Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce jeudi:
Le Matin :
• La loi 31-18, modifiant et complétant le Dahir des obligations et contrats, a été publiée au Bulletin officiel n° 6807, daté du 26 août 2019. Elle a pour objectif de renforcer les mesures de lutte contre le phénomène de la spoliation foncière. Elle intervient notamment pour régir la création et le fonctionnement des sociétés civiles immobilières. Pour Hicham Mouchir, expert-comptable, membre de la Commission fiscalité de la CGEM, la nouvelle loi permettra, entre autres, d'assurer la traçabilité et l’authentification des procurations et ainsi d’éviter des risques majeurs de falsification et de spoliation foncière.
• Le Groupe Barid Al-Maghrib SA a la ferme intention de créer sa fondation. Il vient de lancer un appel d’offres pour se faire assister dans cette démarche. Le futur prestataire devra l’aider à institutionnaliser et professionnaliser cette action de Barid Al-Maghrib, accroitre l’efficacité de son action sociétale et augmenter l’impact des actions de Barid Al-Maghrib. La mission est divisée en 5 étapes : cadrage de l’étude, diagnostic de l’existant, benchmark, définition du positionnement stratégique et élaboration du modèle opérationnel de la fondation
L’Economiste :
• En l'absence d'accord sur le Brexit, les importateurs marocains de produits britanniques disposeraient de deux options. La première payer les tarifs que le Maroc imposera au Royaume-Uni après un "no-deal". La seconde: acheter les produits importés ailleurs. "Les indicateurs reflètent l'augmentation moyenne des droits de douane auxquels les importateurs marocains du Royaume-Uni seraient confrontés. L'industrie automobile, les produits chimiques (y compris les produits pétroliers) et certaines machineries figurent sur la liste des secteurs où les hausses seraient les plus importantes", a indiqué Alessandro Nicita, économiste dans la Division du commerce international et des produits de base à la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED). (entretien)
• La chasse aux corrompus donne à réfléchir ! Une ligne directe pour les dénoncer a été lancée le 14 mai 2018 par la présidence du ministère public. Siégeant à Rabat, cette institution judiciaire chargée de défendre l'intérêt général a reçu 19.168 appels entre mi-mai et fin 2018. D'après son bilan, 63 appels sur plus de 19.000 concernent exclusivement des cas de corruption pris en flagrant délit. La justice enregistre "en moyenne 2 cas de flagrant délit par semaine". Et ceci sans compter les 9.100 poursuites de l'année dernière.
Libération :
• L’ambassadrice du Maroc en Colombie, Farida Loudaya, a été reçue, au siège du Congrès colombien à Bogotá, par le président de la Chambre des représentants du pays sud-américain, Carlos Alberto Cuenca, nouvellement élu pour la période législative 2019-2020. A cette occasion, les deux parties se sont félicitées de l’excellence des relations unissant le Maroc et la Colombie, tout en exprimant leur souhait de poursuivre la dynamique positive qui caractérise la coopération interparlementaire. Elles ont, dans ce sens, souligné l’importance de la consolidation du dialogue et d’un échange continu sur différentes questions d’intérêt commun entre les instances législatives des deux pays.
• Les travaux du troisième sommet ibéro-américain sur la migration et la traite des êtres humains se sont ouverts mardi à Mexico, avec la participation d'une vingtaine de pays dont le Maroc, avec l'objectif de discuter des solutions à mettre en œuvre pour faire face à la crise migratoire. Le Maroc est représenté à cette rencontre de deux jours par le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) qui présentera les contours de l’expérience marocaine en matière de gestion de ce phénomène.
Al Bayane :
• Quelque 3.000 jeunes appelés au service militaire, tous des garçons, ont entamé, mardi au Centre de formation des appelés (CFA) annexe à la 6ème Brigade royale blindée (BRB), leur stage de formation au titre de l’année 2019-2020. S’adressant aux 3.000 appelés, tous des garçons venant de différentes régions du Royaume, le général Jazouli Zayed, Inspecteur de l’Arme blindée, a rappelé qu’en application des Hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI, Chef suprême et Chef d’Etat-Major général des Forces Armées Royales, il a été procédé au rétablissement du service militaire au Maroc. Le service militaire, a-t-il poursuivi, a pour objectif de consolider le sentiment d’appartenance à la patrie chez les jeunes, et leur permettre de bénéficier d’une formation militaire et d’une qualification professionnelle, et partant, leur ouvrir des perspectives d'intégration dans le marché de l'emploi.
