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Dans un contexte sectoriel marqué notamment par la baisse des ventes de PC au Maroc et en Tunisie, Disway parvient à tirer son épingle du jeu avec des réalisations financières remarquables comparativement à celles de 2015.

En chiffres, l’année 2016 pour Disway a été marquée par un repli sur le marché marocain des PC (portables et bureau), qui a baissé de 8% (237.000 unités vendues). Le marché tunisien a, à son tour, connu une régression de 5% avec 202.000 d’unités commercialisées.

Malgré ce retard, les revenus consolidés de Disway se hissent de 10% à 1,8 Md de DH, grâce à une bonne dynamique commerciale sur l’ensemble des activités et filiales du Groupe.

Au niveau opérationnel, et compte tenu d’une rationalisation des charges d’exploitation, le résultat d’exploitation marque un bond de 34% à 106 millions de DH. Par conséquent, le taux de marge opérationnelle ressort à 5,9% contre 4,8% une année auparavant.

Au vu de ces évolutions, le RNPG augmente de 8% à 66 MDH pour une marge nette de 3,6% contre 3,7% au 31 décembre 2015. Hors plus-value nette exceptionnelle, enregistrée en 2015 relative à l’ouverture du capital de Disway Tunisie, en faveur d’un fonds d’investissement, le RNPG aurait crû de 40%.

"Au niveau boursier, la valeur Disway est sûre et très rentable dans un contexte boursier difficile", souligne le management. Ainsi, le titre affiche un BPA de 35,1 DH en 2016 qui a plus que doublé en l’espace de 3 ans. Un dividende de 23 DH par action, contre 20 DH en 2015, soit un rendement de 6,4% contre 9,1% en 2015, et ce en raison de la forte progression de la valeur à la cote.

Une enveloppe financière de 40 millions de DH pour accompagner le développement.

En termes de perspectives et en outre de l’élargissement de son portefeuille de carte, Disway compte miser davantage sur deux relais de croissance jugés indispensables par le management pour être à la cape du changement constant que connait le secteur, à savoir le cloud et le e-commerce.

Pour simplifier, le cloud computing est un ensemble de services informatiques (serveurs, stockage, bases de données, composants réseau, logiciels, outils d’analyse, etc.) fournis via Internet (le cloud). Les sociétés qui proposent ces services facturent en fonction de l’utilisation, un peu comme votre facture d’eau ou d’électricité.  

«Le Cloud permet aux entreprises et même aux particuliers d’avoir accès à des services informatiques plutôt que d’avoir à les gérer eux-mêmes», explique Hakim Belmaachi. La mise en place du Cloud computing nécessite de très importantes infrastructures de bases de données. Une opportunité que Disway compte saisir. 

Le e-commerce, qui est déjà en phase d’expérimentation selon le top management, à travers la vitrine technologique multimarque «Mystore.ma», enregistre entre 70 et 100 commandes quotidiennement.

Enfin, le distributeur de technologies devrait poursuivre sa stratégie de développement régional en Afrique du Nord et en Afrique de l’Ouest et devrait élargir la prestation logistique externe à travers la filiale Disway Logistic Services par la construction de la 2ème tranche de la plateforme logistique devant permettre de doubler sa capacité au deuxième semestre 2017. Une enveloppe financière globale de 40 millions de DH est prévue pour accompagner ces investissements, souligne Belmaachi, président du Directoire de Disway.