Donald Trump a affirmé avoir eu un « excellent appel » avec son homologue sud-coréen et a indiqué que la Chine souhaite conclure un accord commercial avec les États-Unis. Ces déclarations interviennent alors que ses droits de douane sont censés entrer en vigueur ce soir à minuit, sauf décision de dernière minute pour les suspendre.
Le président américain a menacé d’instaurer de nouveaux droits de douane de 50 % sur les produits chinois si Pékin ne renonce pas à ses mesures de rétorsion visant les exportations américaines. Une escalade qui confirme, selon l’ancien secrétaire américain au Commerce Carlos Gutierrez, que les deux puissances économiques sont désormais engagées dans une véritable guerre commerciale.
En Europe, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré que l’Union européenne est prête à négocier avec Washington pour éviter l’instauration de nouveaux droits de douane. Elle a toutefois précisé que Bruxelles se prépare également à riposter si nécessaire.
La politique commerciale de Trump commence également à provoquer des remous au sein même de ses soutiens. Deux de ses plus fervents donateurs, les milliardaires Ken Langone et Ken Griffin, ont fait part de leur colère face à la stratégie tarifaire de la Maison-Blanche.
Par ailleurs, Donald Trump a accueilli lundi à la Maison-Blanche le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, un de ses plus proches alliés sur la scène internationale.
En attendant une clarification sur le dossier chinois, la volatilité reste élevée sur les marchés. Le Dow Jones a terminé la séance de lundi en baisse, pour la troisième journée consécutive, secoué par les incertitudes sur le commerce mondial.