Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce mardi :
*Le Matin. :
- Sa Majesté le Roi Mohammed VI a visité plusieurs projets inscrits dans le cadre du programme de réhabilitation de la médina de Rabat, un des points forts du programme intégré "Rabat Ville Lumière, Capitale Marocaine de la Culture", lancé par le Souverain le 12 mai 2014. Cette visite, qui vient donner une forte impulsion aux efforts de mise en valeur de cet espace à haute valeur patrimoniale, témoigne de la volonté constante du Souverain de préserver le cachet architectural de la médina de Rabat, inscrite en 2012 au patrimoine mondial de l'Humanité par l'Organisation des Nations unies pour l'Education, la Science et la Culture (UNESCO), de promouvoir son rayonnement culturel et touristique et d'améliorer les conditions de vie et de travail de ses habitants.
- Les stocks de sécurité des produits pétroliers font toujours débat. Des investissements privés supplémentaires sont nécessaires afin de combler le déficit structurel enregistré par rapport au niveau prévu par la réglementation qui est de 60 jours de consommation. Le ministère de l'Énergie rassure. Entre 2019 et 2021, les acteurs du secteur pétrolier envisagent d’investir 1,5 milliard de DH pour renforcer les infrastructures de stockage et de réception des produits pétroliers. Ces investissements concernent la réalisation d’une capacité additionnelle de 404.800 de mètres cubes (m3). Soit une augmentation de 32% par rapport à la capacité existante pour les produits pétroliers liquides. Actuellement, les capacités de stockage permettent des réserves d’environ 45 jours, dont 15 circonscrits aux stocks d’exploitation.
*L'Economiste.:
- Les propriétaires personnes physiques qui louent un local à un institutionnel doivent rapidement choisir entre la retenue à la source de l'IR foncier sur leur loyer et la déclaration spontanée. La loi de finances a en effet prévu l'obligation pour les personnes morales (privées ou publiques) de prélever 10% ou 15% d'impôt sur le revenu foncier selon le barème en vigueur. A défaut, leurs bailleurs doivent leur fournir une déclaration d'option qui leur permettra de ne pas effectuer un tel prélèvement. Les propriétaires concernés ont jusqu'au 31 janvier pour obtenir la déclaration d'option auprès des services des impôts. Au-delà de ce délai, c'est la retenue la source qui s'applique aux revenus fonciers.
- Fusion des universités de Casablanca et Mohammedia, d'un coté, et celles des universités de Rabat de l'autre. 4 ans après, l'opération arrive à son terme. Sur le plan administratif et technique, les structures sont sur les rails. Mais toutes les promesses n'ont pas été tenues. Le processus s'est avéré plus complexe que prévu, que ce soit en matière de formation ou de recherche, les réalisations sont encore très en deçà du potentiel. La fusion des universités de Casablanca et de Mohammedia a donné naissance à une méga structure qui compte 116.665 étudiants, la deuxième université la plus peuplée au Maroc, après celle d'Agadir.
*Aujourd'hui Le Maroc.:
- Le seuil d’un million d’arrivées dans les établissements touristiques classés d’Agadir en 2018 a été dépassé à fin novembre, selon un rapport du Conseil régional du tourisme (CRT) Souss-Massa. Le nombre de visiteurs a atteint 1.038.769 en hausse de 13,47 pc par rapport aux 11 mois de l’année précédente. Selon les statistiques du CRT, les touristes nationaux arrivent en tête avec 356.620 contre 339.853 en 2017, soit une progression de 4,93 pc. Le marché français a fortement contribué à cette performance avec une hausse de 11,24 pc des visiteurs passant de 133.058 à 165.138.
- L’heure est au bilan concernant les propositions de loi. Le gouvernement vient d’arrêter sa position au sujet de 10 propositions de loi. Au total, quelque 8 propositions de loi ont été approuvées par le Parlement et 4 autres approuvées par l'une des deux chambres du Parlement. Cela dit, ce sont pas moins de 44 propositions de loi qui sont en cours d'examen au niveau du Parlement. Pour sa part, le gouvernement a arrêté sa position au sujet de 86 propositions de loi. Il reste encore 29 autres textes qui sont en cours d'examen au niveau des départements ministériels et de la commission technique concernés.
