Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce mardi :
Libération :
• " La justice linguistique est une porte d'entrée essentielle à la justice sociale", a affirmé Driss Lachgar, premier secrétaire de l’USF, à l’ouverture de la 10ème session de l'Université populaire, organisée par le Mouvement populaire. "Il est impensable de donner à une minorité chanceuse l’accès à des connaissances avancées et aux langues étrangères et de confiner la majorité de la population dans un enseignement traditionnel non ouvert aux langues étrangères", a-t-il souligné, estimant que l'élimination des disparités sociales et l'établissement d'un modèle de développement juste et équitable "passe par l'égalité des chances en matière d’éducation et l’acquisition par tous des mêmes outils de connaissance et de la pensée rationnelle et critique, de la même manière et en même temps".
• Le Brésil a exporté pour 496 millions de dollars de produits au Maroc en 2018 et en a importé pour 914 millions de dollars, selon des statistiques compilées par pays et blocs économiques du ministère brésilien du Développement, de l'Industrie, du Commerce (MDIC).
Il ressort de ces données, qui couvrent également les deux premiers mois de l’année en cours, que la balance commerciale a enregistré en 2018 un déficit de près de 417 millions de dollars en faveur du Maroc. Par rapport à 2017, la performance de l’année écoulée a été marquée par une baisse des exportations qui étaient de l’ordre de 615,5 millions de dollars en 2017 et une hausse des importations qui avaient atteint 867,65 millions de dollars pendant la même période.
Aujourd’hui le Maroc :
• Casablanca confirme encore une fois son orientation en tant que centre financier compétitif aussi bien au niveau régional qu'international. Pour cette 25-ème édition du Global Financial Centre Index (GFCI) qui évalue la compétitivité des principaux centres financiers du monde, la place casablancaise arrive au 22ème rang sur les 102 places classées. Elle gagne ainsi 6 places au classement et 28 points en scoring. Casablanca devance ainsi de 4 places Abu Dhabi, de 5 places Paris et de 6 places Genève. La place casablancaise figure, par ailleurs, parmi les 15 places en vue de devenir les plus importantes au niveau mondial. Dans la région Mena, Casablanca occupe la deuxième place et ce juste après Dubaï.
• "Le cadre juridique régissant l'occupation et l'exploitation du domaine public est dépassé et non adapté aux spécificités de celui-ci", a affirmé Abdelkader Amara, ministre de l'Équipement, du transport, de la logistique et de l'eau, soulignant que son département a mis en place un avant-projet de loi, qui constitue un cadre juridique actualisé, adapté et spécifique au domaine public définissant notamment les mesures et les mécanismes efficaces de sa question et de sa protection. Cet avant-projet de loi prévoit des règles qui tiennent compte des spécificités du domaine public et de son exploitation rationnelle, ainsi que la prise des mesures protectrices contre toute exploitation illégale, a-t-il précisé dans un entretien accordé au journal.
Le Matin :
• Nouvelle opération stratégique dans le pipe pour la logistique au Maroc. L’Agence marocaine de développement de la logistique (AMDL) planche sur des projets de bourses virtuelles des prestations logistiques. Ces plateformes électroniques permettront de rapprocher l’offre et la demande en mettant en relation des chargeurs qui peuvent communiquer leurs besoins en prestations logistiques et des professionnels de la logistique inscrits dans cet espace. Ainsi, les chargeurs pourront profiter de la confrontation entre l’offre et la demande pour réduire le coût de leurs achats de prestation et les opérateurs du transport et de la logistique pourront optimiser leurs opérations. Si le régulateur veut installer cette plateforme, c’est que son diagnostic révèle que les chargeurs rencontrent des difficultés pour prospecter l’offre et sélectionner le prestataire adéquat, et ce, par manque d’information.
• Les médecins-dentistes appellent à une révision urgente de l’actuel régime fiscal de la profession libérale de la médecine dentaire en prenant en compte le principe de l’équité fiscale prévue constitutionnellement. Cela va garantir le droit des citoyens à un meilleur accès à la santé, celui des médecins-dentistes en tant que prescripteurs de services nobles aux concitoyens et enfin celui de l’État en tant que garant et responsable de l’État de droit, indique Dr Mourad Gamani, membre de la Fédération nationale des syndicats des médecins dentistes du secteur libéral (FNSMD Privé). L’essentiel aujourd’hui, c’est d’apporter les changements adéquats et nécessaires afin d’assurer le bon développement du secteur sanitaire du pays, a-t-il souligné au cours d’une table ronde organisée par FNSMD Privé.
