Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce vendredi :
Le Matin :
• Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, accompagné de S.A.R. le Prince Héritier Moulay El Hassan, a présidé, jeudi au Palais Royal à Rabat, la sixième causerie religieuse du mois sacré du Ramadan. Cette causerie a été animée par le professeur Abdelwahab Zayed, ambassadeur de bonne volonté de l'Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO), sous le thème : "Les palmiers dans le Coran et la Sounna".
• Le projet de nouvelles zones industrielles (ZI) dans la région de Kénitra est relancé. Le ministère de l’Industrie s’apprête à réaliser les études de faisabilité pour la création de deux premières plateformes, l’une à Saknia et l’autre à Souk Larbaa, sur les trois prévues dans la région. Ces études analyseront le positionnement potentiel de ces ZI ainsi que les paramètres techniques, financiers et juridiques pour leur réalisation. L’objectif étant de "réaliser ces projets dans des conditions optimales en termes de choix techniques et de coûts", explique le ministère à l’occasion d’un appel d’offres fraichement publié pour le lancement de ces études. Un marché estimé à 1,63 million de DH.
L’Economiste :
• Le dossier électronique de pension ainsi que la signature électronique feront leur entrée à partir du 1er novembre à la Caisse marocaine de retraite (CMR). La Caisse injectera une nouvelle dose de digitalisation dans ses processus. Le traitement des dossiers de retraite s'effectuera de manière électronique mais progressivement avant la généralisation prévue fin 2020. Un changement qui permettra non seulement de réduire les délais mais aussi d'identifier les éventuels goulots d'étranglement. La CMR a développé une plateforme qui constituera l'interface d'échange avec les employeurs. Ces derniers pourront suivre en temps réel l'état de traitement des dossiers. "La traçabilité des échanges sur la plateforme permettra d'évaluer le degré de respect des délais de dépôts des dossiers par les employeurs et les délais de traitement par la CMR", souligne la Caisse.
• Grève des étudiants de médecine. Saïd Amzazi est catégorique : "L'année blanche est un slogan pour terroriser les citoyens. Notre responsabilité est de préparer la programmation des examens qui démarrent le 10 juin. Nous avons organisé des séances de rattrapage, mis à la disposition des étudiants des polycopiés des cours", a affirmé le ministre de l'Education nationale et de l'Enseignement supérieur qui a proposé une nouvelle offre pour régler les deux revendications restées en suspens. La première porte sur l'ouverture du concours du résidanat aux étudiants des facultés privées. Les étudiants grévistes refusent l'intégration de leurs confrères du privé aux examens de résidanat organisés par les facultés publiques. La seconde revendication en suspens a trait à l'ajout d'une 6e année dans les études de médecine dentaire, une mesure rejetée par les étudiants.
Aujourd’hui le Maroc :
• Le Royaume-Uni voit en le Maroc une réelle opportunité pour les investisseurs britanniques. En effet, les deux pays pourraient développer des partenariats stratégiques dans de nombreux secteurs clés, à en croire le département du commerce international britannique (Department for International Trade). Selon cette entité, les échanges commerciaux bilatéraux entre les deux pays ont atteint un cumul de 2,2 milliards de livres sterling en 2018. Pour ce département, il existe des opportunités d'investissement pour les entreprises britanniques dans les domaines de l'éducation, de l'énergie (hydrocarbures et des énergies renouvelables), des infrastructures et des services financiers. Il y a également dans le pays un potentiel d'investissement à saisir dans les secteurs de la défense, des industries innovantes, de la santé et des mines.
• L'état d'avancement et l'évaluation des projets de développement réalisés dans le cadre du programme "Tanger-Métro- pole", lancé en septembre 2013 par SM le Roi Mohammed VI, ont été au centre d'une réunion élargie au siège du ministère de l’intérieur. Cette réunion a été l'occasion de faire le point sur l'exécution des projets de ce programme intégré, équilibré et inclusif de la ville du détroit. C'était également l'occasion de s'arrêter sur l'état d'avancement des travaux des projets programmés dans la ville de Tétouan, mais aussi sur les contraintes auxquelles font face certains projets. L'accent a aussi été mis sur les moyens à même de rattraper les retards accusés.
