Photo. Rachid Mohammadi, Directeur général de SNEP.
Ynna Holding, qui fête ces 70 ans d'existence, a produit une newsletter destinée mercredi aux partenaires, aux clients et à la presse. Le groupe y passe en revue l'activité de ses principales filiales dont Snep et GPC Carton, qui constituent actuellement les figures de renouveau et de modernité de la holding dirigée par Mama Tajmouati, qui succède à feu Miloud Chaabi. On y apprend que Snep est partie prenante dans les écosystèmes lancés récemment dans le Souss-Massa. “Snep et GPC ont été choisi pour accompagner la déclinaison régionale du Plan d'accélération industrielle (PAI) lancé fin janvier par le Roi Mohammed VI dans le Souss-Massa”, lit-on dans la lettre de la holding. Rappelons que GPC avait clairement communiqué sur son rôle dans le PAI de la région. Mais ce n'était pas le cas pour Snep.
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Ainsi, Ynna Holding nous apprend que Snep a signé, par l'intermédiaire de son Directeur commercial, également secrétaire général de la fédération de la Chimie et parachimie, des conventions avec le gouvernement en vue de consolider les avantages accordés aux investisseurs pour "l'acquisition ou la location du foncier ainsi qu'une prime d'investissement".
Dans cette lettre, Ynna Holding fait intervenir Rachid Mohammadi, DG de SNEP nommé en février 2017 après un passage d'une dizaine d'années à la tête de Dimatit, une autre filiale d'Ynna Holding. Ce dernier rappelle que la société a pu dégager une trésorerie de 72,8 MDH de son programme de rachat liquidé récemment sur le marché boursier avec un “impact significatif” sur le résultat de 2018. Il rappelle également que les fonds seront utilisés en totalité pour financer le programme d'investissement de la société. Ce dernier est qualifié “d'ambitieux mais parfaitement réaliste”, par Mohammadi qui explique que Snep souhaite doubler sa capacité de production de PVC afin de répondre à la demande sur le territoire national. “L'an passé, nous avons annoncé le déblocage d'une enveloppe de 120 MDH destinée à la modernisation de nos outils de production et à l'extension de sa capacité de production avec l'objectif de l porter, dans un premier temps à 90.000 tonnes de PVC par an, contre 70.000 actuellement. Dans un deuxième temps, cette capacité sera portée à 140.000 tonnes par an”, explique le dirigeant de la société cotée à la Bourse de Casablanca. En outre, Rachid Mohammadi se félicite des mesures de sauvegarde définitives qui devront s'appliquer sur une durée de 5 ans et qu'il considère comme “justice rendue à la production nationale de PVC”.