Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce mercredi:
Le Matin :
• À la faveur de six visites royales et de deux déplacements présidentiels depuis 2013, les relations entre le Maroc et la Côté d'Ivoire connaissent un dynamisme sans précédent. C’est ainsi qu’une panoplie de conventions de partenariats ont été signées débouchant sur le lancement de pas moins de 120 projets dans des secteurs aussi variés que l’éducation, transport, finances, industrie, pêche maritime et agriculture… Pour faire le point sur l’état d’avancement des accords conclus et des projets y afférents une séance de travail s’est tenue lundi dernier à Abidjan. Elle a été coprésidée par le ministre délégué chargé de la coopération africaine, Mohcine Jazouli, et le secrétaire général du ministère ivoirien des Affaires étrangères, Daouda Diabaté.
• Le Chef de gouvernement Saâd Dine El Otmani a défendu mardi devant la chambre des Conseillers la politique du gouvernement en matière de recrutement dans la fonction publique et la modernisation de l’administration publique. El Otmani qui intervenait dans le cadre d’une séance plénière consacrée aux questions orales relatives à la politique générale a indiqué que la nouvelle vision de réforme de l’administration est déjà prête. Cette feuille de route, fruit d’une approche consensuelle sera bientôt présentée pour approbation au Conseil du gouvernement, a-t-il affirmé.
L’Economiste :
• Pour la première fois depuis sa mise en service en 1986, le marché de gros de Casablanca a fait l'objet d'une «opération rénovation» touchant l’infrastructure, la sécurité et le contrôle informatisé des flux des marchandises. Visiblement, l'opération était mue par le souci de sauvegarde de la recette communale. En revanche, le contrôle du risque sanitaire reste inexistant. L'absence de prélèvements pour détecter les résidus chimiques est on ne peut plus révélatrice.
• «Le Maroc est en régression en matière d'open data», déduit un récent rapport de la Cour des comptes. Pourtant en 2011, il a été le premier pays africain à se doter d'une plateforme Open Data. En effet, malgré l'élan de départ, le Maroc a perdu du terrain et n'a pas suffisamment capitalisé sur ce chantier de l'ouverture des données. Pour preuve, il a reculé dans le classement mondial (Baromètre Open Data). Il s'agit d'une «régression significative sur l'indice Open Data Barometer, passant du 40è rang (en 2013) au 79è (en 2016)». A l'origine de cette perte de vitesse, la conjugaison de plusieurs facteurs, notamment l'absence d'une stratégie dédiée à l'ouverture des données et le défaut de la mise en place d’un cadre légal y afférant, en particulier la législation sur le droit d'accès à l'information ou encore celle sur la protection des données personnelles.
Aujourd’hui Le Maroc :
• Depuis sa création en juillet 2017, la plate-forme Marocains entrepreneurs du Monde (MEM) s’inscrit dans une logique de coopération sociale et économique dédiée à une catégorie spécifique des Marocains du monde. Il s’agit en effet des entrepreneurs de la diaspora pour qui cette 13ème région est dédiée. Bien qu'il soit virtuel, ce territoire économique de premier plan, baptisé MEM by CGEM, a pu développer sa visibilité et notoriété misant sur les compétences marocaines résidant à étranger et sur l'image d'un Maroc en marche. Cette plateforme a réussi à drainer en deux ans d'existence 489 adhérents. L'objectif étant d'atteindre prochainement 1.000 inscrits. Un grand effort de prospection a été mené durant ces 22 mois d'exercice. Différentes missions ont été organisées en vue d'approcher les Marocains entrepreneurs du monde dans différents pays de résidence.
• Au Maroc, l'obésité gagne du terrain. Selon la dernière enquête épidémiologique de prévalence des facteurs de risque des maladies non transmissibles du ministère de la santé réalisée en collaboration avec l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l'obésité touche 20% de la population. Elle a été détectée chez 29% des femmes, soit pratiquement trois fois plus que les hommes (11%). L'obésité progresse plus rapidement en milieu urbain que dans le rural avec respectivement 22,8 et 14,9%. Sur la période 2000-2017, ce taux est ainsi passé de 13,2 à 20%, ce qui représente une hausse de près de 7%. Cette augmentation a été plus marquée chez le sexe féminin où le taux d'obésité est passé de 19,10 % en 2000 à 29% en 2017, ce qui représente une hausse de 10% en 7 ans.