Libération :
• Le boycott des élections, pour des raisons fallacieuses ou même réelles, reste une concession du droit à la citoyenneté, dans la mesure où les élections constituent un outil de contrôle des décideurs entre les mains du citoyen, a estimé Driss Lachguar, Premier secrétaire de l’USFP. Lachgar, qui s’exprimait sur la radio Chada FM, a par ailleurs jugé opportun de réexaminer l’article 47 de la Constitution afin de l’ériger en tremplin à même de répondre aux attentes des citoyens pour une justice sociale, notamment en matière d’éducation, de santé et d’emploi.
• Un pas vient d’être franchi dans la lutte contre le phénomène de la spoliation des biens immobiliers au Maroc. Ainsi, la Chambre des représentants a approuvé le projet de loi n°32.18 modifiant et complétant la loi n°22.01 relative à la procédure pénale. Ce projet vise à combler les lacunes juridiques concernant la compétence des autorités judiciaires en matière de mesures conservatoires. Selon ce texte de loi, le procureur du Roi ou le juge d’instruction seront habilités à enclencher une procédure conservatoire en attendant que la justice prononce un jugement ayant acquis la force de la chose jugée.
L’Opinion :
• La filiale du groupe Caisse de dépôt et de gestion (CDG), Finéa, et la Banque centrale populaire (BCP) ont signé une convention de refinancement en faveur des PME d'un montant de plus d'un milliard de dirhams. Cette convention porte sur une ligne de crédit qui permettra à la banque, à travers sa filiale Maroc Leasing, de financer, à des conditions avantageuses, les projets d'investissement et les besoins en trésorerie des PME exerçant dans tous les secteurs productifs de l'économie nationale. Cette signature, qui intervient après la contractualisation d'une ligne de refinancement avec la Banque européenne d'investissement, représente une nouvelle contribution majeure du groupe CDG, à travers Finéa, en faveur du développement des PME marocaines.
• L’Institut royal des études stratégiques (IRES) et le Groupe principal des partenaires au Maroc, qui réunit les directeurs et représentants des principaux partenaires techniques et financiers du Royaume, viennent de débattre des enjeux et défis que le Maroc se doit de relever en vue de mettre en place un nouveau modèle de développement inclusif, compétitif et faisant du Royaume un véritable pays émergent. Le débat a accouché d’un communiqué où l’IRES précise que cette rencontre s’inscrit dans le prolongement de l’intérêt porté aux questions de compétitivité globale (économie verte, économie bleu et industrialisation) et de capital immatériel. Cette rencontre intervient également à un moment où les pays s’interrogent sur la résilience de leur économie, suite aux conséquences de la crise économique et financière de 2008.
Al Bayane :
• Saad Dine El Otmani, chef du gouvernement, a eu des entretiens avec le vice-président de la Banque africaine de développement (BAD), chargé du développement régional, de l’intégration régionale et de la prestation de services, Khaled Sherif, axés sur les moyens à même de renforcer et d’élargir le partenariat entre le Royaume et cette institution. Lors de cette entrevue, les deux parties se sont félicitées du niveau du partenariat fructueux unissant le Maroc et la BAD qui couvre plusieurs secteurs de développement économique et social et qui accompagne les grandes stratégies mises en œuvre par le Royaume dans divers domaines. Les investissements de la BAD dans le Royaume s’élèvent à 1,4 milliard de dollars.
• Le Bureau politique du PPS a tenu, mardi 28 mai 2019, sa réunion périodique. Le Bureau a, entre autres, repris l'examen des moyens devant permettre la mise en œuvre de l'initiative prise par le Comité central du parti au sujet de l'appel à un débat et à un dialogue national entre les différents acteurs sociaux sérieux, partant du besoin de notre pays à un souffle démocratique nouveau à même de lui permettre de poursuivre le processus des réformes multidimensionnelles. Il a décidé de constituer une commission spéciale de suivi de la mise en œuvre de cette initiative sur le terrain en direction des acteurs sociaux sérieux.
