Pour Goldman Sachs, le bénéfice a chuté de près de moitié au premier trimestre en raison d’une augmentation de ses provisions face au coronavirus et de lourdes pertes sur ses investissements.
La banque a annoncé mercredi un bénéfice net en baisse de 49% à 1,12 milliard de dollars (1 milliard d’euros), soit 3,11 dollars par action, contre 2,18 milliards de dollars (5,71 dollars par action) il y a un an.
Chez Bank of America, le bénéfice trimestriel en baisse de 48,5%, est inférieur aux attentes. La banque ayant mis de côté 3,6 milliards de dollars pour se couvrir d’éventuelles pertes liées à la pandémie de coronavirus.
Le résultat net est ainsi ressorti à 3,54 milliards de dollars (3,24 milliards d’euros), soit 0,40 dollar par action, contre 6,87 milliards (0,70 dollar/action) il y a un an.
Les banques de Wall Street se préparent à vivre la pire récession depuis des générations, la crise du coronavirus ayant entraîné la fermeture des entreprises et le licenciement d’environ 17 millions d’Américains.
Les trois grandes banques américaines dont fait partie Bank of America ont constitué des provisions pour pertes sur crédit de plus de 14 milliards de dollars en raison des risques de défauts de paiements des entreprises et des consommateurs.
Les analystes estiment toutefois que Bank of America, connue pour être une banque plus conservatrice, pourrait mieux résister que ses concurrents grâce à une plus faible exposition aux cartes de crédit et à des normes de crédit plus strictes.
Les banques ont enregistré une augmentation des prêts et des dépôts, les clients en manque de liquidités cherchant du cash pour les aider à traverser la crise et les investisseurs préférant mettre de coté en attendant des jour meilleurs.
En moyenne, les prêts au premier trimestre ont augmenté de 6% à 954 milliards de dollars et les dépôts ont également progressé de 6%.