"Émis le 8 décembre 2020 sur le MFI, l'emprunt obligataire d’un montant global de 3 milliards de dollars (MM$) permettra d’une part de détendre la pression sur la liquidité intérieure, mais également de constituer un préfinancement du trésor", a précisé Mme Zaâboul.
Elle a relevé à cet égard que les 27 Mds de DH, mobilisés dans le cadre de cet emprunt, constituent "un préfinancement du trésor", notant qu’en 2021 les besoins bruts du trésor sont estimés à plus de 120 Mds de DH.
"Le besoin de financement a beaucoup augmenté du fait de l’impact de la crise sanitaire et de la mise en place du plan de relance de l’économie post-Covid-19", a-t-elle fait observer, ajoutant que ce besoin de financement pourrait engendrer une grande pression sur la liquidité.
De même, elle a souligné que ce recours au marché financier international a eu lieu dans un temps où les conditions sur le marché du dollar se sont beaucoup détendues au cours des derniers mois, "particulièrement durant le mois de novembre et en début de décembre".
De ce fait, de nombreux pays, notamment les pays émergents, ont émis sur le marché du dollar, a-t-elle ajouté, notant que "comme le marché financier international est un marché d’opportunités, nous ne pouvions passer à côté de cette ouverture".
Revenant sur le succès de cette opération sur le marché du dollar, Zaâboul a mis en avant les nombreux atouts du Maroc, notamment "la stabilité politique dont jouit le pays, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, dans un contexte marqué par les différents projets de réformes entamés, le projet de vaccination anti-Covid, ainsi que la portée du plan de relance prévu par notre pays".
D'un total de 3 milliards de dollars, cet emprunt obligataire, constitue la plus importante levée en devise de l'histoire du Maroc.