• La situation provisoire des charges et ressources des collectivités territoriales dégage un excédent global de 6,2 milliards de dirhams (MMDH) à fin juillet dernier contre 5,5 MMDH un an auparavant, selon la Trésorerie générale du Royaume (TGR). Cet excédent tient compte des dépenses d'investissement de 6,33 MMDH et d'un solde positif de 232 millions de dirhams (MDH) dégagé par les comptes spéciaux et les budgets annexes, indique la TGR dans son bulletin mensuel de statistiques des finances locales de juillet 2019.Le bulletin fait également état d'une augmentation des recettes ordinaires des collectivités territoriales de 5,5% à 25,6 MMDH et des dépenses ordinaires de 0,6% à 13,3 MMDH.
L’Opinion :
• C’est presque une sorte d'arlésienne dont les Marocains parlent et espèrent depuis les années 1960, sans en avoir jamais entrevu ne serait-ce que l'ombre. Il s'agit de la réforme du système de la Fonction publique et de l'administration marocaine cible depuis longtemps de toutes les critiques et tous les reproches, des plus légitimes aux plus injustes. En ce jeudi 5 septembre 2019, ce sujet qui captive autant qu'il divise, sera finalement débattu dans le cadre du Conseil de gouvernement. En attendant d'en savoir plus sur les conclusions et décisions de cette réunion gouvernementale, force est de rappeler que la réforme de l'Administration et de la Fonction publique est au cœur du projet sociétal du Maroc. Les services publics jouent en effet un rôle capital dans le développement politique et économique, mais aussi dans la consolidation du modèle de développement et de la modernisation du pays souhaitée par le Royaume. • Le constat est désormais sans appel et plus aucun doute n'est permis. En plus d'être un total échec, la libéralisation du marché des hydrocarbures au Maroc profite plus aux sociétés pétrolières et qu'aux citoyens. Depuis le début de cette libéralisation en décembre 2015, ces sociétés réalisent, en effet, des chiffres d'affaires qualifiés d'exorbitants aux dépens des consommateurs qui paient toujours et de plus en plus cher les hydrocarbures, indépendamment de régulières baisses des prix de l’or noir sur le marché international. D'où l’opposition farouche de ces sociétés à toute mise en application du principe de plafonnement des prix des hydrocarbures. Cette mesure préconisée et tant attendue par l'opinion publique depuis la fin du système de compensation permettrait de juguler un tant soit peu l'oppression tarifaire dont souffrent des consommateurs marocains livrés à la merci des majors nationaux et internationaux de la distribution et du stockage des carburants. Aujourd’hui le Maroc :
• Officiellement, le débat sur le remaniement ministériel au sein de la majorité est à ses premiers stades. Officieusement, les négociations battent leur plein dans les coulisses. C'est le cas notamment au sein de la formation du chef de l'Exécutif. Des sources s’attendent à une accélération du processus pour être prêt dans les temps. Le remaniement doit avoir lieu avec la rentrée politique qui coïncide traditionnellement avec l'ouverture de la session parlementaire de l'automne au deuxième vendredi du mois d'octobre. Des réunions ont déjà eu lieu entre le chef de gouvernement et les autres secrétaires des partis formant la majorité parlementaire. La teneur des négociations n’a pas été dévoilée mais tout porte à croire que le numéro un du gouvernement a demandé une liste des ministrables dans chaque parti selon les critères déterminés par le discours royal adressé à la Nation.
• Les investissements directs étrangers au Maroc (IDEM) sont en hausse. C'est ce que dévoile l'Office des changes dans son rapport annuel sur la balance des paiements et position globale du Maroc précisant qu'ils se soldent à 34,2 MMDH en 2018 contre 26 MMDH en 2017, soit une hausse de 31,3% (à savoir +8,1 MMDH). Cette évolution est due principalement à l’accroissement des titres de participation de 69,1%, explique la même source. Dans le même sens, ce résultat est marqué par la baisse des instruments de dette de 17,6%. Par ailleurs, les bénéfices réinvestis ont eux aussi diminué de 30,2%. De leur part les investissements directs marocains à l'étranger (IDME) en 2018 s'établissent à 6,3 MMDH contre 9,9 MMDH une année auparavant, soit une baisse de 36,8%.
Al Alam :
• Le comité exécutif du Parti Istiqlal (PI) a tenu, mardi au siège du parti, sa session ordinaire sous la présidence de Nizar Baraka, secrétaire général du PI. Plusieurs sujets ont été abordés, notamment la situation politique et sociale du Maroc, la structure organisationnelle du PI ainsi que la session de septembre des conseils communaux. Le comité s'est interrogé sur la non application de la loi relative au Fonds de lutte contre les effets des catastrophes naturelles, publiée il y a plus de ans. Pour ce qui est de la rentrée scolaire et universitaire, le comité a appelé le gouvernement à la mise en œuvre de la réforme du système de l’éducation de la formation et de la recherche scientifique. Le comité a d'autre part appelé à donner à l’arabe et à l’amazigh la place qu'ils méritent dans les différents cycles de l’enseignement.