Al Bayane :
• La dématérialisation des services publics a-t-elle atteint la maturité ? C'est la question à laquelle répond la Cour des comptes dans un nouveau rapport consacré à l'évaluation des services publics en ligne. L’on peut très bien deviner que le processus n'est pas encore entré dans le quotidien du citoyen. Même l'augmentation du nombre des services en ligne masque une dématérialisation fragile. Selon la Cour des comptes, la hausse du nombre des services en ligne est essentiellement imputable aux services interactionnels (accès à une information grâce à une requête dynamique) et semi-transactionnels (initier une transaction et la compléter manuellement). Cela dit, les services dont le nombre a fortement progressé ne sont pas dématérialisés de bout en bout, alors que le volume des prestations avancées telles que les services transactionnels et les services intégrés n'a pratiquement pas progressé entre 2008 et 2014.
• Mohcine Jazouli, ministre délégué chargé de la coopération africaine a rencontré les patrons des entreprises marocaines implantées en Côte d’Ivoire lors d'un Iftar-débat initié par l’Ambassade du Maroc. Prenant la parole à cette occasion, Jazouli a salué l'initiative de l'Ambassade marocaine qui, de la sorte, se veut un véritable "canal" pour promouvoir la diplomatie économique en Côte d'Ivoire. Le ministre délégué a ensuite félicité les chefs des entreprises marocaines dont l'engagement force l'estime et inspire la confiance de leurs partenaires ivoiriens, les invitant à maintenir le cap, en droite ligne des hautes orientations de SM le Roi Mohammed VI. Jazouli a, dans ce sens, affirmé la disposition de son département à accompagner les entreprises marocaines en vue d'aplanir les difficultés éventuellement rencontrées ou de scruter des perspectives de développement et de croissance.
L’Opinion :
• Contrairement aux prévisions avancées lors du lancement de l'actuelle campagne agricole, ou retenues en tant qu’hypothèse de départ, lors de la confection de la loi de Finances pour l'année en cours, la saison céréalière 2018/2019 sera décevante. Et ce, à plus d'un titre. En termes de production, la récolte se situerait, au meilleur des scenarii, à environ 60 millions de quintaux. Soit une baisse de 40,5% par rapport à la campagne précédente et de 26,3% comparativement à la moyenne des cinq dernières années. Partant de la superficie emblavée située à 4,7 millions d'hectares, le rendement céréalier moyen, en retrait de 43% par rapport à la campagne 2017/2018, se limiterait à seulement 13 quintaux par hectare. D'aucuns n'ignorent que l'effet conjugué de la chute de ses deux indicateurs serait très lourd en conséquences pour ce qui est de l'état de la trésorerie des fellahs et des opportunités de travail dans le monde rural.
Libération :
• Dans un rapport sur l’évaluation des services publics en ligne, la Cour des comptes a recommandé de développer une stratégie numérique détaillée et procéder à sa diffusion en veillant à l’intégration des principaux projets de services en ligne des différents départements, afin d’assurer une cohérence d’ensemble. Elle aussi préconisé de repenser la gouvernance globale des services publics en ligne, mettre le citoyen au centre des services publics et introduire, par une démarche volontariste, la réalisation automatisée par l’administration, des services aux usagers, sans la conditionner par une demande préalable. Elle a aussi recommandé d’adopter une politique d’ouverture des données (Open Data) visant à instaurer ce concept comme un objectif durable, améliorer la communication autour des services en ligne, et améliorer la qualité du suivi de l’évolution des services en ligne en y intégrant notamment les aspects qualitatifs.
• La CGEM a décerné le label Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) à Géocycle Maroc, filiale de LafargeHolcim Maroc, spécialisée dans le traitement des déchets. A la suite de la réunion de son Comité d'attribution, l’organisation patronale a également renouvelé, pour la 2ème fois, l’attribution du label RSE à deux filiales du Groupe Cosumar, à savoir Cosumar SA et Surac. Le label RSE est un outil de gestion et de pilotage de la démarche RSE en appui à une approche d’amélioration et de progrès continu. Il est octroyé à la suite d’une évaluation des comportements et des pratiques des entreprises sur les neuf domaines d’action constituant la charte de responsabilité sociétale de la CGEM, en conformité avec les objectifs universels RSE.
