Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce mardi:
Le Matin :
• Après deux émissions obligataires de 2 milliards de DH chacune en 2017 et 2018, le Fonds d'équipement communal envisage une nouvelle sortie sur le marché obligataire pour lever 2 milliards. L’opération porte sur l’émission de 20.000 obligations pour une valeur nominale de 100.000 DH. Le Fonds entend ainsi financer son activité et diversifier ses sources de financement à long terme.
• Un nouveau permis d’exploration gazière est sur le point d’être accordé. Il devra être attribué à Europa Oil & Gas. Le futur permis concernerait une zone d’exploration offshore sur la côte atlantique. Aucun autre détail n’a filtré sur la zone exacte couverte par ce permis. Dans une lettre adressée à ses actionnaires, la compagnie d’exploration gazière britannique a indiqué qu’une"garantie bancaire" était la dernière exigence nécessaire pour l’obtention de ce permis et qu’une fois celle-ci obtenue, Europa Oil & Gas signera les accords nécessaires avec l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM). Selon la compagnie, l’ONHYM a récemment invité Europa Oil & Gas à participer à une table ronde sur le Maroc lors d’une récente conférence de l’industrie.
L’Economiste :
• Les débats sur les délais de paiement se multiplient sans pour l'instant aboutir à un changement de comportement des entreprises. En moyenne, les entreprises règlent leurs fournisseurs en 84 jours avec des écarts importants selon les secteurs. Pour certains, il faut patienter jusqu'à 180 jours, voire plus, pour être payés. Sur la base d'un échantillon de 1.000 entreprises, au moins 73% des factures des prestataires étrangers sont réglées en 30 jours maximum, selon Inforisk, spécialiste du renseignement commercial sur les sociétés marocaines. "ll est dommage que des opportunités d'affaires soient perdues, parce qu’un paiement au comptant est demandé et ne peut être mis en œuvre par l'acheteur. Cela prive les entreprises marocaines de près de 11 milliards de DH par an, autant d'argent qui manque ensuite aux entreprises marocaines", note un économiste d'Euler Hermes, spécialiste des solutions d’assurance des échanges commerciaux interentreprises.
• Gérer la complexité, transformer les organisations, conduire le changement... Des défis dans l'air du temps, et qui nécessitent une nouvelle génération de managers et de leaders. La première école d'intelligence collective au monde ouvre ses portes à Benguérir, au sein du campus de l'Université Mohammed VI Polytechnique. Pour l'heure, l'établissement se contente de masterclass pour cadres. Mais dès 2020, il lancera un master conçu en partenariat avec le Massachusetts Institute of Technology (MIT), destiné à former une nouvelle génération de leaders et de décideurs. D'autres projets suivront, dont un incubateur d'entreprises.
Aujourd'hui le Maroc :
• L'été s'annonce particulièrement chaud pour certains membres du gouvernement. Et pour cause, les équipes gouvernementales travaillent actuellement sur plusieurs dossiers et non des moindres. Il y a tout d'abord la sortie internationale 2019 qui marque le premier retour du Royaume sur le marché international depuis plusieurs années. Si le montant d'un milliard en devise ne représente pas l'enjeu prioritaire, des sources affirment que la sortie du Trésor doit d'abord renseigner sur la confiance des investisseurs étrangers dans le Maroc. Mais les responsables gouvernementaux doivent ouvrir en même temps un autre front tout aussi important. Il s'agit du projet de loi de Finances 2020 mais également le projet de loi-cadre portant programmation des différentes étapes de la réforme du système fiscal.
• Couverture médicale des parents : environ 200.000 personnes seront prises en charge. Ce ne sont là que des estimations. Une étude devra être menée pour déterminer de manière précise la population concernée. Ainsi, il faudra dans un premier temps déterminer la population cible en tenant compte de plusieurs paramètres, à savoir le nombre des assurés de la CNOPS ainsi que l'effectif des parents non éligibles étant donné qu'ils bénéficient déjà d'un autre régime d'assurance-maladie. Ainsi, les parents bénéficiaires du Ramed ne peuvent pas intégrer ce nouveau dispositif. "Le problème qui risque de se poser est que bon nombre d'assurés de la CNOPS vont vouloir extraire leurs parents bénéficiaires du Ramed pour leur permettre de bénéficier de cette couverture médicale", indique une source proche du dossier.
