Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce mercredi : L'Economiste :
• La Banque islamique de développement (BID) signe avec le Maroc un nouveau pacte de partenariat qui couvre la période 2019-2022. L'objectif de ce contrat est de développer les chaines de valeur dans des domaines offrant un avantage concurrentiel. La banque se dit prête à accompagner le Royaume pour étendre les partenariats public-privé aux secteurs sociaux, notamment la santé et l'éducation.
• Tous les efforts déployés dans le cadre du Plan Maroc Vert pourraient être réduits à néant par un ravageur minuscule, s'il est mal maîtrisé à son entrée au pays. Un signal d'alarme lancé par plusieurs chercheurs participant aux travaux du llème congrès de l'Association marocaine de protection des plantes (AMPP). «Nous devons renforcer le contrôle au niveau des frontières pour éviter l'infiltration des ravageurs dissimulés dans certaines importations agricoles», prévient Mohamed Mihi, président de l'AMPP. Une fois installés, ces ravageurs arrivent à causer des dégâts énormes. D’origine d’Amérique latine, ce ravageur a été introduit au Maroc en 2013 dans des conditions inconnues.
Aujourd’hui le Maroc :
• La confrontation entre les compagnies d'assurance et les courtiers est montée d'un cran. En effet, l'Union marocaine des agents et courtiers d'assurances (UMAC) vient d'annoncer l'échec du dialogue entamé avec la Fédération marocaine des Compagnies d'assurance et de réassurance (FMSAR). Le principal point de discorde concerne la revalorisation des commissions des courtiers et l'amélioration de leurs revenus. Si les menaces des agents sont mises à exécution, l'Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (ACAPS) pourrait également intervenir. L’entrée en vigueur de la circulaire relative à l'encaissement des primes, au paiement des sinistres et aux relations entre les intermédiaires d'assurances et les entreprises d'assurance et de réassurance a provoqué une véritable levée de boucliers auprès des courtiers et intermédiaires.
• Ils sont seize investissements marocains dans l'énergie durable à avoir été primés par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD). Les entités primées font partie des 230 entreprises ayant bénéficié du Mécanisme de financement en faveur de l'énergie durable pour le Maroc (MFED Maroc). Un programme initié par la BERD en partenariat avec trois autres institutions financières, en l'occurrence la Banque européenne d'investissement (BEI), l’Agence française de développement (AFD) et la Banque allemande KfW. L'un des dispositifs phares de ce programme est la ligne de financement Morseff, lancée en 2015 et dont le financement portant sur 110 millions d'euros a été utilisé en totalité sans oublier l’assistance technique accordée aux sociétés bénéficiaires et une subvention accordée par I’Union européenne.
Le Matin :
• Le Congrès des Pouvoirs Locaux et Régionaux (CPLR) du Conseil de l'Europe a décidé d’octroyer au Maroc le Statut de "Partenaire pour la démocratie locale". La décision a été adoptée lors de la 36e session du Congrès tenue sous le thème "Des maires pour la sauvegarde de la démocratie", en présence d’une délégation marocaine composée d’élus locaux et régionaux et des représentants de la DG des collectivités locales relevant du ministère de l’Intérieur et du Consulat général du Maroc à Strasbourg. Le Statut de Partenaire pour la démocratie locale a été créé par le Congrès en octobre 2014 comme un statut spécifique pour les pays du voisinage du Conseil de l’Europe, afin d’"offrir aux pays concernés et qui en font la demande un cadre privilégié de dialogue et de contacts institutionnels réguliers avec leurs homologues européens".
• L’OCP ouvre les portes de son usine de Jorf Lasfar. Cette usine a nécessité un investissement global de 850 millions de DH pour sa première phase. Elle s’inscrit dans le "Programme Eau" lancé par le groupe. La mise en service de la seconde phase est prévue pour 2021.
Al Bayane :
• "Il est inadmissible de condamner des journalistes, ayant obtenu des informations qu'ils n'ont ni volées ni subtilisées, à des peines d’emprisonnement et des amendes, pour le motif d'avoir publié ces informations", a souligné Mohamed Nabil Benabdellah, secrétaire général du PPS. "C'est au Conseil national de la presse et aux institutions concernées de se pencher sur la situation pour résoudre le problème et définir les contours de la liberté de la presse et du respect de la déontologie dans le but de faire avancer le secteur", a expliqué Benabdellah, qui était l'invité mardi du Forum de la MAP.