L’Economiste :
• Remboursement TVA. C’est l'impôt qui rapporte le plus au Trésor et qui compte aussi le plus d'exonérations. La TVA constitue la première source de recettes du budget général. A fin février, elle a assuré 10,5 milliards de DH de recettes au Trésor (+5,2% par rapport à l'année dernière). A l'import, elle a rapporté 5,1 milliards de DH soutenue par la TVA sur les produits énergétiques qui a pris 6%. La TVA à l'intérieur, un indicateur qui renseigne sur la consommation, a généré 5,5 milliards de DH. Parallèlement, les remboursements se sont poursuivis: 1,54 milliard contre 1 milliard de DH l'année dernière. Ces remboursements sont imputés à 70% sur le budget général, le reste est prélevé du compte d'affectation spéciale "part des collectivités territoriales dans le produit de la TVA".
• Pas moins de cinq organisations syndicales (CDT, UMT, UGTM, FDT et FNE) appellent à une grève de trois jours dans l'enseignement à partir de ce mardi. Les enseignants ne devraient reprendre qu'à la dernière journée de cette semaine avant les vacances de deux semaines. Le moment est bien choisi pour avoir le plus grand retentissement. La rencontre entre Saïd Amzazi, ministre de l'Education et de l'Enseignement supérieur, et les représentants des cinq syndicats n'a débouché sur aucun résultat. "Le ministre nous a demandé de surseoir à la grève sans aucune contrepartie. Il s'est contenté de déclarer qu'il est en train de mener des discussions avec le ministre des Finances. Nous maintenons le mot d'ordre de la grève", déclare au journal Abderrazak Drissi, secrétaire général de la Fédération nationale de l’enseignement.
L’Opinion :
• Les compagnies pétrolières et les propriétaires de stations-services ont finalement accepté de se conformer à la décision du gouvernement, à savoir le plafonnement des marges bénéficiaires pour une année à titre expérimental. Lahcen Daoudi, ministre des Affaires générales du gouvernement et de la gouvernance, n'en cache pas sa joie et le crie sur les toits. Mais c'est autre son de cloche que l'on entend de la part du président du Conseil de la Concurrence, Driss Guerraoui, pour qui un système qui a déjà échoué une fois ne peut que donner le même résultat, les mêmes causes produisant les mêmes effets. Parce que la question essentielle, celle qui concerne directement le plus les consommateurs et nourrit les discussions au sein de l'opinion publique nationale est celle des prix à la pompe.
• Profitant d'une rencontre de communication avec les petits Commerçants de la cité ismaïlienne, Saâd Dine El Otmani, chef de gouvernement, a fustigé ses alliés au gouvernement qui, dit-il, n'ont pas de scrupules à s'accaparer et s'approprier toutes les actions positives de l'exécutif, tout en niant toute responsabilité quand des problèmes surgissent. Il a annoncé que toutes les composantes du gouvernement sont dans le même bateau. "Celui qui n'est pas d'accord avec certaines décisions gouvernementales, il n'a qu'à quitter le bateau". Des déclarations qui accentuent davantage un manque de cohésion entre la coalition gouvernementale, aucune solidarité, aucune responsabilité, aucun code de conduite. On a l'impression que chaque partie joue sa propre partition. Même le chef du gouvernement a semblé désabusé, fragilisé par les dissensions internes de l'équipe gouvernementale
Al Bayane :
• Une convention de partenariat a été signée entre la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA) et le Conseil national de la presse et de l'audiovisuel (CNPA) de l'Union des Comores avec comme objectif l'installation du système de monitoring des programmes audiovisuels "HACA Media Solutions" (HMS), développé par la HACA, au sein du régulateur comorien. Après l'installation du système, le CNPA sera en mesure d’assurer, à partir de son siège dans la capitale Moroni, le monitoring des programmes des médias émettant dans cette ville, chef-lieu de l’île Ngazidja, ainsi que ceux émettant dans les deux autres îles de l’Union, Mohéli et Ndzouani, soit un total de 18 services audiovisuels.