L’Opinion :
• Près de 18 mois après son lancement au Maroc et suite à un long processus d'institutionnalisation, la finance participative offre, dorénavant, plus de choix en termes de produits et de services pour sa clientèle, tablant sur une part de marché de 5% à l'horizon de 2024. Elles sont ainsi près de 100 agences ayant permis l'ouverture de 60.000 comptes auprès des banques et fenêtres participatives au Maroc. Selon une étude menée par l’Islamic Finance Advisory & Assurance Services (Ifaas), l'arrivée de ces banques a été très attendue par la majorité de la population marocaine, avec environ 98% de Marocains sondés ayant exprimé leur intérêt pour ces instruments.
• Le rideau s'ouvre aujourd'hui, à Casablanca, sur les travaux du Forum d'Investissement et d'Affaires Maroc-Espagne et Quelque 300 représentants de l'administration publique et du secteur privé des deux pays seront présents à ce rendez-vous de deux jours. Ce Forum a pour objectif de renforcer les relations économiques et commerciales entre le Maroc et l'Espagne, en accordant une attention particulière à la promotion des investissements. L'événement a pour but également de promouvoir la rencontre entre la délégation de plus de 50 entreprises espagnoles qui vont se déplacer au Maroc et leurs homologues marocains, et ce pour explorer les opportunités d'investissement et de commercialisation de nombreux secteurs identifiés, tels l'industrie automobile, les infrastructures de transport, les énergies renouvelables, l'eau, les technologies agricoles, l'industrie agroalimentaire, les services éducatifs ou le secteur touristique.
Al Bayane :
• Plus de 2.000 personnes ont bénéficié de la caravane médicale organisée dans la commune rurale de Tamri, dans la préfecture d'Agadir-Ida Outanane. Cette campagne, organisée du 28 au 30 juin par la Commission régionale du développement humain de Souss-Massa, a ciblé les catégories sociales précaires parmi les habitants des communes territoriales situées dans le nord de la préfecture d’Agadir-Ida Outanane. Selon une source médicale, cette caravane a offert différentes prestations médicales, notamment des consultations, analyses et opérations chirurgicales dans des spécialités comme l’ophtalmologie, la médecine et chirurgie dentaire, la chirurgie générale, la gynécologie, la cardiologie, la pédiatrie, la rhumatologie et la gastro-entérologie. Au total, 30 opérations de chirurgie générale et 140 opérations de la cataracte ont été réalisées.
• La progression du crédit bancaire se poursuit en 2019. Sur les cinq premiers mois de l'année, le rythme de croissance du crédit affiche une hausse de 4,4% avec en tête les crédits de trésorerie et les prêts immobiliers. Parallèlement, le premier trimestre de 2019 a été marqué par l'aggravation de l'endettement public extérieur, soit 326,3 milliards de dirhams. Aussi, la part de la dette à taux d'intérêt fixe reste prédominante à 75,4% contre 24,6% pour celle à taux d'intérêt variable. Alors que la croissance du crédit à la consommation se tasse à fin mai 2019 et passe de 5,2% à 4,8%, la hausse des crédits de trésorerie comme celle des prêts immobiliers se confirme pour se situer respectivement à 8,7% et 4,2%. Les crédits à l'équipement se sont accrus de 2,1%, annonce Bank Al-Maghrib dans une note sur les indicateurs de la politique monétaire.
Libération :
• Energy Transfo, CNIM Babcock Maroc et Delfingen Maroc, entreprises opérant dans les secteurs de l’industrie et de l’énergie électrique, et le Syndicat Populaire des Salariés (SPS) ont signé trois conventions collectives. La signature de ces conventions permettra de consacrer la paix sociale au sein de ces entreprises au profit des salariés et des entreprises, mettant l’accent sur l’importance du dialogue et des échanges entre les entités industrielles et les collaborateurs en vue de la dynamisation du tissu économique, a affirmé le ministre du Travail et de l’Insertion Professionnelle Mohamed Yatim, lors de cette cérémonie .
• Les prisons marocaines comptent 1.046 citoyens étrangers appartenant à 69 nationalités, soit 1,31% de la population carcérale, qui s’élève à plus de 80.000 personnes. Les Français arrivent en tête avec 131 cas, suivis par les Sénégalais (92 cas) et les Guinéens (77), indique un rapport du ministère public sur la politique pénale au Maroc en 2018. 58 plaintes ont été déposées par des étrangers appartenant à 17 nationalités différentes. Les Français arrivent également en tête avec 24 cas suivis des Espagnols (5), des Saoudiens (3), des Irakiens (3) et des Suisses (3). Une grande majorité de ces étrangers étaient poursuivis pour tentatives de faire passer des produits illicites vers ou à partir du Maroc, selon une source du ministère de la Justice.
