Les banques participatives ont adressé une liste d’une dizaine de recommandations à la Direction générale des impôts (DGI), lit-on dans les colonnes du quotidien “ Le Matin-ECO”. L’objectif est de convaincre le fisc de leurs doléances afin que ces dernières soient prises en considération dans le projet de loi de Finances 2018.
«Les recommandations que les banques participatives ont adressées à la DGI sont le fruit de plusieurs réunions et ateliers organisés par la profession sous l’égide du GPBM. Une rencontre devra avoir lieu très prochainement entre la profession et la DGI afin de discuter plus en détail des différents points abordés et clarifier l’enjeu de nos recommandations», a déclaré au Matin Eco Youssef Baghdadi.
Ce dernier a, néanmoins, tenu secrète la teneur des recommandations adressées au fisc, indique le quotidien.
Globalement, un cadre fiscal a été préparé pour neutraliser l’effet fiscal sur le coût des produits bancaires participatifs. Cependant, soulignent des experts, ce cadre a porté sur les instruments mais sans approche sectorielle, peut-on lire.
À rappeler, que la profession attend toujours que les procédures s’accélèrent pour les autres produits, notamment les modèles de contrat Ijara ainsi que ceux relatifs au placement des dépôts d’investissements.