*L'Opinion.:
- Le secrétaire général de l'UGTM, Enaam Myara, a fait état d'une volonté pour défendre les intérêts de la classe ouvrière. S'exprimant lors d'un meeting, Myara a indiqué que les défis liés à la mondialisation et à la nouvelle économie numérique exigent le développement de ce syndicat afin qu'il soit en phase avec cette ère. Pour sa part, le secrétaire général de l'Istiqlal, Nizar Baraka, a déclaré que la participation à cette rencontre vise à montrer la solidarité avec les salariés et les fonctionnaires en raison de la politique du gouvernement qui s'inscrit dans une logique qui réduit le pouvoir d'achat. Il a été noté que le PI et l'UGTM sont tenus par la responsabilité de promouvoir la situation économique, sociale, politique et culturelle au Maroc.
- La réforme administrative marocaine urge. C'est pourquoi le gouvernement s'empresse d'annoncer une batterie de mesures qu'il avait déjà promis de mettre en œuvre à la fin 2017. La totalité de 15 mesures dite d'urgence qu'il s'était engagé à déployer à fin 2017 n'a toujours pas été mise à exécution. Et si l’exécutif décide aujourd’hui des mesures à activer rapidement, c'est qu'il y a feu. Il s'agit du décret portant charte nationale de la déconcentration administrative qui devrait permettre une profonde mutation de l'organisation des services de l’État au niveau territorial. Cette charte ne pourra être opérationnelle qu’après l’élaboration des schémas directeurs de déconcentration pour chaque département centralisé.
*Al Bayane.:
- L’expérimentation des outils de la démocratie participative effraie souvent les acteurs locaux. Neuf ONG réunies au sein d'un consortium ont tenté de préparer le milieu associatif à assumer ce nouveau rôle à travers un programme lancé en 2015 avec l'appui financier de l'agence espagnole de la coopération internationale au développement. Ce sont 359 personnes qui ont participé aux activités proposées au niveau de 19 communes. L'objectif de ce projet, selon le coordinateur, Abdelouahed Ghazi, est de soutenir le processus de bonne gouvernance démocratique à travers le développement des capacités des acteurs locaux.
- Son Altesse Royale le Prince Moulay Rachid a représenté SM le Roi Mohammed VI à la cérémonie d'ouverture officielle de la Semaine de la durabilité d'Abu Dhabi 2019, et à la remise des prix de la 11è édition du "Prix Cheikh Zayed de la durabilité". Initiée par la société "Abu Dhabi pour l’énergie d’avenir" (Masdar), l’édition 2019 de la semaine de la durabilité est organisée autour de plusieurs axes principaux, dont le rapprochement entre les mondes matériel et numérique, le rôle de l’énergie nouvelle dans la lutte contre les effets du changement climatique, l'eau et l'avenir du transport, l’exploration de l’espace et la technologie pour une vie meilleure.
*Libération. :
- Le Maroc en opération de charme au Salon du tourisme d'Oslo. C'est au Reiselivsmessen d'Oslo, l'un des salons les plus populaires de l'industrie du tourisme en Scandinavie, qu’il a marqué sa présence pour dévoiler la diversité et la richesse de l'offre touristique nationale sous toutes ses facettes. Aménagé par l'Office national marocain du tourisme (ONMT), le pavillon marocain offrait une vaste palette de choix pour faire rayonner la destination Maroc et lui conférer une plus grande visibilité auprès des visiteurs et des représentants d'autres pays.
- Le flux des Investissements directs étrangers (IDE) au Maroc a enregistré un accroissement de 36,7% à fin novembre 2018, passant à 31,82 milliards de dirhams (MMDH) contre 23,28 MMDH un an auparavant. Ce résultat s'explique par une hausse des recettes (+12,7 MMDH), plus accentuée que celle des dépenses (+4,155 MMDH). En revanche, le flux des Investissements directs marocains à l’étranger s'est inscrit en baisse de 44,5% à fin novembre 2018 : 5,184 MMDH contre 9,342 MMDH un an auparavant.