Al Alam :
• "Le moins que l'on puisse dire sur la situation au Maroc c’est qu’elle est marquée par la congestion, l’incertitude et l’aggravation des disparités sociales et spatiales", a indiqué Nizar Baraka, secrétaire général du PI. Les citoyens se sont habitués à l’incapacité du gouvernement à satisfaire leurs revendications et aux chantiers de réforme et de développement en suspens, a dit Baraka qui s’exprimait lors de la troisième session ordinaire du comité central du parti. Pour le gouvernement, les statistiques avancées sont suffisantes pour transformer les défaillances en réalisations, le déficit en succès. C'est comme s'il se complaît à agir loin des préoccupations des citoyens, a-t-il déploré.
• "L'arrêté des comptes nationaux fait ressortir une croissance de l’économie nationale à 2,8% au premier trimestre 2019 au lieu de 3,5% durant le même trimestre de l’année précédente. La demande intérieure reste le moteur de la croissance, avec la même tendance baissière de l’inflation alors que le besoin de financement de l’économie nationale a marqué une relative amélioration", a indiqué le HCP dans sa récente note d'information sur la situation économique nationale. Ladite note fait également ressortir que la valeur ajoutée (VA) du secteur primaire en volume, corrigée des variations saisonnières, a enregistré une baisse de 1,1% au cours du premier trimestre de l’année 2019, au lieu de 3,1% réalisée durant la même période en 2018.
Akhbar Al Yaoum :
• La Douane rapporte gros à l’État. Les recettes douanières ont, en effet, enregistré une performance record en 2018, dépassant la barre symbolique des 100 milliards de DH. Ainsi, environ 100,8 milliards de droits et taxes ont été perçus, en amélioration de 6,4% par rapport à 2017, soit un surplus net de 6,1 milliards, a indiqué l’Administration des douanes et impôts indirects (ADII) dans son rapport annuel 2018. Le département relevant du ministère de l’Economie et des finances affirme que ces recettes "profitent à l’ensemble de l’économie nationale", par le biais de la présentation du budget général de l’État ainsi que par la déduction de certains revenus. En matière d’allocation, ces recettes sont déposées dans les comptes du Trésor ou de certaines institutions publiques.
• Mohamed Yatim, ministre de l’Emploi et de l’Insertion professionnelle, a lancé une nouvelle série d’entretiens avec les centrales syndicales sur le projet de loi organique sur la grève, et ce, pour la mise en œuvre de ce qui a fait l'objet d'accord le 25 avril 2015. Ainsi, Yatim recevrait, mardi, des représentants de l’UMT, la CDT et l'UGTM. Les syndicats, qui s’apprêtent aussi à examiner les nouvelles dispositions de Yatim, jugent nécessaire que ledit projet de loi soit exposé à eux et au patronat dans des réunions séparées. Dès lors, les syndicats formuleront leurs remarques et apporteront leurs propres propositions.
Al Ahdat Al Maghribia :
• Malgré les efforts déployés par le Royaume pour la modernisation des infrastructures, l’amélioration du climat des affaires et les différentes incitations, l’offre d’exportation de l’économie marocaine reste limitée, indique un rapport du Centre marocain de conjoncture (CMC). Le Maroc compte uniquement 5800 entreprises exportatrices, un chiffre qui reste en deçà des attentes. Ce chiffre représente ainsi 1% des entreprises actives, souligne le rapport. Parmi ces entreprises figurent celles qui exportent pour des périodes déterminées, contre 12.000 entreprises importatrices. Cette situation engendre un déséquilibre de la balance commerciale, toujours impactée par un déficit structurel. Les exportations marocaines sont principalement constituées de produits à faible valeur ajoutée, notamment dans des secteurs de l’agroalimentaire ou encore des produits finis de consommation, déplore le CMC.
• Le 2ème rapport annuel sur la mise en œuvre de la politique pénale et sur l'action du Ministère public au titre de l’année 2018 a appelé à l’amendement de l’article 54 de la loi organique relative au Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ), de manière à investir directement la présidence du Ministère public de la mission de coordination dans le domaine d’administration judiciaire pour ce qui se rapporte à son champ d’action, aux côtés du CSPJ et du ministère de la Justice. Le rapport réclame également la nomination de pas moins de 600 magistrats au Ministère public sur les trois prochaines années, dans le but de combler le grand déficit constaté à cet égard, en plus de fournir les moyens de travail nécessaires pour les parquets.
