Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce jeudi :
Le Matin :
• Le ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur, Noureddine Boutayeb a affirmé qu'un total de 2.481 cadres médicaux et paramédicaux ont été mobilisés dans le cadre du programme "Riaya" lors de la saison hivernale 2019-2020 et ce, en exécution du Plan national de lutte contre la vague de froid. M. Boutayeb, qui s'exprimait à la Chambre des conseillers, a indiqué que 745 unités médicales mobiles ont été programmées, en plus de la mobilisation de 465 ambulances, l'aménagement de 1.162 pistes d'atterrissage d’hélicoptères et la distribution de 26.000 tonnes de bois de chauffage. Il a également fait observer que plus de 1.480 engins de déneigement pour le rétablissement de la circulation ont été déployés, en plus de la mise à disposition de 1.003 conducteurs de ces engins (272 autres seront recrutés par contrat), l'approvisionnement du fourrage pour le bétail, la restauration et l'équipement des abris contre la neige pour héberger les usagers de la route, outre le renforcement des stations météorologiques.
• L’aéroport Agadir Al Massira a franchi, mercredi et pour la première fois, le cap de deux millions de passagers. A cette occasion, l’Office national des aéroports (ONDA) a organisé une cérémonie à l’aéroport Agadir Al Massira pour accueillir le 2 millionième passager, arrivé en provenance de Leipzig en Allemagne et qui s’est vu offrir des cadeaux de la part de l’ONDA. Doté d’une aérogare de 28.000 m2 et d’un parking avions de 170.000 m², l’aéroport Agadir Al Massira a connu entre 2008 et 2018 une croissance soutenue de son trafic aérien avec une moyenne annuelle d’évolution d’environ 2,81%. L'aéroport est desservi par 24 compagnies aériennes opérant 179 fréquences hebdomadaires, reliant la ville d'Agadir à plus de 50 destinations internationales. Il est également relié à Casablanca, Rabat, Fès et Tanger.
L’Economiste :
• Les vêtements d'origine turque coûtent désormais plus cher. Depuis le 1er janvier, les mesures de sauvegarde provisoires appliquées sur les importations de textile-habillement en provenance de Turquie sont devenues définitives. Il s'agit d'un droit additionnel ad valorem de 90% du tarif douanier qui leur était appliqué dans le cadre du droit commun jusqu'au 31 décembre 2021. Ainsi, les produits de textile-habillement d'origine turque se verront appliquer un droit d'importation de 27% contre 0% il y a encore quelques mois comme prévu par l'accord de libre-échange entre le Maroc et la Turquie.
• Un nouveau tour de vis aux règles de construction et de maintenance des bâtiments. La première mouture du projet de loi, déposée au Secrétariat général du gouvernement, vient d'être mise en ligne sur son site pour accueillir les observations du public. Le projet de loi vise à mettre en place des dispositions relatives à l'organisation des opérations de construction et de fixer les missions et les responsabilités des intervenants. L'une des innovations porte sur le contrôle confié aux officiers de la police judiciaire, au même titre que les contrôleurs techniques désignés par l’administration. Des peines de prison et de fortes amendes sont prévues contre les contrevenants.
Aujourd’hui Le Maroc : • Alors que les résultats de la commission spéciale démarrent dans les prochaines heures, le financement du prochain modèle de développement commence à se poser avec acuité. La dernière contribution du Conseil économique, social et environnemental (CESE) remet sur la table la question puisque le besoin en financement est pour le moins faramineux en comparaison avec la situation des finances publiques. Rien que pour la création des PME « en vue d'un choc entrepreneurial au Maroc » les besoins estimés par le Conseil se chiffrent à « 50 milliards de dirhams » à raison de 10 milliards de dirhams/an. Les responsables du Conseil proposent donc de répartir l'effort financier des transferts du budget avec plus d'impôt et la création d'un fonds de garantie avec une aggravation de la dette. Le hic, c’est que le taux d'imposition au Maroc est l'un des plus élevés dans la région.
• Le montant de l'enveloppe budgétaire qui sera alloué au programme de subvention pour le renouvellement du parc des taxis est de 2 milliards DH, a indiqué le ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur, Noureddine Boutayeb. Suite à une décision conjointe des ministères de l'Intérieur et de l'Economie et des finances et de la réforme de l'administration, le délai de dépôt des dossiers de renouvellement du parc de taxis a été prolongé jusqu'au 31 décembre 2021. Ainsi, les propriétaires des taxis des deux catégories A et B peuvent déposer leurs dossiers au niveau des services compétents des préfectures et provinces pour en bénéficier jusqu'à cette date. Il a été également procédé à la programmation de dotations au titre des deux années consécutives et à la réception et au traitement des demandes, a-t-il souligné, notant qu'il existe actuellement 5.000 demandes.
Al Ahdath Al Maghribia :
• La Commission interministérielle de la déconcentration administrative a approuvé, au terme de sa 10è réunion, les schémas directeurs pour tous les secteurs gouvernementaux. Intervenant à cette occasion, le Chef du gouvernement, Saâd Dine El Otmani, a indiqué que l'on dispose désormais de schémas directeurs qui seront transmis aux régions par les différents départements ministériels, notant qu'il reste encore quelques dispositions légales à arranger pour permettre aux administrations régionales d'exercer un certain nombre de prérogatives. Cette réalisation facilitera l'accès des citoyens à plusieurs services, ainsi qu'à l’entrepreneuriat et leur permettra un gain de temps et d'effort.
• Le site d'OCP à Jorf Lasfar, en collaboration avec son partenaire hollandais "Shore Tension" et l'Agence nationale des ports (ANP), a procédé, avec succès, aux essais du système d'amarrage dynamique sur ses installations au port de Jorf Lasfar. Il s'agit d'une première au Maroc qui permettra des gains de temps et des économies conséquentes grâce à une optimisation du temps d'ouverture des quais. Le système fonctionne comme un amortisseur qui permet de compenser et de contrecarrer les effets du mauvais temps notamment la houle longue qui perturbe la tenue des navires à quai. En effet, la côte atlantique marocaine est exposée à des houles longues en période hivernale, notamment la période entre octobre et mars. Ce type de houle affecte particulièrement la tenue des navires à quai et se traduit par des mouvements longitudinaux des navires qui finissent souvent par endommager leurs amarres, souligne l'OCP, ajoutant que nombreux sont les navires qui se voient acculés de quitter le port pour éviter des collisions avec d'autres navires ou avec les installations portuaires.