Le pétrole new-yorkais a clôturé vendredi l'année 2017 au-dessus de 60 dollars, une première depuis juin 2015, soutenu par une baisse des stocks de brut et une stagnation du nombre de puits de pétrole actifs aux États-Unis.
Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en février, référence américaine du brut, a pris 58 cents pour terminer à 60,42 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Selon Phil Flynn, un analyste chez Price Futures Group, "c'est une très belle manière de finir l'année et cela souligne la forte demande observée cette année". Les prix ont connu cette hausse vendredi, suite au rapport du département américain de l'Energie (DoE), du jeudi, faisant état d'une baisse des stocks de brut aux États-Unis. Ces derniers "sont en baisse depuis six semaines consécutives, ils sont inférieurs de 50 millions de barils à ceux de l'année dernière à la même époque", a expliqué Robert Yawger de Mizuho USA.
Les prix ont également été portés par une stagnation du nombre de puits de pétrole actifs, une statistiques dévoilée chaque vendredi par la société Baker Hughes.
L'augmentation du nombre de puits est un indicateur avancé d'une future hausse de la production.
Dans ce sens, M. Flynn a fait observé que "c'est la deuxième semaine de suite où aucun puits n'est ajouté (au décompte global des puits actifs dans le pays). Il s'agit peut-être d'une pause en raison des vacances mais c'est peut-être aussi le signe d'une pause dans le forage".
Le rapport du DoE avait déjà noté cette semaine un recul de la production hebdomadaire de brut aux États-Unis pour la première fois après sept records de suite.
Sur l'année le pétrole new-yorkais s'inscrit en hausse de 12,40%.