Marchés

• Dernière ligne droite pour les publications semestrielles. 
• Politique monétaire et discours de Jouahri attendus mardi. 

La Bourse de Casablanca a vécu la troisième semaine de septembre sous le rythme des résultats semestriels. Une dizaine d’entreprises ont rendu publiques leurs réalisations des six premiers mois de l’année. Pourtant, le marché est resté de marbre, et même les bons semestriels n’ont pas parvenu à imprimer une tendance favorable.   

L’indice casablancais a donc mis fin à une série de semaines haussières en passant en-dessous des 12.500 points. Il a terminé la semaine sur un repli de 2,15% à 12.442 points. De lundi à jeudi, 597 MDH ont changé de mains sur le marché central en baisse de 39% par rapport à la semaine passée (978 MDH).  

Le marché vend les nouvelles

Les résultats de Managem, Snep ou Cosumar ont suscité des prises de bénéfices. Les investisseurs estiment peut-être que ces informations sont déjà intégrées dans le cours. Cette tendance à vendre quasi-mécaniquement les nouvelles explique en partie la baisse enregistrée cette semaine.

Pour cette dernière semaine du mois, l’agenda s’annonce bien garni. Le rythme des publications s'accélérera, et les publications restantes seront passées au peigne fin par les investisseurs, notamment ceux des immobilières. Au chapitre économique, le troisième Conseil de la Banque centrale reviendra sous les feux de la rampe et les opérateurs y porteront beaucoup d’attention. Une éventuelle remontée des taux, ce que les banquiers n'écartent plus de manière aussi tranchée, risque d'être fatale aux actions. 

Techniquement, le Masi évolue toujours au dessus du support majeur des 12.400 points, il a toutefois franchit à la baisse sa MM20j qui couvrait le marché depuis fin août. Les indicateurs techniques à court terme passent au rouge. Sur le moyen terme, la dynamique est toujours haussière, voire haussière forte au-dessus da la zone des 12.320/330 points. 

International : les points à retenir

* La Fed a précisé le scénario pour les mois à venir

* L'évolution de l'inflation reste la principale inconnue

* Le resserrement en vue aux USA ne compromet pas la hausse des actions

* La remontée du dollar facilite la tâche de la BCE

* L'Espagne devient source d'inquiétude pour la zone euro

* La Corée du Nord reste un foyer d'instabilité