Al Alam :
• Sa Majesté le Roi Mohammed VI a procédé, lundi à l'arrondissement Sidi Moumen (Préfecture des arrondissements de Sidi Bernoussi), à l'inauguration d'un Centre médical de proximité - Fondation Mohammed V pour la Solidarité, réalisé pour un investissement global de 60 millions de dirhams. Assurant une permanence de soins 24h/24 et 7j/7, le nouveau Centre, le second du genre au niveau du Royaume, permettra d'accélérer les interventions en cas d'urgence médicale et d'atténuer la pression exercée sur l’hôpital préfectoral, ainsi que sur les Centres de santé de niveau 1 et 2 existants, et d'éviter à des personnes souffrantes la peine de longs déplacements pouvant mettre en péril leur vie.
• Entre 1980 et 2018, l’effectif de la population maghrébine a doublé, passant de 49,8 millions à 99,9 millions d’habitants, soit une augmentation annuelle de 1,3 million d’habitants, Ce sont les conclusions d'une étude du statisticien-démographe Mohamed Fassi-Fihri, reprise par le HCP. Ainsi, le Maghreb a participé d’environ 1,6% du poids démographique dans le monde et de 6% du poids de la population africaine, et ce, durant la même période. Cette étude met en exergue les effets de la transition démographique au Maghreb avec son corollaire la tendance à la baisse des effectifs de la population en âge de scolarisation et l’augmentation de la population en âge actif induisant une aubaine démographique.
Al Ittihad Al Ichtiraki : • Le conseil du gouvernement examinerait, jeudi, la hausse du droit d'importation applicable au blé tendre et ses dérivés. Il s’agit d’une procédure adoptée par le gouvernement chaque année durant la même période en vue de commercialiser le produit local dans les meilleures conditions concurrentielles possibles. Toutefois, le gouvernement procédera, cette année, à des importations importantes, eu égard à la baisse de 40,8% des récoltes céréalières durant la campagne agricole actuelle, qui ne dépasserait pas 61 millions de quintaux, alors qu’elles s’étaient chiffrées à 102,7 millions de quintaux un an auparavant.
• Sur un total de 193 pays, le Royaume est passé du 115è rang en 2008 au 30è rang en 2014, précise la Cour des Comptes, regrettant toutefois que cette évolution positive ne se soit pas inscrite dans la durée et que le Maroc a ainsi régressé au 78ème rang en 2018.En ce qui concerne les deux autres composantes du classement des Nations-Unies sur l’e-gouvernement, à savoir le capital humain et l’infrastructure IT, le niveau du Maroc n’a pas beaucoup évolué et a demeuré dans des niveaux bas du classement mondial, en occupant le 104è rang dans l’infrastructure IT, et 148è dans le capital humain. L’ouverture des données publiques a également été impactée par le retard dans l’adoption de la loi n°31-13 relative au droit d’accès à l’information qui n’a eu lieu qu’en mars 2018, ajoute le rapport, notant que les données les plus importantes, répondant aux besoins des citoyens, ne sont pas publiées selon les normes reconnues mondialement dans ce domaine.
Akhbar Al Yaoum :
• Malgré la publication, il y a deux ans, de la loi sur la couverture médicale et la retraite des indépendants ainsi que la publication des textes réglementaires y afférents, la mise en application de cette loi se heurte encore aux obstacles à cause des concertations avec les professionnels sur le revenu forfaitaire sur la base duquel les cotisations seront opérées. Pour les différents travailleurs indépendants, le gouvernement a fixé un taux de 6,37 du revenu forfaitaire comme cotisation à la couverture médiale et 10% pour la retraite. Ce régime sera obligatoire, mais optionnel pour la retraite, notamment pour les catégories dont le salaire est inférieur au SMIG. Selon le directeur général par intérim de la CNSS, Abdellatif Mourtaqi, les concertations avec les professionnels sont en cours afin de s’accorder sur le revenu forfaitaire.
