Lundi 29 Avril 2019

Revue de presse économique du 29 avril 2019

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Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce lundi: 

L'Economiste :

• Démolition de terrasses, fermetures… Plusieurs crémeries-cafés ont été ciblées sur le territoire de l'arrondissement Sidi Othmane. Les propriétaires sont sommés de payer leurs redevances pour occupation du domaine public sous peine de fermeture de leurs établissements. D'autres arrondissements sont dans le collimateur des 150 agents de la police administrative. L’opération menée tambour battant commence d'ailleurs à donner ses fruits. Les recettes de la commune ont augmenté de 30% durant le premier trimestre 2019 par rapport à la même période de l’année dernière.

• « Nous sommes parvenus à un accord sans être totalement satisfaits. Mais c'est un pas franchi en particulier par rapport à l'amélioration des revenus de l'ensemble des salariés », a indiqué El Miloudi El Mokharek, secrétaire général de l’UMT. « Pour nous, cet accord constitue une avancée. Obtenir une hausse des allocations familiales de 300 DH par mois pour les trois premiers enfants pour un salarié payé au Smig est important. 98,5% des salariés du privé et des fonctionnaires comptent en moyenne 2,8 enfants », a-t-il dit dans un entretien. 

Le Matin :

• Plusieurs chantiers réglementaires du secteur des assurances devront aboutir d’ici la fin de l’année, voire début 2020. Il s’agit notamment du projet de loi sur le Takaful qui doit être discuté en commission probablement dès ce lundi à la Chambre des conseillers. Il en est de même pour la mise en place du Régime de couverture des conséquences d’événements catastrophiques. Suivra le passage à la Solvabilité basée sur les risques.

• La Caisse Centrale de Garantie (CCG) vient d’obtenir l’autorisation de Bank Al-Maghrib pour le lancement de sa fenêtre participative «Sanad Tamwil». En attendant, le feu vert du Conseil supérieur des oulémas (CSO) pour les produits de garantie, la CCG démarrera ses activités par le cofinancement des TPME, en utilisant les contrats Mourabaha, déjà validés par le CSO et commercialisés par les banques participatives.
 

Aujourd’hui Le Maroc :

• Cinq émissions durables ont été réalisées sur le marché marocain, totalisant un montant global de près de 4 milliards de dirhams, a annoncé, Nezha Hayat, présidente de l'Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC). S'exprimant lors d'une conférence débat organisée par la Chambre de commerce britannique pour le Maroc, Mme Hayat a confirmé l'appétit du marché pour les émissions portant un label durable, se félicitant des innovations en terme d'émetteurs, de projets éligibles, d'affectation des fonds, de devises d'émission et de catégories d’instruments. Elle a également mis en avant la reconnaissance internationale de l'approche marocaine en matière de green finance, eu égard à l'alignement des règles avec les standards internationaux.

• L’exécutif se fixe un nouveau cap dans l’industrie automobile. En encourageant l'arrivée de constructeurs de véhicule avec moteur thermique, les autorités entendent monter en gamme en dopant la production des voitures écologiques, notamment celles disposant de moteurs électriques et hybrides. En plus des mesures déjà en vigueur en faveur des constructeurs, le gouvernement veut déployer de gros moyens. Ainsi, le Maroc veut passer à partir de cette année des milliers de commandes de voitures électriques et hybrides avec l’objectif affiché d'atteindre d'ici trois années un taux de 30% dans le parc automobile de l'administration publique. Ce parc est estimé à plus de 118.000 véhicules, ce qui fait de lui l'un des plus gros parcs à l'échelle régionale et continentale, voire internationale. Le Maroc entend acquérir des véhicules plus respectueux de l'environnement en s'inspirant des normes européennes en la matière, notamment la norme euro. Selon le journal, les voitures destinées à remplacer les véhicules vétustes de l'administration publique devront respecter un maximum d'émission CO2 de 120g/km.

L’Opinion : 

• Pedro Sanchez, chef du gouvernement espagnol, a mis en exergue "les dimensions stratégique et humaines" des relations maroco-espagnoles, soulignant que l’Espagne et le Maroc "sont deux pays voisins et amis qui coopèrent de manière étroite" dans plusieurs domaines. Le progrès et la prospérité du Maroc « sont décisifs pour la stabilité de la Méditerranée occidentale et de l’Espagne », a relevé Sanchez dans une tribune parue dans le dernier numéro (mai-juin) du magazine espagnol "Politica Exterior". 

• La ministre québécoise des Relations internationales et de la francophonie, Nadine Girault, effectuera une visite officielle au Maroc à compter du 15 juin, à la tête d'une délégation d'hommes d’affaires de la province canadienne. Mme Girault, qui a fait cette annonce lors d’une soirée marocaine à Montréal, a affirmé que son déplacement dans le Royaume sera l’occasion de promouvoir les liens de coopération bilatérale et de mettre en avant l’importance du Royaume pour le Québec. La communauté marocaine au Québec se chiffre à plus de 100.000 personnes dont la présence est remarquable dans les domaines de l’économie, de la culture et des arts, a-t-elle souligné. 
 

