À l’instar des grandes places mondiales, la Bourse de Casablanca a enregistré une forte baisse ce vendredi, avec un repli de 2,61 % de son indice phare, le MASI, à 18.049 points. Ce mouvement s’inscrit dans un contexte de tensions géopolitiques accrues au Moyen-Orient, après une série de frappes israéliennes menées dans la nuit de jeudi à vendredi.
Selon les premières informations relayées par les agences internationales, Israël a lancé des frappes qualifiées de « préventives » visant des infrastructures nucléaires en Iran, ainsi que des hauts responsables du régime iranien. Cette escalade fait craindre une réponse rapide de Téhéran, qui a promis de riposter.
Dans ce climat d’incertitude, l’aversion au risque s’est nettement accentuée sur les marchés financiers. À Casablanca, plusieurs secteurs sont particulièrement affectés, notamment le portuaire, le BTP, l’immobilier et les télécommunications.
Les volumes d’échange atteignaient 261 millions de dirhams en cours de séance.
La correction du MASI intervient également après une phase de hausse marquée, durant laquelle l’indice avait atteint des niveaux historiques. L’actualité géopolitique pourrait ainsi servir de catalyseur à des prises de bénéfices, dans un environnement désormais plus volatil.