Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce vendredi :
Le Matin :
• Sa Majesté le Roi Mohammed VI a présidé jeudi à la plateforme industrielle intégrée "Atlantic Free Zone", dans la commune d'Amer Saflia (province de Kénitra), la cérémonie d'inauguration de l'écosystème du Groupe français "PSA" au Maroc, un projet qui stimule le développement du secteur national de l'automobile et illustre l'excellence du "Made in Morocco". Le Souverain a, à cette occasion, procédé à l'inauguration de la nouvelle usine du Groupe PSA, d'une capacité de production annuelle de 100.000 véhicules et moteurs associés, et au lancement des travaux d'extension de ce complexe industriel de dernière génération, dont la capacité de production sera doublée avant même 2023 - date prévue pour la réalisation de cet objectif - et qui générera, à terme, 4.000 postes d'emplois.
• Les banques marocaines ont accordé près de 2 milliards de DH, entre 2016 et 2018, pour des investissements privés de taille humaine dans l’efficacité énergétique. Ce montant inclut 1,1 milliard de DH financés à travers le programme MorSEFF, la ligne de financement de l’énergie durable au Maroc initiée par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD). Cette dernière, a dévoilé lors d’une conférence sur les mécanismes de financement de l’énergie durable qu’elle planche sur une nouvelle ligne de crédit vert dédié au transport.
L’Economiste :
• Le secteur des énergies vertes entame une deuxième vague plus subtile qui demande plus de sophistication. A ce titre, plusieurs leviers importants sont à déployer en vue de réussir cette mutation, notamment vaincre l'obstacle de l'intermittence. L’introduction d'autres technologies... Mais surtout, une gestion plus intelligente des réseaux et plus fine de la prédiction de production et de la consommation. Le pari est de réussir la décentralisation de la production qui aura pour effet de renforcer la productivité. « Il faut une forte attention sur le volet du financement. Les questions liées au financement vont être centrales pour réussir cette mutation vers le renforcement de la production décentralisée», souligne Said El Hadi, président de la Commission nouvelle économie Climat à la CGEM.
• Nouveau rappel de la Direction générale des impôts sur l'Identifiant commun de l'entreprise (ICE). L'ICE est connu pour avoir suscité beaucoup d’inquiétudes surtout chez les commerçants au point de provoquer une série de grèves au mois de janvier. Les vendeurs, qui réalisent moins de 1 million de DH de chiffre d'affaires, ne sont pas tenus d'exiger de leurs clients un ICE. La mention de l'ICE reste néanmoins obligatoire pour les clients qui exercent une activité professionnelle. A condition qu'ils soient soumis au régime de la comptabilité et que la facture constitue une pièce justificative régulière de leurs achats.
Aujourd’hui le Maroc :
• Les recettes de l'Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie (ANCFCC) ont marqué une hausse de 20% en 2018. L’établissement des titres fonciers a, pour sa part, grimpé de 8% par rapport à l'exercice précédent. Une performance qui a été soulignée par Karim Tajmouati, directeur général de l'ANCFCC, et ce lors du conseil d'administration de l'agence. Par ailleurs, l'exercice 2018 a été marqué par une importante progression des titres fonciers dans le monde rural. Karim Tajmouati relève dans ce sens une hausse de 13% comparé à une année auparavant. L’agence a mené durant 2018 des projets structurants, notamment la dématérialisation des procédures et des échanges avec les usagers et les partenaires professionnels de l'agence, le développement du nouveau système d'information, ainsi que la refonte du système d'archivage.
• La CGEM et la Banque africaine de développement (BAD) signeront aujourd’hui un accord marquant ainsi le début d'un nouveau chapitre de leurs relations. La banque africaine accordera à la Confédération un don visant ainsi à consolider l'intégration régionale du Maroc en Afrique. En effet, la BAD n'a jusque-là jamais octroyé de don à un secteur privé. Cet appui financier dont le chiffre sera révélé aujourd'hui, permettra à la CGEM de concrétiser un certain nombre de projets orientés Afrique. Il s'agit, entre autres, d'élaborer une cartographie des échanges économiques et commerciaux africains. Une étude qui mettra en exergue les avantages import et export par pays.