Akhbar Al Yaoum : • Les échanges entre le gouvernement espagnol et l'Union européenne à propos de la taxation de l’électricité marocaine se poursuivent. Depuis la mise en service de la centrale à charbon de Safi, le Maroc exporte chez son voisin ibérique une électricité bon marché. Or, l’Espagne juge que cette énergie représente une concurrence déloyale pour ses propres producteurs, pour la raison qu’elle n’est pas soumise à la taxe carbone en vigueur dans l’UE. Depuis des semaines, le gouvernement ibérique cherche un moyen de freiner ces importations. En avril dernier, la ministre espagnol de la Transition énergétique, Teresa Ribera, s’était rendue à Bruxelles pour plaider la cause des entreprises espagnoles. Elle avait notamment fait valoir que "les usines espagnoles à combustibles fossiles sont potentiellement désavantagées en termes de compétitivité, car elles doivent supporter les coûts des émissions de CO2".
• La Commission de l'Enseignement et des Affaires Culturelles et Sociales à la Chambre des Conseillers a tranché sur la polémique déclenchée récemment atour de l’éligibilité des opticiens lunettiers à mesurer l’acuité visuelle. Par ailleurs, les médecins ophtalmologues s’opposent toujours à cette mesure car elle porterait atteinte à la santé publique. Ladite commission a décidé de modifier l’article 6 du projet de loi relatif à l'exercice des professions de rééducation, de réadaptation et de réhabilitation fonctionnelle. La nouvelle version qui a fait l’objet d’un compromis " stipule que les opticiens lunetiers peuvent fournir les outils nécessaires permettant de corriger l’acuité visuel". Rissalat Al Oumma :
• La valorisation des Kasbahs est le point de départ vers la commercialisation de ce produit touristique aux niveaux national et international, en tant que patrimoine matériel, culturel et civilisationnel important, a indiqué le ministre du Tourisme, du Transport aérien, de l'Artisanat et de l’Économie sociale, Mohamed Sajid. S'exprimant lors du conseil d’administration de la société marocaine de valorisation des kasbahs, Sajid a appelé à la préservation de ce patrimoine, en utilisant des matériaux de construction favorisant la protection de leur caractère architectural authentique.
• Le Maroc figure à la 8ème place au niveau de la région MENA et à la 80ème au niveau mondial dans un Indice mesurant la disposition des gouvernements à l’intelligence artificielle 2019. Le Maroc a obtenu 4,717 points dans cet indice, qui couvre 194 pays. Le Maroc a été dépassé par cinq pays africains, à savoir le Kenya (52 mondial), la Tunisie (54), Maurice (60), l’Afrique du Sud (68) et le Ghana 75).
Al Ahdath Al Maghribia :
• SAR le Prince Moulay Rachid est arrivé jeudi à Jeddah, pour représenter SM le Roi Mohammed VI au Sommet extraordinaire arabe et à celui de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), qu’abrite La Mecque. SAR le Prince Moulay Rachid a été accueilli, à son arrivée à l’aéroport international Roi Abdelaziz de Jeddah, par SAR le Prince Badr Bin Sultan Bin Abdulaziz, vice-gouverneur de la région de la Mecque.
• Mustapha Ramid, ministre d’Etat chargé des droits de l’homme, a prédit une "percée" imminente dans les désaccords envenimant les relations entre la majorité et l’opposition, notamment en ce qui concerne le blocage de certaines lois organiques. Ramid a ainsi admis l’existence de tels désaccords au sein du parlement, mais les a qualifiés de "salutaires", prévoyant un "consensus" proche entre la majorité et l’opposition. Les déclarations de Ramid interviennent après des réunions marathoniennes tenues au sein de la Chambre des représentants pour apaiser les tensions provoquées par le vote du projet de loi sur Bank Al Maghrib.