• Le Pape François: "Ma visite au Maroc m’a permis de parler de ce qui me touche au cœur: la paix, l’unité, la fraternité". Il a souligné que ce voyage lui a donné l’image d’une "belle fleur de coexistence", appelant à persévérer sur cette voie et à transcender les difficultés "qui existent malheureusement parce qu’il y a des groupes intransigeants". Le Souverain pontife a souligné dans ce contexte les vertus du dialogue et de l’ouverture envers l’Autre qu'il a constatés dans le Royaume. Rissalat Al Oumma :
• La Chambre des représentants a adopté à l'unanimité le projet de loi 18.21 relatif aux sûretés mobilières, lundi lors d'une séance plénière tenue dans le cadre de la session extraordinaire convoquée par le gouvernement. Ce texte est très attendu par les acteurs économiques, au regard de ses retombées bénéfiques en termes d'accès au financement ou de facilitation et de promotion du climat des affaires au profit des investisseurs. Ce projet de loi se fixe comme objectifs de simplifier l'accès des entreprises aux sources de financement, en donnant en gage les sûretés mobilières dont elles disposent, d'améliorer la compétitivité des entreprises, à travers la sécurisation des opérations de financement de l'investissement, et de consacrer les règles de transparence dans les transactions liées aux sûretés mobilières.
• Une délégation parlementaire du Sultanat d'Oman a effectué une visite au siège du ministère public afin de s'informer de l'expérience marocaine dans le domaine judiciaire. Conduite par le président de la commission d'amitié parlementaire Maroc-Sultanat d'Oman, Abdelkader Bin Salim Al-Dahab, cette délégation a eu des entretiens avec le chef du ministère public, Mohamed Abdennabaoui. Cette visite a été l'occasion d'informer la délégation du Sultanat d'Oman de l'expérience démocratique marocaine et des réformes structurantes engagées par le Royaume dans différents domaines, notamment dans le domaine judiciaire.
Libération :
• Le président de la Chambre des représentants, Habib El Malki, a représenté SM le Roi Mohammed VI à la cérémonie officielle d'investiture du président sénégalais, Macky Sall, organisée mardi à Dakar. Le Souverain avait exprimé au président du Sénégal ses chaleureuses félicitations et Ses vœux sincères de complète réussite à l'occasion de sa réélection à la présidence.
• Le ministre délégué chargé de la Réforme de l'administration et de la Fonction publique, Mohamed Benabdelkader, a annoncé le lancement du projet du Centre marocain des services administratifs, visant à améliorer les conditions d’accueil des usagers des services publics. Lors d'une entrevue avec le directeur administratif de l'Agence nationale pour les services publics et les innovations sociales de la République d’Azerbaïdjan, Azad Jafarli, il a indiqué que ce projet, auquel à adhéré son département et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), vise à améliorer l'accueil des usagers des administrations publiques marocaines, à travers la mise en place d’une vision unifiée et commune par les parties concernées.
L’Opinion :
• Les échanges commerciaux au titre des biens ont été marqués par un allégement du déficit commercial de 10,6% à 29,38 milliards de dirhams (MMDH) à fin février 2019, contre 32,86 MMDH une année auparavant, selon l'Office de changes. Cette évolution est due à la hausse des exportations (+1,57 MMDH) conjuguée à la baisse des importations (-1,90 MMDH), explique l'Office dans une note sur ses indicateurs mensuels des échanges extérieurs du mois de février, notant que le taux de couverture a gagné 3,5 points à 61,5% à fin février 2019 au lieu de 58% un an auparavant. La baisse des importations de biens est imputable principalement au recul des achats de biens d'équipement de 2,39 MMDH et de produits énergétiques de 1,07 MMDH, atténuée, toutefois, par l’accroissement des autres groupements de produits, notamment les achats en demi produits (+859MDH), précise l'Office.
• Le constat est sans appel. Aussi bien les experts que les professionnels de commerce s'accordent à dire que le secteur est fortement marqué par bon nombre de dysfonctionnements préjudiciables. Des efforts sont certes fournis pour remédier à ces maux, mais demeurent insuffisants. Etant donné cette situation, inquiétante, dans laquelle vit cette activité, les assises du commerce sont prévues les 24 et 25 avril à Marrakech. Le principal obstacle qui serait sûrement largement abordé lors de cet événement, est la concurrence déloyale de l'informel. Selon une étude de CGEM, l'informel représenterait 68% du chiffre d'affaires du secteur.