• Une délégation marocaine composée du Directeur général des Études et de la Documentation, M. Mohamed Yassine Mansouri, et du Directeur général de la Sûreté nationale et Directeur général de la Surveillance du Territoire national, M. Abdellatif Hammouchi, ont, eu lundi à Rome, des entretiens avec des responsables politiques et sécuritaires italiens de haut niveau, a-t-on appris, mardi, de source diplomatique. Le Directeur général des Études et de la Documentation et le Directeur général de la Sûreté nationale et Directeur général de la Surveillance du Territoire national étaient arrivés, dimanche à Rome, et ont quitté la capitale italienne lundi, précise-t-on de même source.
Akhbar Al Yaoum :
• Saâd Dine El Otmani, chef du gouvernement, a tenu une série de réunions autour du remaniement ministériel avec les dirigeants de la coalition. Des réunions en tête à tête et sans délégation. Durant les concertations, El Otmani a exposé sa démarche basée sur deux principes, à savoir la réduction du nombre des ministres, la révision de l’architecture gouvernementale et l'intégration de nouvelles compétences. Toutefois, chaque parti de la majorité a réagi à sa propre manière après sa réunion avec El Otmani. Ainsi, suite à la réunion, la semaine dernière, du secrétariat général du Mouvement populaire sous la présidence de son secrétaire général, Mohand Laenser, le MP a aussitôt reçu des CV des candidats. Devant les membres du MP, Laenser a exposé les grandes lignes de la rencontre avec le chef de l’exécutif, annonçant la constitution d’une commission consultative pour lui prêter main forte.
• Le Groupe OCP, leader mondial sur le marché du phosphate, et Bioline by InVivo, via sa filiale SMAG spécialisée dans la Smart Agriculture, ont signé, lundi à Casablanca, un protocole d'accord pour le co-développement de solutions digitales dans le domaine agricole. Ce partenariat permettra de combiner les efforts d'OCP et de Bioline by InVivo pour accompagner les agriculteurs à adopter de bonnes pratiques agricoles et à améliorer leur rendement et ce, en s'appuyant sur des solutions digitales personnalisées en fonction des régions et des cultures, indique un communiqué conjoint du groupe OCP et de Bioline by Invivo "L'alliance avec Bioline s'inscrit dans la continuité de l'action d'OCP pour une agriculture mondiale durable à travers la promotion des bonnes pratiques agricoles, notamment en terme de fertilisation raisonnée", a déclaré Marouane Ameziane, le directeur exécutif stratégie et corporate development au sein du Groupe OCP, cité par le communiqué.
Bayane Al Yaoum :
• L'administration de la prison locale de Kénitra a qualifié de "dénuées de fondement" des allégations relatives à des affrontements aux couteaux entre deux bandes rivales à l'intérieur de l'établissement pénitentiaire. En réponse à ce qui a été relayé par certains médias faisant état de "blessures graves résultant d’affrontements aux couteaux, ayant duré deux jours, entre des détenus mineurs", l'administration de la prison locale de Kénitra a indiqué qu’il s’agit d’une dispute entre 4 pensionnaires logés dans le même quartier, laquelle a fait deux blessés qui ont reçu les soins nécessaires au dispensaire de l'établissement. "Contrairement aux informations erronées relayées, le personnel de l'établissement pénitentiaire s’est efforcé de résoudre ce conflit et d'imposer l'ordre conformément à la loi, sans recourir à l’équipe d’intervention relevant de la Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR)", précise le communiqué, notant que "les mesures juridiques nécessaires ont été prises à l’encontre de ces détenus" et que "le parquet compétent a été informé du sujet".
