4% de ces cotisations et contributions contre seulement 5,9% pour le Régime collectif d'allocation de retraite – régime général (RCAR-RG) et 0,7% pour les régimes spéciaux.
*Al Ahdat Al Maghribia. :
- Le ministère de l'Industrie, de l'investissement, du commerce et de l'économie numérique a pris, depuis le 23 janvier 2019, des mesures exceptionnelles relatives au contrôle des couches bébés juste après l'alerte européenne donnée sur les risques que présenteraient certaines substances contenues dans les couches pour bébé. A cet effet, les services du ministère vont procéder au prélèvement systématique d'échantillons sur toute importation de couches bébés en vue de les analyser par les laboratoires agréés pour s'assurer de leur sécurité, a indiqué le ministère dans un communiqué. Ces produits sont soumis à une procédure de contrôle renforcée depuis 2004 par les services de contrôle du ministère, compte tenu de la vulnérabilité des utilisateurs, a ajouté la même source.
- La compagnie d’exploration britannique, Sound Energy, a mis à jour les prévisions relatives au potentiel du puits TE-10 dans le Grand Tendrara (Oriental). Ainsi, Sound Energy parle désormais d’un réservoir maximum de 1,54 milliards de pieds cubes de gaz. « Ces prévisions peuvent être véridiques, mais ne seront confirmées que par des bureaux internationaux certifiés. Les institutions internationales ont approuvé seulement 0,5 milliard de pieds cubes de gaz, une donnée qui ne fait pas du Maroc un pays producteur du gaz », affirme un expert marocain.
*Al Alam.:
- La clôture de la session d’automne de la deuxième année législative du parlement marocain a été dominée par des divergences de vues entre les différentes parties de la Chambre des représentants autour du projet de loi-cadre de l’éducation et de la formation, qui sera transmis de la Commission de l'enseignement, de la culture et de la communication à une commission technique "opaque", qui serait chargée de trouver une issue aux désaccords. Le bilan de cette session était en deçà des attentes, car de nombreux ministres, représentants et conseillers parlementaires manquaient souvent aux séances des questions orales. - Le Secrétariat d'Etat chargé du transport a distribué jeudi 21 février aux services de la Gendarmerie royale et de la Sureté nationale, 280 radars mobiles intelligents pour contrôler les vitesses des véhicules. Ces radars sont des Trucam LTI 20/20, indique un communiqué. Contrairement aux radars traditionnels, ces radars permettront de contrôler la vitesse avant l'arrivée des véhicules et après dépassement des radars. *Al Ittihad Al Ichtiraki. :
- Le gouvernement marocain a pris connaissance avec "grand étonnement" de l'avis émis par le Groupe de travail sur la détention arbitraire (GTDA) au sujet de l'affaire Taoufik Bouachrine, a affirmé Mohamed Aujjar, le ministre de la Justice. Aujjar a souligné que l'étonnement du gouvernement "émane de notre forte croyance en l'importance des mécanismes des Nations unies dans le domaine des droits de l'Homme et de la coopération avec ces mécanismes". Dans le cas précis de cette affaire et malgré l'interaction positive et la coopération spontanée du gouvernement à l'égard de la correspondance du GTDA, en lui fournissant les données et observations requises au sujet de la plainte objet de ce dossier, le gouvernement a été surpris par la démarche du groupe qui a émis son avis "sans nous laisser l'opportunité de présenter les données sur les observations complémentaires, alors que les mécanismes de travail du groupe prévoient la possibilité de demander au gouvernement des éclaircissements supplémentaires", a-t-il expliqué.
- Le front syndical de la Samir a jugé nécessaire que la raffinerie marocaine reprenne immédiatement. Il s’agit de l’unique solution qui puisse assurer les besoins marocaines en matière de carburants et de dérivés pétroliers et sauver en conséquence les consommateurs et l’économie nationale des ententes et pratiques anticoncurrentielles.