*Akhbar Alyaoum.:
- Le ministre de l'Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Said Amzazi, a fait état de la baisse du taux de surpopulation dans les établissements scolaires, notant que seulement 1% des classes dépassent 45 élèves. Il a en outre fait savoir qu'un effort considérable est fourni à l’étape actuelle pour atteindre l'objectif de 0 classe en surnombre en 2021. S'exprimant à l’ouverture de la 15è session du Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique, le ministre a indiqué que son département est résolu à limiter le nombre d'élèves dans les classes, à raison de 34 élèves dans le cycle d'enseignement primaire et 36 dans le cycle secondaire. - En dépit de l'annonce du chef du gouvernement, Saâd Dine El Otmani, d'une suspension partielle des mesures fiscales à leur encontre, la colère des professionnels persiste encore. Ils ont annoncé des mouvements de grève pour protester contre le nouveau système de facturation et la poursuite des campagnes de saisie menées par les services de la Douane et des impôts. Le président de l'Union générale des entreprises et professions, Mohamed Afilal, a fait savoir que les manifestations des commerçants vont encore continuer, annonçant l'observation de gréves successives à partir de mardi jusqu’au vendredi.
*Al Ahdath Al Maghribia.:
- Le centre américain "Stratfor" a qualifié les investissements marocains en Afrique de très solides, en comparaison au reste des investissements des pays africains. Cette dynamique économique, selon le centre, est attribuable aux reformes pertinentes mises en œuvre au Maroc en 2011, qui l'ont prémuni contre l’instabilité provoquée par le printemps arabe ayant frappé d'autres régions au Maghreb et au Moyen-Orient.
- Le ministère de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a annoncé la création du système national d'étudiant-entrepreneur et des pôles des services d’accompagnement de l’entreprenariat estudiantine aux universités, pour les accompagner dans leurs projets en partenariat avec les opérateurs économiques. Une circulaire envoyée par le ministère aux présidents d'universités marocaines a relevé que ce système constituerait un outil d'aide à l'étudiant pour tisser des liens avec les différents acteurs et lui permettrait d’intégrer son projet d'entreprise dans son parcours scolaire. Pour accompagner ce système, le ministère a mis en place une cellule centrale pour suivre sa réalisation, appelant les présidents d'universités à veiller à la mise en œuvre de cette circulaire.
*Al Alam. :
- Le Maroc et l'Union européenne (UE) ont signé, à Bruxelles, l’accord de pêche les unissant et qui fixe les conditions d’accès pour la flotte européenne et prévoit les exigences d’une pêche durable. Cet accord couvre la zone de pêche s'étendant du parallèle 35 jusqu'au parallèle 22, à savoir du Cap Spartel dans le nord du Maroc jusqu'au Cap Blanc dans le sud du Royaume. Il précise entre autres les zones de pêche et les conditions d’accès pour la flotte européenne, avec une augmentation de la contrepartie financière qui passera d’une moyenne annuelle de 40,0 M€ à 52,2 M€ (+30%).
- Le secrétaire général du PI, Nizar Baraka, a souligné que, comme à son habitude, son parti défend toujours les salariés et la vie digne du peuple marocain. S'exprimant lors d'un meeting régional de l'UGTM- Casablanca Settat , il a affirmé que le gouvernement se soustrait au dialogue social, soulignant qu'il a présenté une offre "maigre", que tous les syndicats les plus représentatifs rejettent catégoriquement. *Al Ittihad Al Ichtiraki. :
- La balance des paiements au titre des neuf premiers mois de l'année 2018 laisse apparaître un déficit du compte des transactions courantes de 41,6 milliards de dirhams (MMDH), contre 31,3 MMDH une année auparavant, selon l'Office des changes. Cette évolution s'explique par l’aggravation des déficits au titre des biens de -8,8 MMDH et du revenu primaire de -2,1 MMDH, conjuguée à la baisse de l’excédent du revenu secondaire de -3,4 MMDH, explique l'Office des changes dans un communiqué sur les résultats des échanges extérieurs à fin septembre 2018.
