Elles étaient de 6,9% à fin 2014, les créances en souffrance atteignent à fin novembre un taux de 7,5% du total des crédits.
Accélération des créances en souffrance chez les ménages et décélération chez les entreprises.
Le taux de croissance des créances en souffrance a baissé de 11,2% à 10,2% en moyenne entre octobre et novembre, selon la Banque centrale. Une situation qui s'explique par la décélération enregistrée chez les entreprises alors que cez les ménages, le ryhtme accélère. Dans ces conditions, le ratio des créances en souffrance par rapport au crédit bancaire s’est établi à 7,5% en novembre contre 6,9% à fin 2014.
Sur un autre registre, les données trimestrielles relatives à la ventilation du crédit bancaire par branche d’activité indiquent une accentuation de la baisse de 9,2% au deuxième trimestre à 10% au troisième trimestre des crédits alloués aux industries manufacturières et de 2,8% à 7,2% des prêts accordés à la branche « commerce ».
Dans le même sens, les concours destinés aux industries extractives ont accusé un repli de 1,1% contre une hausse de 1% le trimestre précédent.
En revanche, l’accroissement des crédits accordés à la branche « Electricité, gaz et eau » a poursuivi son accélération passant de 12,3% à 16,9% et les crédits alloués aux « transports et communications » ont progressé de 21,2% au lieu de 17,3%.
S’agissant des prêts octroyés aux agents non financiers par les autres sociétés financières et non inclus dans la situation monétaire, ils ont marqué une diminution de 1% au troisième trimestre, après celle de 3,2% durant le deuxième trimestre 2015, recouvrant une amélioration des prêts distribués par les sociétés de financement et une poursuite de la baisse des crédits accordés par les banques off-shore. Ainsi, les prêts distribués par les sociétés de financement, ont augmenté de 0,2% contre un repli de 2,5% au deuxième trimestre, en relation avec l’accélération du crédit bail et l’atténuation de la baisse de 9,2% à 0,8% des crédits à la consommation. Quant aux crédits accordés par les banques off-shore, ils ont marqué une nouvelle contraction, s’établissant à un niveau inférieur de 26,4% par rapport à celui observé un an auparavant.