• Le Bureau politique du PPS a indiqué que l’approche du parti de la question du remaniement gouvernemental est fondée surtout sur la nécessité d’insuffler un souffle démocratique nouveau dans la vie politique nationale à travers la réhabilitation de la place et des rôles que les acteurs politiques sont censés jouer, chacun de sa position dans le cadre d’une dynamique politique saine et une vie institutionnelle normale, loin de toute dévaluation , affaiblissement ou marginalisation. Le bureau politique du PPS a jugé impératif de former la formation d’un gouvernement fort et homogène, capable de relever les défis posés. Al Ahdat Al Maghribia :
• Le projet d'appui institutionnel et opérationnel aux Agences des bassins hydrauliques (ABH) du Loukkos, de la Moulouya et du Souss-Massa a nécessité un investissement de près de 8,2 millions d'euros, dont une contribution belge d'environ 5,5 millions d'euros, a indiqué le ministre de l'Équipement, du transport, de la logistique et de l'eau, Abdelkader Amara. S'exprimant devant la presse lors de la cérémonie de clôture du projet, le ministre a précisé que la contribution belge a été faite via l'Agence belge de développement (Enabel), l'ambition étant de "renforcer la coopération bilatérale dans le domaine de l'eau ainsi que l'appui institutionnel dans plusieurs domaines relatifs à la gouvernance des ABH".
• La CGEM a pris part, mardi à Addis-Abeba, à une réunion ad-hoc de groupe d’experts sur l’approche méthodologique pour la production de l’Indice-Pays des Affaires dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale Africaine (ZLECAF). La CGEM a été représentée à cette réunion de haut niveau initiée par la Commission économique pour l’Afrique (CEA-ONU), par Nabila Freidji, Vice-présidente en charge de CGEM international et des relations institutionnelles et El Aid Mahsoussi, président de la Commission Commerce extérieur et accords commerciaux.
Al Massae :
• Alors que le Maroc connait un changement climatique dont les conséquences s'avèrent néfastes, un rapport international s'est intéressé aux Marocains pour voir s’ils sont conscients du changement climatique et de ses conséquences économiques, sociales et humaines. D’après ce rapport, 39% des Marocains n’ont jamais entendu parler du changement climatique, contre 54% ayant déjà entendu en parler. Et parmi ceux ayant déjà entendu parler du changement climatique, 33% n’ont jamais connu les conséquences fâcheuses du changement climatique.
• Les exportations d’Espagne vers le Maroc se sont élevées à 273 millions d’euros au premier semestre 2019, soit 5% du total des ventes espagnoles à l’étranger et une hausse de 52% par rapport à la même période de l’année dernière, selon des chiffres espagnols officiels. Les sociétés espagnoles spécialisées dans l’agroalimentaire ont bénéficié du démantèlement tarifaire progressif, depuis 2012, des produits de l’Union européenne ainsi que de la proximité géographique.
Al Ittihad Al Ichtiraki :
• Un total de 19 personnes ont trouvé la mort et 1.747 autres ont été blessées, dont 57 grièvement, dans 1.236 accidents de la circulation survenus en périmètre urbain au cours de la semaine allant du 26 août au 1er septembre. Ces accidents sont dus, respectivement, au non respect de la priorité, à l'inadvertance des conducteurs, à l'inadvertance des piétons, à l'excès de vitesse, au non respect de la distance de sécurité, au changement de direction sans usage de signal, à la perte de contrôle, au non-respect du stop, au changement de direction non-autorisé, à la conduite en état d'ébriété, à la circulation en sens interdit, au non-respect des feux de signalisation, à la circulation sur la voie de gauche et au dépassement défectueux.
• L'incendie qui s'était déclaré jeudi dernier dans la forêt de Achacha-Tassift, relevant de la province de Chefchaouen, a ravagé quelque 470 hectares de végétation, a indiqué le directeur régional des Eaux et Forêts et de la Lutte contre la Désertification (HCEFLCD) de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Abdelaziz Hajjaji. Environ la moitié de la végétation détruite par le feu dans la forêt située dans le parc de Talassemtane, était composée de Pins maritimes, de Pins d'Alep, de Genévriers et de Chênes verts, tandis que l'autre moitié était sous forme d'herbes secondaires, a précisé Hajjaji.
Rissalat Al Oumma :
• Selon le Forum économique mondial, forum Davos, le Maroc a été classé 66ème à l’échelle mondiale dans l’Indice de la compétitivité du secteur du voyage et du tourisme. Dans ce classement, le Maroc a devancé plusieurs pays d’Afrique du Nord et a occupé le 5ème rang à l’échelon arabe. Le royaume a obtenu 3,9 points dans ce rapport 2019, qui a concerné 140 pays. Cet Indice se base sur 14 indicateurs principaux, dont celui de la sécurité et de la paix. Dans ce dernier indicateur, le Maroc a été classé à la 28ème place sur la liste des pays les plus sûrs.
• Les exportations marocaines de courgettes vers l'Espagne entre le 1er janvier et le 30 juin de cette année, ont enregistré une hausse de 204,91% par rapport aux cinq dernières années. Selon les médias espagnols, l'Espagne a importé 10,55 millions de kilogrammes de courgettes pour une valeur financière de 7,83 millions d'euros.