L’Opinion :
• Deux accords de financement d'une valeur de 2,27 milliards de dirhams (MMDH) ont été signés entre le gouvernement du Maroc et le Fonds arabe pour le développement économique et social (FADES). Les prêts visent à contribuer au financement du projet de surélévation du barrage Mohammed V dans la région de l'Oriental et du projet de réalisation de la voie express de contournement de la ville de Laayoune. Le projet de surélévation du barrage Mohammed V contribuera à l’amélioration de la régulation des eaux de l’Oued Moulouya et compensera la faible capacité de stockage du barrage. Quant au projet de réalisation de la voie express de la ville de Laayoune, il constitue un maillon de l’axe routier Tiznit-Laayoune-Dakhla qui est en cours de réalisation dans le cadre de la mise en œuvre du modèle de développement des provinces du Sud du Royaume.
• Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi de Finances 2019, le Maroc a décidé de procéder à la cession de 8% de sa participation détenue dans le capital de la société Itissalat AI-Maghrib. Cette cession s’opère à travers deux cessions de blocs d'actions, avant fin juin 2019, auprès d'investisseurs institutionnels de droit marocain (caisses de retraite, compagnies d'assurances et banques) de 52 745 700 actions représentant 6% du capital de la société Itissalat Al-Maghrib au prix de 127 DH par action et une offre de vente au public sur le marché boursier marocain de 17 581 900 actions représentant 2% du capital de la société Itissalat Al- Maghrib.
Al Bayane :
• Marcos Bonturi, directeur de la Gouvernance publique au sein de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a souligné que le Maroc est considéré comme "un partenaire stratégique" pour l'OCDE dans le domaine de la gouvernance publique et l'amélioration des services publics. Lors d’une conférence conjointe entre l'OCDE et l'UE sur la gouvernance publique au Maroc, Bonturi a souligné qu'il existe une relation étroite de coopération et de confiance entre l'Organisation et le Maroc, permettant à l'organisation d'accompagner le Royaume dans la mise en œuvre de la vision gouvernementale qui vise à réformer l'administration publique afin de la rendre plus efficace, transparente et ouverte. Concernant les résultats de l’étude sur la prestation de services administratifs au Maroc, Bonturi a estimé que ceux-ci contribueront aux efforts de réforme de l'administration marocaine.
• "Il est grand temps pour la communauté internationale de reconnaître pleinement les nombreux abus en cours dans les camps de Tindouf et d’agir rapidement pour mettre fin à ces violations des droits humains par le polisario contre des populations séquestrées contre leur gré", a dénoncé Zoubida Souad Kriska, acteur associatif marocain aux Etats-Unis, lors de la réunion du Comité des 24 des Nations-Unies. "Cette population, qui est sous siège militaire, doit être autorisée à retourner librement à la mère patrie, le Maroc", a-t-elle dit, faisant observer que les milices armées du polisario contrôlent les quatre camps de Tindouf en les isolant les uns des autres et en les encerclant par des bases militaires.
Libération :
• Le ministre délégué chargé de la Réforme de l'administration et de la Fonction publique, Mohammed Benabdelkader, a réaffirmé l'importance accordée par le gouvernement à la politique d’amélioration de la qualité des services offerts aux citoyens. « Cette politique réformatrice est pour le gouvernement la garantie essentielle pour le renforcement de la confiance des citoyennes et citoyens dans l’administration publique, et ce à travers les programmes et les actions menés, dont les axes principaux résident dans l’amélioration de l’accueil, de la communication publique, de l’information, de l’orientation au profit des usagers, ainsi que le traitement de leurs doléances et la simplification des procédures administratives, l’objectif étant de disposer d’une administration moderne capable d’accompagner et de renforcer la compétitivité de l’économie nationale », a déclaré Benabdelkader lors de la conférence conjointe OCDE-UE sur la gouvernance publique au Maroc.
• Le Conseil de Bank Al-Maghrib (BAM) a décidé de maintenir inchangé le taux directeur à 2,25% au terme de sa deuxième session de l'année 2019. Sur la base de l'évaluation, notamment des prévisions à moyen terme de l'inflation, de la croissance, des comptes extérieurs, des conditions monétaires et des finances publiques, le Conseil de BAM a jugé que le niveau actuel du taux directeur reste approprié. Le Conseil de BAM a également noté que l’inflation a été faible au cours des quatre premiers mois de 2019, avec une diminution en glissement annuel de l’indice des prix à la consommation de 0,1% en moyenne, expliquant que cette baisse est attribuable à celle des prix des produits alimentaires à prix volatils et, dans une moindre mesure, des prix des carburants et lubrifiants.
