Samedi 08 Octobre 2016

Peut-on déjà parler de "crise constitutionnelle?”

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 Voir aussi : 

Législatives 2016 : Les résultats officiels

Les résultats définitifs ne changent pas la complexité de l'équation. 

 

 

Pour l'heure, l'on a des résultats qui ne sont pas définitifs (90% des votes et pas de chiffres sur la répartition des 90 sièges des listes nationales, femmes et jeunes). Mais le risque d'une crise constitutionnelle augmente, nous explique le politologue Mustapha Sehimi, qui pronostiquait hier déjà, une victoire du PJD et un net retrait de ses alliés.

 

Sehimi présente cette première lecture : "Le PJD sera appelé à former et à diriger le gouvernement. Nul doute que Benkirane se verra confier cette responsabilité. Pourra-t- il alors avoir des alliés pour atteindre la majorité absolue (198) au sein de la Chambre des représentants? Ce sera difficile : Car le PPS, soutien indéfectible, à fait un mauvais score (7) et il arrivera à 9 ou 10 au plus avec les listes nationales. Le MP , autre allié sortant, a aussi réalisé un mauvais score pour l'instant. Il ne reste que l'Istiqlal ? Mais cela ne suffira pas et il aura des demandes fortes pour la répartition des ministères", conclut le politologue. Une configuration qui rappelle étrangement l'impasse politique de 2013 entre PJD et PI.

 

Reste alors les autres partis. Mais pour Sehimi, "c'est pratiquement exclu". De lourdes incertitudes donc pour les semaines à venir...



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