Al Alam :
• Le syndicat indépendant des médecins du secteur public (SIMSP) a annoncé le début de la 5ème phase des mouvements de protestation, en raison de la réticence du gouvernement à répondre à ses revendications. A l’exception des services d'urgence et de réanimation, le SIMSP a appelé à des grèves nationales, les 29 et 30 courant, et les 2 et 3 mai dans tous les établissements de santé publics. Les médecins du public "seront en deuil" à partir du 1er avril, souligne la même source, notant qu’une marche nationale serait également organisée. Les médecins affiliés à la SIMSP continueront toutefois de "boycotter les campagnes médicales arbitraires, eu égard à l’absence des normes médicales minimales", selon le syndicat.
• La croissance économique nationale s'est située à 2,9% au cours du quatrième trimestre 2018 au lieu de 4,4% durant la même période un an auparavant, selon le HCP. Cette croissance a été tirée par la consommation finale des ménages dans le contexte d'une inflation maîtrisée et d'un besoin de financement de l'économie nationale en augmentation, explique le HCP dans sa récente note d'information sur la situation économique nationale. Ladite note fait, ainsi, état d'un net ralentissement du rythme de croissance du secteur primaire, passant de 10,9% au 4ème trimestre-2017 à 2% durant la même période de l’année 2018, précisant que cette évolution est le résultat de la hausse de la valeur ajoutée de l’activité agricole de 3,5% au lieu de 13,6% une année auparavant et de la baisse de celle de la pêche de 15,7% au lieu de 16,9%.
Akhbar Al Yaoum :
• Malgré les objections soulevées au sein du PJD au sujet de la "francisation" de l’éducation, le secrétariat général du PJD, qui a tenu mardi une réunion extraordinaire, est toujours pour le maintien du compromis et du rapprochement d’opinions des membres de la majorité parlementaire ainsi que le reste des composantes de la Chambre des représentants. "Le PJD est pour le maintien du consensus au sujet dudit projet de loi, car c’est lui qui conduit la coalition. Il s’agit bien de la première loi qui encadre le processus d’apprentissage, et ce, depuis l’indépendance", a indiqué, au journal, Slimane El Amrani, secrétaire général adjoint du PJD, notant que la volonté du parti de maintenir cet arrangement l’a poussé à reporter le vote de ce projet de loi à la session parlementaire printanière.
• La nouvelle offre-produits de la Caisse centrale de garantie (CCG) en faveur des PME est une offre entièrement repensée et modernisée, visant à répondre au mieux aux exigences du marché et des entreprises marocaines, a souligné Hicham Zanati Serghini, directeur général de la CCG. Dans le cadre du renforcement des dispositifs d'accès des TPME au financement, la CCG a lancé en février une nouvelle offre-produits regroupée sous deux ombrelles, a indiqué Serghini, qui intervenait lors d'une rencontre organisée par la Caisse sous le thème "Financement de la PME: possibilités offertes dans le cadre de la nouvelle offre CCG".
Al Ahdath Al Maghribia :
• "Pas d’ambiance saine" dans la coalition gouvernementale, selon Mohamed Nabil Benabdellah, secrétaire général du PPS, un parti de la coalition. Bien que déjà répétés à plusieurs reprises, ces propos témoignent du mécontentement et de l’indignation que le secrétaire général du PPS ne peut plus dissimuler ni envelopper d’un peu de diplomatie politique, étant donné que le parti du livre fait partie de la coalition gouvernementale. Benabdellah, qui était l’invité du Forum de la MAP, s’est demandé comment le gouvernement peut travailler sereinement alors que deux partis politiques sont déjà en confrontation. • Les syndicats se sont abstenus de révéler les résultats de la réunion qu'ils ont tenue avec Abdelouafi Laftit, ministre de l'Intérieur. Alors que le ministère n’a publié aucun communiqué à l’issue de la réunion avec les syndicats, les secrétaires généraux des syndicats n'ont pas dévoilé le contenu des discussions avec Laftit. Le ministre aurait présenté une nouvelle offre aux syndicats, indiquent des sources syndicales qui n’ont pas pris part à cette réunion, soulignant que cette attitude dénote une volonté d’attendre que les choses soient claires.