- Le secrétariat d’Etat chargé de l’artisanat et de l’économie sociale met en œuvre, dans la province de Taouante, un programme d’un investissement de plus de 28 MDH pour le développement intégré de l'artisanat au cours des trois prochaines années. Ce programme tend à promouvoir les métiers d'artisanat dans une province qui regorge d'atouts, malgré '’le manque d'infrastructures de base’’ susceptibles de favoriser le développement du secteur, lequel constitue un pourvoyeur d'emplois et de valeur ajoutée pour la région.
*Al Massae. :
- Des magistrats de la Cour des comptes ont entamé une mission pour faire la lumière sur dizaine d'affaires immobilières, où des leaders de partis, des parlementaires et des entrepreneurs seraient impliqués. Les dossiers comportant des infractions en matière d’urbanisme ont été mis sous la loupe, après que des responsables chargés de la gestion de la ville de Salé, des entrepreneurs et des sociétés se sont révélés impliqués dans de graves infractions se rapportant à l’éclosion de dizaines de projets au détriment des espaces verts.
- Présentant un bilan intermédiaire de la réforme du système éducatif, le ministre en charge de l’éducation nationale, Said Amzazi, a annoncé sa décision d’interdire l’admission à un niveau supérieur des élèves qui n’obtiennent pas la moyenne exigée. Évoquant la surpopulation des classes, Amzazi, qui s’exprimait à l’ouverture de la 15ème session du Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique, a par ailleurs affirmé que la part des classes qui contiennent plus de 45 élèves ne dépasse pas 1%.
*Bayane Alyaoum. :
- Lors d’une réunion, le ministre de la santé et les représentants des syndicats les plus représentatifs se sont mis d’accord pour poursuivre le dialogue, avec des questions bien définies et des délais bien déterminés, et mettre en place des commissions techniques et thématiques mixtes chargées du suivi des revendications de toutes les catégories, notamment les médecins, les administrateurs, les infirmiers, les assistants techniques, les techniciens et les ingénieurs. Selon un communiqué du ministère de la santé, les syndicats ont accueilli favorablement la volonté du ministre de la santé et estimé que la résolution des problématiques auxquelles est confronté le système de santé commence par la reconnaissance de la particularité de ce système et la mise en œuvre de cette vision sur les plans juridique, administratif, financier, professionnel et social.
- Giovanna Barberis, représentante de l'Unicef au Maroc, a affirmé que malgré les progrès réalisés par le Maroc en matière d’éducation, de nombreux enfants sont encore en dehors du système éducatif, constatant que seuls 37,8% des enfants en situation de handicap, âgés entre 6 et 11 ans, sont à l’école. Elle a souligné la nécessité de prendre les mesures nécessaires pour instaurer une école capable de répondre à la diversité de ses élèves, sans tenir compte de leur origine, leur état de santé et leur niveau socio-économique.
*Rissalat Al Oumma. :
- L’opinion publique, les syndicats, les associations représentant le secteur du transport, les professionnels des carburants et le mouvement de consommation au Maroc sont impatients de connaitre l’avis du Conseil de la concurrence sur le plafonnement des prix des carburants. Mais cet avis ne sera émis qu’après le 14 février prochain, précise le ministre délégué chargé des affaires générales et de la gouvernance. Lors d’une audience tenue par le conseil de la concurrence, la Fédération marocaine des droits des consommateurs a présenté les résultats d’une étude montrant l’impact du renchérissement des prix des carburants sur le pouvoir d’achat du consommateur et l’efficacité du plafonnement à défaut d’autres alternatives appropriées.
- Marrakech vient de connaitre le lancement d'un projet pilote visant la promotion des motos électriques au niveau de la ville ocre. Fruit d'un partenariat entre la commune de Marrakech, le Conseil régional de Marrakech-Safi et la société de transport durable (EMOB), ce projet vise à mettre en circulation plus de 20.000 motos dans un délai de 2 à 3 ans avec la réalisation d'une unité de production locale.