Al Ahdat Al Maghribia :
• Mohammed Benabdelkader, ministre délégué chargé de la Réforme de l'administration et de la Fonction publique, a affirmé que la réforme de l'administration et le développement de sa prestation constituent le noyau de l'amélioration des situations économiques et sociales et d'interaction avec les attentes du citoyen et de l'entreprise. Dans une allocution en ouverture de la Conférence OCDE-UE sur la gouvernance au sein de l'administration publique au Maroc, Benabdelkader a déclaré que l'administration n'était plus simplement un outil de mise en œuvre des politiques gouvernementales et des décisions politiques, mais bien un pilier du changement économique et social et une clé pour la gouvernance démocratique et le développement économique. • La préfecture de police de Casablanca a mobilisé les Caïds et les Pachas pour collaborer avec les services de l'Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires pour lutter contre la propagation des cochenilles, des insectes qui ont détruit plusieurs hectares de cactus. Ainsi, cette préfecture a demandé aux responsables de mener des visites de terrain dans les zones touchées à des fins de recensement et mettre à disposition les médicaments nécessaires pour lutter contre ce fléau ou détruire les plantes affectées par ces insectes.
Al Alam :
• L'association professionnelle des libraires au Maroc a critiqué la décision du ministère de l’Education nationale et de la Formation professionnelle de mettre à jour et réviser les manuels scolaires de la première et deuxième années de l’enseignement primaire, ce qui signifie la mise en service d’éditions supplémentaires. Le changement occasionné et non justifié des programmes scolaires, la révision des éditions, l’obligation du ministère d'homologuer les manuels scolaires parallèles causent d’énormes ennuis aux libraires et distributeurs, indique l’association dans un communiqué.
• L’Association Marocaine des Exportateurs (ASMEX) a adopté une feuille de route à l'horizon 2025 qui émane de sa nouvelle vision "Pour une prospérité durable par l’export" et ce, lors de ses Assemblées générales ordinaire et extraordinaire. Au programme : adoption de nouveaux statuts et prorogation du mandat du président Hassan Sentissi El Idrissi jusqu’en 2021. Les nouveaux statuts adoptés par l'ensemble des membres prévoient pour le président, un mandat de cinq ans au lieu d'un mandat de trois ans renouvelable une fois.
Akhbar Al Yaoum :
• Le Conseil de gouvernement a adopté le projet de décret 2.19.435 relatif aux attributions des directions centrales de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN). Le projet de décret vise à renforcer le rôle de la Direction de la police judiciaire en matière de coordination des efforts nationaux et internationaux de lutte contre la criminalité dans toutes ses formes, avec les organisations et instances opérant dans ce domaine. Il stipule également la restructuration de la Direction des systèmes d’information, de télécommunications et d’identification, qui sera rebaptisée "Direction des systèmes d’information et de télécommunications" en vue d’optimiser l’accomplissement des missions dont elle a la charge. En outre, la Direction des renseignements généraux sera chargée de la gestion des données biométriques et démographiques et de la supervision des centres des pièces d'identité, et ce dans le cadre de l’unification et de la modernisation des procédures de délivrance des documents d’identité aux citoyens marocains et aux ressortissants étrangers établis au Maroc.
• Depuis sa création, la société nationale des autoroutes du Maroc (ADM) a investi un peu plus de 55 milliards de dirhams (MMDH) pour la construction des réseaux autoroutiers. Le gouvernement est toujours à la recherche d’un nouveau modèle de financement pour les projets autoroutiers, et ce en partenariat avec le privé, a indiqué Abdelkader Amara, ministre de l'Équipement et du Transport, notant que l’Etat compte rembourser les pertes liées aux axes routiers non rentables. Malgré les réformes engagées pour améliorer la santé financière d'ADM, les arriérés de paiement TVA, qui se sont chiffrés à 4,3 MMDH, à fin 2018, pénalisent encore la société, a-t-il rappelé.
Bayane Al Yaoum :
• Le gouvernement a répondu à plus de 8.400 questions écrites et à 3.264 questions orales à mi-mandat de la dixième législature, a indiqué le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et la Société civile, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi. Lors d'une rencontre de communication avec les conseillers chargés des affaires parlementaires, El Khalfi a affirmé que le gouvernement a interagi positivement avec les questions orales depuis le début de l'année législative, en répondant à 3.264 questions dont 2.717 ordinaires, notant que le nombre de questions orales auxquelles l'exécutif a répondu lors de l'actuelle session législative a atteint jusqu'à aujourd'hui 616 questions, tandis que les questions écrites sont au nombre de 8.467 questions sur 14.815, soit un taux de 57%.
