(Reuters) - Apple a annoncé mercredi qu‘il paierait 38 milliards de dollars (31 milliards d‘euros) environ de taxes sur ses liquidités détenues à l’étranger et il compte ouvrir un second campus aux Etats-Unis dans le cadre d‘un programme d‘investissement quinquennal de 30 milliards de dollars.
Le groupe high tech américain a également annoncé qu‘il créerait 20.000 emplois aux Etats-Unis par le biais d‘embauches sur son campus actuel et sur le nouveau, dont le lieu sera précisé dans le courant de l‘année.
Amazon.com veut également implanter un second campus aux Etats-Unis et a bouclé l‘appel d‘offres auprès des municipalités en octobre.
Le tiers environ de l‘investissement nouveau sera affecté à des centres de données destinés à héberger ses services iCloud, App Store et Apple Music. Apple dispose de centres de données dans sept Etats.
L‘annonce fiscale est conforme à ce que les analystes anticipaient au vu de nouvelles dispositions fiscales qui imposent aux entreprises de verser un impôt ponctuel sur les bénéfices dégagés à l’étranger que ceux-ci doivent être rapatriés aux Etats-Unis ou pas.
Apple, qui a 252,3 milliards de dollars de liquidités détenues à l’étranger, avait mis de côté 36,3 milliards de dollars à cette fin, ce qui veut dire que cette imposition n‘aura pas de répercussions significatives sur son cash flow ce trimestre-ci.
L‘action a effacé ses pertes à Wall Street après ces annonces et elle gagnait 0,6% vers 19h20 GMT.