Al Ittihad Al Ichtiraki :
• La FDT a réclamé la satisfaction immédiate des revendications des travailleurs marocains, notamment la hausse des salaires et des indemnités pour tous les salariés des secteurs public et privé. Elle veut également voir réparer l’injustice fiscale imposée aux salariés et réprimer certains patrons d’entreprises qui licencient des salariés pour des raisons syndicales. D’autre part, le conseil national de la FDT s’est dit fermement opposé à toute réforme du Statut général de la fonction publique selon des approches basées sur le profit et la perte.
• Le Maroc est conscient plus que jamais de l'importance du commerce entre les Etats membres de l'Organisation de la Coopération islamique (OCI), en tant que pilier des stratégies de développement et moteur de la croissance économique, a affirmé Rkia Derham, Secrétaire d'Etat chargée du commerce extérieur .Dans une allocution lue en son nom à l'ouverture des travaux de la 4ème réunion du Sous-comité du Commerce et de l'Investissement relevant du Comité Permanent pour la Coopération Economique et Commerciale de l'OCI (COMCEC), Derham a expliqué que toutes les initiatives entreprises par le Royaume concernant les pays de l'OCI s'inscrivent dans le cadre d'une approche de développement pour un partenariat "win-win". Elle a, dans le même sillage, mis en avant la contribution du Maroc aux différents programmes et actions menés au sein de l'OCI à travers le COMCEC, ainsi que l'organisation de plusieurs manifestations afin de promouvoir le partenariat économique et commercial.
Al Massae :
• Des syndicalistes ont averti que les forêts sont exposées au pillage et à la destruction et ont mis en garde contre la situation du secteur des eaux et forêts, soulignant l'impératif de protéger le patrimoine forestier du pillage qui est tantôt flagrant, tantôt dissimulé sous le couvert de l’utilité publique. La Fédération nationale des eaux et forêts a dénoncé le manque de volonté pour moderniser l’arsenal juridique encadrant le secteur et le manque de suivi des projets réalisés et de l’évaluation de leur efficacité quant à la préservation du patrimoine forestier national. Elle a aussi dénoncé l’insuffisance des crédits ouverts par les gouvernements successifs concernant ce secteur fondamental.
• Le HCP a mis en garde contre le besoin croissant de financement de l’économie nationale. Le besoin de financement de l’économie nationale a augmenté à 6,1% du PIB après avoir été de 3,3% au quatrième trimestre 2017, compte tenu de l’investissement brut (35,1% du PIB), souligne le HCP. L’investissement brut (formation brute de capital fixe et variation de stocks) a enregistré une baisse de 1% contre une hausse de 8,3% une année auparavant, avec une participation négative à la croissance de 0,3 point, relève la même source dans sa récente note d'information sur la situation économique nationale. Bayane Alyaoum :
• L’Appel d’Al Qods, signé par SM le Roi Mohammed VI et le Pape François à l’occasion de la visite du Souverain pontife au Maroc, est en droite ligne de la position du Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, sur le statut de la Ville Sainte, a souligné son porte-parole à New York. Le contenu de l’Appel d’Al Qods "s’inscrit en droite ligne de ce que le Secrétaire général n’a eu de cesse de réitérer, à savoir que Jérusalem revêt un caractère sacré pour les Juifs, les Chrétiens et les Musulmans, et que ce caractère devrait être préservé", a déclaré Stéphane Dujarric, le porte-parole du chef de l’ONU, lors de son point de presse quotidien aux Nations Unies.
• L'ancien ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, Mohamed Nabil Benabdellah, a plaidé mardi en faveur d'"un nouveau souffle démocratique", en prélude à la mise en œuvre d'une nouvelle génération de réformes dans divers domaines. "Nous avons tant besoin aujourd'hui d’œuvrer, avec la participation de tout un chacun, à relancer un élan démocratique nouveau, en tant qu'élément essentiel pour une nouvelle génération de réformes dans les domaines médiatique, socio-économique et culturel", a déclaré Benabdellah qui était l'invité du Forum de la MAP, placé sous le thème "le paritarisme comme philosophie de réforme dans les médias".