• Lors de sa réunion périodique, le Bureau politique du PPS, a appelé à réhabiliter l’action politique sérieuse pour éviter toute instrumentalisation radicale des mouvementes de protestation, mettant l'accent sur la nécessité de trouver une solution convenable à l'affaire des étudiants en médecine. Il a également souligné la nécessité d’activer la mise en œuvre de la langue Amazighe. Par ailleurs, le PPS a appelé les militants du parti à participer à la marche nationale pour la Palestine, à se mobiliser pour l’organisation des congrès régionaux et de la prochaine session du conseil national de la Jeunesse socialiste.
Al Massae :
• Alors que le nombre de radars fixes ne dépasse pas 140, dont 20 appareils en panne, les nouveaux radars annoncés par le ministère de l'équipement et du transport ne seraient pas opérationnels avant 2021. Plusieurs raisons expliquent ce report. Certaines sont purement techniques alors que d’autres se rapportent à leur emplacement, selon des sources du journal. En attendant la mise en service de ces radars, le ministère s’apprête à lancer des appels d’offres pour atteindre son objectif de disposer de 1200 radars. Les nouveaux radars « intelligents » permettront de contrôler la vitesse, le feu rouge et plusieurs autres infractions, notamment celles se rapportant à la circulation sur les passages interdits et au chevauchement et franchissement de la ligne continue.
• Selon des enquêtes menées par le ministre de la Santé, certains laboratoires pharmaceutiques et des cliniques privées font commerce de la santé des malades. Le ministre a affirmé que des laboratoires vendent aux cliniques et autres établissements privés des médicaments au prix de vente au public au lieu du prix des hôpitaux, ce qui amène le patient à payer ce médicament plus cher.
Al Ittihad Al Ichtiraki :
• Le ministère de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a décidé de publier les résultats du baccalauréat le 23 juin et lieu du 26, comme cela était annoncé auparavant. Selon des sources du journal, les délibérations sur l’obtention du baccalauréat national commencent aujourd’hui vendredi au lieu de lundi. Ce changement serait attribuable au rythme rapide de la correction des épreuves et à la durée courte qui sépare la session normale de celle du rattrapage.
• Dans le cadre de l'accompagnement du secteur de la publicité et l’organisation de ce domaine, le ministère de la Culture et de la Communication -Département de la Communication- œuvre en faveur de la mise en application de sa stratégie visant à renforcer l’autorégulation du métier et à encourager l'investissement dans le domaine afin d'instaurer une forte industrie publicitaire susceptible d'accompagner la cadence du développement que connaît le secteur de la publicité au Maroc. Le ministère souligne œuvrer pour l'accompagnement et l'encouragement des professionnels à mettre en place des mécanismes d’autorégulation et à élaborer une charte déontologique et ce à travers la mise en place d'une commission professionnelle indépendante, chargée essentiellement de garantir la neutralité du secteur de la publicité dans sa relation avec les médias.
Rissalat Al Oumma :
• Le ministre de l'Industrie, de l'investissement, du commerce et de l'économie numérique Moulay Hafid Elalamy a indiqué que l'Espagne est le premier partenaire commercial du Maroc depuis 2012, tant en importations qu'en exportations, notant que les opportunités et les potentialités de renforcement de ce partenariat sont énormes. "Nous sommes des marchés pour nos opérateurs réciproques mais qui ne sont pas suffisants, parfois, pour des entreprises encore plus grandes", a dit le ministre lors de l'ouverture du Forum économique Maroc-Andalousie organisé par la Confédération des employeurs d'Andalousie et l'Agence andalouse de promotion du commerce extérieur (EXTENDA) en collaboration avec la CGEM et le Conseil économique Maroc-Espagne (CEMAES).
• Les anticipations des chefs d'entreprise du secteur des services marchands non financiers, pour le 2ème trimestre 2019, révèlent une hausse de l’activité globale, selon 29% d’entre eux, et une baisse selon 9%. Ces anticipations seraient dues, d’une part, à l’amélioration prévue dans les « activités de location et location-bail » et les activités de l’« entreposage et services auxiliaires des transports» et, d’autre part, à la baisse prévue dans les « activités de poste et de courrier » et les activités du «transports aériens», explique le HCP.