Al Bayane : 

• Le Chef du gouvernement et secrétaire général du PJD, Saâd Dine El Otmani, le secrétaire général du PPS Mohamed Nabil Benabdallah et le président du Conseil national du Parti de l'Istiqlal Chiba Maâ Al Ayanayne ont été réunis ensemble à l'initiative de la Jeunesse de la Justice et du Développement pour débattre de «l'action politique entre la consolidation des réformes et les dangers de la dévalorisation ». Benabdallah a souligné la nécessité de donner nouveau souffle démocratique à la vie politique. Évoquant l’appel de certaines parties à réviser l’article 47de la Constitution et du mode du scrutin, Benabdallah a estimé que ces tentatives visent à bloquer tout simplement l’élan démocratique, issu de la mise en œuvre de cette Constitution et de l'engagement sans faille des partis politiques sérieux. 

• Le système fiscal actuel a perdu sa cohérence avec tout le système économique et social et le nouveau système fiscal doit se faire en liaison avec l'économique et doit s’inscrire et s'adapter avec le nouveau modèle de développement économique lequel doit donner la priorité aux investissements productifs et au secteur secondaire créateurs d'emplois et de richesses. Les propos sont de Mohamed Berrada, président de la commission scientifique des assises de la fiscalité prévu les 3 et 4 mai prochain, lors d'une conférence à l'Université Hassan II des sciences juridiques et économiques et sociales. La réforme de la fiscalité en lien avec le nouveau modèle de développement économique est aujourd'hui une question centrale a souligné Abdellatif Komat, doyen de la faculté qui s'est interrogé sur les limites de la politique fiscale en vigueur et sur la mise en place d'un pacte social qui redéfinit la relation entre le contribuable et l'administration fiscale. 

Libération :

• Le Premier secrétaire de l'Union socialiste des forces populaires, Driss Lachgar, a souligné la nécessité de se pencher dès maintenant sur la réforme des lois électorales pour en corriger certains dysfonctionnements. Intervenant sur Télé Maroc, il a défendu le retour au scrutin uninominal pour faire face à des phénomènes dénaturant la démocratie marocaine comme l’achat des voix et l’exploitation de la charité à des fins électoralistes. La fonction de médiation des partis politiques entre le citoyen et l’État « ne peut être renforcée que par le retour au scrutin uninominal», a-t-il jugé. Lachgar s’est dit en faveur de la révision de l’article 47 de la Constitution, en proposant de nommer une autre personnalité pour former le gouvernement, au cas où le premier «formateur» n’arriverait pas à constituer sa coalition.

• Les activités secondaires ont confirmé leur redressement au premier trimestre, particulièrement au niveau des secteurs énergétique, industriel et du BTP, a relevé la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) dans sa note de conjoncture du mois d’avril 2019. Selon les derniers baromètres conjoncturels, le comportement favorable de l’activité extractive à fin 2018 s’est confirmé par une consolidation de sa valeur ajoutée de 5% après une hausse exceptionnelle de 16,7% un an auparavant. 

Al Alam :

• Noureddine Mediane, président du groupe istiqlalien pour l'unité et l'égalitarisme, a indiqué que le gouvernement actuel, dont l’âge politique dépasse les 8 ans, a trahi la communauté marocaine à l’étranger. Mediane, qui s’exprimait lors d’une rencontre d'information du groupe PI avec des acteurs économiques et des investisseurs marocains résidant à Toulouse en France, a vivement déploré les politiques « stériles » menées par le gouvernement au profit des MRE. Selon lui, ces dernières se limitent à une gestion classique de l’opération de retour des Marocains lors de la saison estivale, alors que des opportunités importantes de développement sont ratées, eu égard à la non-mobilisation des compétences des jeunes MRE sur les plans socio-économique et politique.



• Le conseil provincial du PI a tenu sa session ordinaire à Ouerzazate. Cette rencontre a constitué une occasion pour jeter la lumière sur la situation socio-économique et politique à la province, notamment les défis lancés au système d’éducation et de la formation au Royaume, qui nécessite plus que jamais une approche globale de réforme inscrite dans le cadre du nouveau modèle de développement. Les participants à cette rencontre ont insisté sur la nécessité d’intégrer le système d’éducation et de formation dans le cadre du nouveau modèle de développement, et sur une répartition équitable des universités dans les différentes régions du Royaume. Ils ont aussi jugé opportun d'encourager les jeunes à s’impliquer davantage dans la vie politique. 

Al Ahdat Al Maghribia : 

• Saâd Dine El Otmani, Chef du gouvernement, a dit qu’il était contraint de charger Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, de mener les concertations avec le centrales syndicales en vue de dépasser les "considérations politiques », car on disait que la réussite du dialogue social constituerait une campagne électorale pour le PJD. «Ce qui m’importe le plus c'est de réussir cette tâche, réaliser cet accord important et dissiper le malentendu qui entravait le dialogue social à un moment donné. Le ministre de l’Intérieur a fait son travail et l’accord a été signé en fin de compte au nom du gouvernement», a souligné El Otmani, qui s’exprimait lors d’une rencontre nationale des présidents des collectivités territoriales à Rabat.

• Après la démission de nombreux médecins dans la région de Béni Mellal-Khénifra et dans plusieurs villes du Royaume, le syndicat indépendant des médecins du secteur public a annoncé une nouvelle marche nationale de protestation, ce lundi 29 avril, en réponse à la non-satisfaction de son cahier revendicatif et pour l’amélioration des conditions de travail dans les hôpitaux publics. Le syndicat a également indiqué que les grévistes porteront, en guise de protestation, des blouses noires, ce qui constitue une nouvelle escalade des tensions, déclenchée il y a environ trois ans.
 

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