Bayane Al Yaoum :
• Une campagne de sensibilisation et de dépistage des troubles visuels a été organisée à Casablanca au profit de 600 conducteurs professionnels, à l'initiative du Syndicat national des ophtalmologistes libéraux du Maroc (SNOLM). Cette campagne vise à sensibiliser les conducteurs professionnels de bus, de taxis et de camions sur l’importance de la surveillance et du suivi de leur santé visuelle tout en leur offrant des consultations et des examens gratuits. Durant cette campagne, les conducteurs bénéficieront de consultations et d’examens assurés par des ophtalmologistes en vue de dépister les éventuelles maladies ophtalmologiques susceptibles de les affecter telles que le glaucome (haute pression oculaire), la dégénérescence maculaire (DMLA), l’uvéite, la rétinopathie diabétique et l’inflammation du nerf optique, a fait savoir la directrice de l’hôpital 20 Août 1953, Laila Benhmidoune.
• Le Maroc compte accélérer davantage la transition énergétique, en révisant à la hausse ses ambitions initialement projetées en matière d’énergies renouvelables, a assuré, à Abou Dhabi, la Secrétaire d'Etat chargée du Développement durable, Nezha El Ouafi. Intervenant lors d'une table ronde de haut niveau au tour du thème "Transition énergétique", présidée par la secrétaire exécutive de la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, en marge de la réunion préparatoire du Sommet de l'ONU sur le climat, El Ouafi a indiqué que le Maroc s'est doté d'une nouvelle approche consistant en l'adoption d'un programme additionnel visant à adosser à toutes les stations de dessalement d’eau de mer programmées, des unités de production d’énergies renouvelables permettant de leur assurer une autonomie et des économies énergétiques.
Al Massae :
• Le ministère de l'Intérieur se serait interposé ces derniers jours dans le dossier des étudiants en médecine. Son objectif est de trouver une solution intermédiaire qui accorderait aux étudiants des facultés publiques de médecine toutes les garanties pour sauvegarder les postes qui leur sont affectés dans les concours du résidanat, tout en veillant à ne pas exclure les étudiants du privé de passer ces concours, selon des sources du journal. Bien que cette médiation ne soit pas officielle, selon ces sources, des signes d’une solution imminente à ce dossier commencent à faire jour. Les étudiants eux même semblent pencher vers une résolution pour cette crise, qui s’amplifie de plus en plus.
• Le chef du gouvernement a décidé d’étendre les procédures définies dans le cadre du dialogue social aux agents des établissements publics à caractère administratif. Dans une circulaire adressée aux départements ministériels concernés, le Chef du gouvernement Saâd-Eddine El Otmani a précisé que ces établissements bénéficient de ressources affectées ou de subventions de l’État. Les établissements concernés doivent amender leurs statuts et attendre l’accord du ministère de l’Economie et des Finances.
Al Ittihad Al Ichtiraki :
• La commission de la coalition nationale des comptables indépendants a affirmé que le projet de loi modifiant et complétant la loi 127-12 réglementant la profession de comptable agréé n’a pas pris en compte l’exception juridique de la Coalition et de l’Organisation professionnelle des comptables agréés. Ce texte n’ pas non plus été élaboré à la suite d’une consultation sérieuse et responsable des professionnels, note la Coalition, qui dénonce de "graves reculs" dans ce projet de loi.
• Abdelkrim Benatiq, ministre chargé des Marocains résidant à l’étranger et des affaires de la migration, a indiqué que les nouveaux défis et enjeux appellent à la nécessité de sauvegarder l’identité des Marocains établis à l’étranger, notamment les générations montantes. Intervenant lors d’une réunion de la commission des affaires politiques du Conseil national de l’USFP, Benatiq a affirmé que le nombre de Marocains résidant à l’étranger s’élève à 5 millions établis dans environ 100 pays, dont 85% résident en Europe.
Rissalat Al Oumma :
• Le Maroc figure en 4ème position en termes d’Investissements directs étrangers (IDE) venant des pays de la région, selon la Société Arabe pour la Garantie des Investissements et du Crédit à l'Exportation. Le Royaume a pu attirer des investissements d’une valeur de 6 milliards 640 millions de dollars, soit un accroissement de 954 millions de dollars par rapport à l’année dernière, indique la même source dans son rapport au titre de 2019. Le Maroc a été classé premier parmi les pays de l’Afrique du Nord, selon ce rapport.
• Bientôt une chaîne de télévision parlementaire ? La commission de l’enseignement et de la culture et de la communication à la Chambre des représentants examinerait dans les jours qui viennent une proposition de loi permettant de créer une chaîne de télévision de la Chambre des représentants et une autre de la Chambre des conseillers. Leurs missions seraient de diffuser les travaux du parlement.