Aujourd'hui se tenait la conférence d'Alliances avec les analystes. outre les résultats 2015 et la présentation du plan de restructuration. Voici quelques révélations faites à l'occasion par Ahmed Ammor, le D.G du groupe.
Sindibab n'a pas encore été vendu (officiellement)
"Rien n'a été ficelé dans le dossier Sindibad. Les discutions sont en cours. Nous en sommes à un stade avancé". C'est la réponse du D.G Ammor à la question d'un analyste concernant une dépêche de l'Economiste parue en milieu de séance.
Les projets en cours
Les prévisions établies dans le communiqué d'Alliances publié il y quelques jours sont relatives à 25 projets dans le social, 10 dans le haut standing et 2 en Afrique. D'ailleurs, à l'horizon de la prévision (2018), 57% du chiffre d'affaires devrait provenir du social, 10% de l'Afrique et le reste des activités dans le résidentiel et le golfique. La montée en puissance des projets en Afrique subsaharienne ne devrait s'observer qu'à partir de 2017, mais la construction a repris et les premiers résultats en Côte d'Ivoire seront visibles dès cette année, a-t-dit. Alliances dispose d'un contrat de 300 millions d'euros au Cameroun et d'un projet relatif à 8.000 logements en Côte d'Ivoire. Ces deux projets ont repris. Ils sont signés avec ces Etats respectifs.
Ce qui est sorti du bilan
C'est principalement des produits finis (comme à Chwiter notamment). Concernant la réserve foncière, 150 hectares, selon le D.G, ont été liquidés, contre un réserve foncière historique de près de 3.000 hectares (selon les analystes présents). Actuellement, Alliances dispose de 11 Mds de dirhams de stocks, dont 7 Mds dans le social (y compris le foncier), 2,2 Mds de dirhams de stocks dans le résidentiel et le même montant, 2,2 Mds de dirhams, dans le golfique. La question était : "Combien avez-vous vendu de foncier ? on souhaite savoir pour connaître la pérennité de l'entreprise".
L'augmentation de capital
Outre les 300 MDH apportés par l'actionnaire de référence, rien n'est prévu pour l'instant. Même l'appel au marché, annoncer dans une interview du DG récemment ne semble plus être d'actualité, encore moins la SFI annoncée par nos soins en 2015. Alliances va chercher du New money en déstockant et en vendant des projets tout en effectuant un reprofilage des dettes. Cela dit, d'après l'argumentaire de Ammor, rien n'est arrêté concernant cette question.
Le projet Lixus
"Nous sommes ouverts à toutes les éventualités, même à un portage par l'Etat ou à une reprise par un investisseur étranger du golfe ou d'une autre région", a annoncé Ammor. La question était tout simplement d'avoir des précisions sur le projet Lixus.
L'autre option serait de repositionner la deuxième partie du projet pour cibler les nationaux. Des réunions ont eu lieu avec le ministère de l'Habitat, du Tourisme, de l'Intérieur, des Finances, BAM, le GPBM et CDG concernant la mise en place de ces plans. "Le Maroc tient à ce projet", a déclaré Ammor.
Concernant les coupons des obligations Alliances, l'actualisation du business plan, la tendance du premier semestre ou même du premier trimestre, le management est resté vague en expliquant que des négociations sont en cours et qu'une communication aura lieu par la suite. Le D.G d'Alliances a insisté sur la capacité du groupe à revenir dans le vert en 2016. C'était sa seule promesse ferme. Pour lui, il suffit de corriger des charges exceptionnelles et des charges financières de cette année pour faire remonter sensiblement le RNPG.