• Le ministre de l'Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a mis en garde les étudiants en médecine, qui observent encore une grève ouverte pour la 9è semaine consécutive. «Les examens auront lieu à temps, les étudiants qui répondront présents sont les bienvenus, et ceux qui s’absenteront, qu’ils assument leurs responsabilités», a averti Saïd Amzazi à la Chambre des Représentants. Le gouvernement a satisfait 16 revendications, a-t-il souligné, notant qu’ouvrir la porte au dialogue ne leur donne pas le droit d’exagérer leurs revendications, qui se révèlent parfois illégitimes. Al Ahdat Al Maghribia :
• Dans une nouvelle escalade des tensions, le corps médical de la CNSS a décidé de lancer une grève nationale, jeudi 23 mai, pour dénoncer l’état déplorable que connaissent ses polycliniques et améliorer les conditions de travail, indique la Fédération nationale des employés, affiliée à l'UMT. Et pour cause, la fédération nationale des employés dénoncent l’inaction du gouvernement, du ministère de l’Économie et des Finances et de l'administration face à leurs doléances. Elle réclame l’accélération de l’élaboration d’un programme et la fixation d’un calendrier pour régler la situation de détérioration que connaît la CNSS. La Fédération souligne que cela fait «plus d’un an qu’elle sollicite les parties concernées pour se pencher sur les problèmes que connaissent les polycliniques de la CNSS».
• Le bras de fer se poursuit entre les étudiants en médecine et le ministère de l'Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Suite aux assemblées générales des étudiants en médecine tenues dans différentes villes, ils ont refusé de retourner aux cours. Ces derniers ont voté à l’unanimité contre le projet d’accord proposé par le ministère de l’enseignement supérieur, car il ne répond pas à leurs attentes. Ainsi ils ont décidé de maintenir leur boycott des cours, des stages et des examens.
Rissalat Al Oumma :
• Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan, de SAR le Prince Moulay Rachid et de SA le Prince Moulay Ismaïl, a présidé, lundi au Palais Royal à Casablanca, la troisième causerie religieuse du mois sacré de Ramadan. Cette causerie a été animée par Mohamed Benkirane, membre du Conseil local des oulémas de Larache sous le thème : "La préservation du hadith du Prophète par les soins d'Amir Al Mouminine", à la lumière du hadith : "Qu'Allah fasse miséricorde à la personne qui entend de moi un hadith et le transmet comme elle l'a entendu car il est possible que celui à qui cette parole est transmise la comprenne mieux que celui qui l'a entendue".
• Sur fond d’une augmentation du nombre de fraudeurs qui ne paient pas le ticket lors du passage aux péages d’autoroutes, environ 5.000 infractions par jour, le gouvernement s’apprête à adopter un nouveau décret pour neutraliser les resquilleurs. Le conseil de gouvernement de jeudi va examiner un projet de décret modifiant et complétant le décret pris pour l’application des dispositions de la loi 52.05 portant Code de la route.
Al Massae :
• Alors que les Marocains désireux d'obtenir un visa Schengen rencontrent maintes difficultés pour avoir un rendez-vous, des groupes parlementaires ont appelé le ministère des affaires étrangères et de la coopération internationale à trouver des solutions aux retards constatés à ce sujet et réparer l’offense faite aux Marocains. Intervenant au cours de la séance des questions orales, Farouk Tahiri, député PJD, a affirmé que ces Centres chargés de recevoir les dossiers de visa demandent entre 900 et 1200 DH aux citoyens marocains et 240 DH aux accompagnateurs, appelant à soumettre ces Centres au contrôle, notamment en ce qui concerne les montants exigés.
Bayane Al Yaoum :
• Un total de 382.000 étudiants a bénéficié de bourses universitaires au titre de l'année 2018-2019, soit une hausse de 4% par rapport à l'année précédente, a indiqué le ministre de l'Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Saïd Amzazi a souligné devant les députés que son département met à disposition de chaque préfecture et province un quota de bourses universitaires chaque année au profit des nouveaux titulaires du baccalauréat ayant déposé leurs demandes de bourse dans les délais fixés. Le budget alloué aux bourses a considérablement augmenté ces dernières années, passant de 540 MDH en 2012 à plus de 1,8 MMDH cette année, a-t-il précisé.
• Selon les données portant sur les transactions immobilières réalisées par les notaires espagnols, les Marocains d’Espagne se distinguent parmi les nouveaux acheteurs étrangers dans ce pays. Les Marocains figurent en 4ème position, avec 6,14%, sur la liste des acquéreurs des biens immobiliers durant le premier trimestre de l’année en cours. Ils sont précédés par la Grande-Bretagne (13,79 %), la France (7,56%) et l’Allemagne (6,89%), selon le Conseil général du notariat. Les Marocains ont acquis 750 appartements durant cette période.