Al Ittihad Al Ichtiraki :
• Entendu par la Commission des finances du Parlement, Driss Jettou, président de la Cour des comptes s'est contenté de présenter une synthèse de son rapport sur la mission de contrôle de la gestion menée par la Cour au sein de l'OCP et les recommandations d’ordre général, publiées en mars dernier. La publication de certaines données confidentielles sur l’activité de l’OCP pourraient être utilisées par d’autres concurrents à l’échelle mondiale et compromettre ainsi sa compétitivité, selon Jettou
• Driss Lachgar, premier secrétaire de USFP a reçu à Rabat d’anciens responsables et militants du PSU des provinces de Kénitra et Sidi Kacem, notamment Nadia Kissi, ancienne membre du bureau politique du PSU. Ces militants ont annoncé avoir rejoint l’USFP afin d'apporter leurs contributions effectives au parti de la rose dans la région du Gharb-Chrarda-Beni Hssen. Lors de cette rencontre, Lachgar a affirmé que la porte reste toujours ouverte à tous les militants de gauche, notant que le parti a décidé de s’ouvrir sur les différentes composantes de la gauche pour renforcer le positionnement démocratique du Royaume.
Al Massae :
• Les rendez-vous deviennent payants pour la demande de visa Schengen. Ainsi, à partir du 10 juin, les demandeurs de visa seront tenus de payer des frais de service pour confirmer leur rendez-vous. Ils devront payer à l'avance les frais de service BLS dans les trois jours qui suivent la prise de rendez- vous. • L’ODT a appelé le chef du gouvernement Saad Dine El Otmani à une revalorisation des pensions des retraités, dont une partie vit des conditions difficiles, dénonçant l’exclusion des milliers de retraités des dernières hausses des salaires et l’injustice dont les retraités et les ayants droit font l’objet dans tous les accords conclus avec les centrales syndicales depuis les années quatre-vingt-dix. L’Organisation a également dénoncé la persistance de l’IR appliqué sur les pensions des retraites, soulignant que cette mesure affaiblit le pouvoir d’achat de cette catégorie.
Bayane Alyaoum :
• Les éléments de la brigade nationale de la police judiciaire, en coordination avec le service préfectoral de la police judiciaire de Tanger, ont procédé mercredi, sur la base d'informations précises fournies par les services de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), à l'arrestation d'un ressortissant italien âgé de 56 ans soupçonné de diriger un des réseaux de la mafia italienne "la Camorra". Soupçonné d'avoir commis des actes criminels dans le cadre de cette mafia, dont le chantage d'hommes d'affaires, la violence, l'homicide volontaire et le trafic international de drogues et de psychotropes, le ressortissant italien a été interpellé à Tanger en exécution d'un mandat d’arrêt international émis à son encontre par les autorités judiciaires italiennes et en application d'un avis de recherche à l'échelle internationale en vertu d’une notice rouge délivrée par Interpol.
• La création du Comité de vigilance sur le marché du travail est une étape importante dans le processus d'amélioration du suivi et d'analyse du développement de ce marché, qui tend à développer une vision prospective sur les opportunités d'emploi à moyen et long termes, a indiqué, mercredi à Rabat, le ministre de l'Emploi et de l'Insertion professionnelle, Mohamed Yatim. Cet organe, qui a notamment pour mission de suivre les processus de création et de perte d'emplois sur les plans national, régional et sectoriel, constitue un atout important pour renforcer le cadre institutionnel de coopération et d'action commune entre les différents acteurs concernés, a assuré Yatim lors de la première réunion de ce Comité. Al Alam : • Dans une note envoyée au wali de la région Souss Massa Daraa, la direction régionale de l'Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA) a déclaré que la menthe produite dans la région représentait un danger sur la santé des consommateurs. "Les résultats d’analyse des échantillons prélevés, ont montré, au niveau national, des taux de non-conformité très élevés, dues soit à l’utilisation, par les producteurs, des produits chimiques non homologués ou à des taux de résidus élevés des produits homologués. Ce qui constitue un risque imminent sur la santé du consommateur", relève un communiqué de la direction régionale de l’ONSSA.