• Du changement dans la législation sur les sociétés anonymes. Un avant-projet de loi, publié récemment sur le portail du Secrétariat général du gouvernement (SGG), introduit de nouvelles dispositions destinées à améliorer la gouvernance de l’entreprise et à renforcer la responsabilité des gestionnaires. L’idée est de protéger les actionnaires minoritaires, s’aligner sur les standards internationaux et améliorer le classement du Maroc dans les rapports internationaux. Le texte soumet notamment la cession de plus 50% des actifs de la société, durant une période de 12 moins à l'autorisation préalable de l'assemblée générale extraordinaire au lieu de l'autorisation du conseil d'administration ou celle du conseil de surveillance.
Al Ahdat Al Maghribia :• Anass Doukkali, ministre de la Santé, a appelé à renforcer le partenariat public-privé (PPP) dans le domaine de la santé pour assurer une répartition géographique équitable. "Certes, le secteur public ne peut satisfaire les besoins croissants de la population. Pour cela, nous sommes appelés à renforcer le PPP afin de constituer un système d'offre de soins complémentaire et coordonné garantissant une répartition géographique équitable sur l'ensemble du territoire national", a souligné Doukkali lors d'une table ronde en marge de la 52è session de la conférence des ministres africains des Finances, de la planification et du développement économique (COM2019) de la Commission économique pour l'Afrique (CEA). A cette occasion, il a fait remarquer que le financement de la santé reste inférieur au seuil critique défini pour la prestation d'une série de services de santé de base. • Mohand Laensar, secrétaire général du Mouvement populaire (MP), est en colère contre ses alliés gouvernementaux. Laensar semble lassé d'une compétition électorale anticipée entre le PJD et le RNI, qui s’est intensifiée ces derniers temps. Le secrétaire général du MP , qui paraissait en colère, n’a pas caché sa crainte sur ce sujet devant quelques dirigeants de la coalition gouvernementale. "Ce qui se passe sur la scène politique n’est guère rassurant. Il semblerait que nous sommes figés uniquement sur les élections législatives de 2021. Autrement, les réformes et les revendications des citoyens peuvent toujours attendre au-delà de cette date", a affirmé Laensar devant Saâd Dine El Otmani, chef du gouvernement, Driss Lachgar, premier secrétaire de l'USFP, et quelques dirigeants de la majorité.
Al Ittihad Al Ichtiraki :
• Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale, a eu des entretiens avec la vice-secrétaire générale de l’Organisation des Nations-Unies, Amina Mohamed. La responsable onusienne prend part à la 52ème session de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique, de la Commission économique pour l'Afrique (CEA) organisée à Marrakech les 25 et 26 mars. Elle a, aussi, participé samedi aux travaux de la 20è réunion du Mécanisme de coordination régionale pour l'Afrique (MCR) et la 3è réunion conjointe du MCR et de l'antenne régionale africaine du Groupe des Nations unies pour le développement durable.• L’exercice 2018 confirme la pertinence des choix stratégiques opérés par le Groupe OCP. Ainsi, le chiffre d’affaires est passé à 55,9 milliards de DH à fin décembre 2018, contre 48,5 milliards un an plus tôt, soit une progression de 7,4 milliards ou 15,2% de croissance. Même constat pour le résultat net qui affiche une hausse de 19%, passant de 4,6 milliards de dirhams en 2017 à 5,4 milliards en 2018. L’excédent brut d’exploitation est également en hausse, grimpant de 12,7 milliards de dirhams en 2017 à 17,1 milliards de dirhams en 2018, soit une progression de 34%. "Cette croissance a été tirée par la hausse des prix des produits vendus, du fait notamment de la demande soutenue et de la hausse du coût des matières premières", précise le groupe.
Al Massae :
• Les récents propos tenus par Nizar Baraka, secrétaire général du Parti de l'Istiqlal (PI), sur le recrutement par voie de contrat et le taux de pauvreté en milieu rural semblent avoir irrité le chef du gouvernement Saad Dine El Otmani. Ce dernier a affirmé que les déclarations de l’ancien ministre de l’économie sous le gouvernement Benkiran fourmillaient d’inexactitudes. Pour corriger ces informations erronées du patron du PI, El Otmani a chargé des ministres de son gouvernement de dévoiler la vérité à l’opinion publique par des arguments scientifiques et historiques sur les dossiers du recrutement par contrat et la pauvreté en milieu rural, selon une source gouvernementale.
Polluants du thé chinois : Une nouvelle démarche pour protéger le consommateur marocain. L'Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) (ONSSA) a envoyé une circulaire aux importateurs de thé importé de Chine, les exhortant à respecter des critères de qualité bien précis. Mohamed Abou Drar, député PAM, a indiqué que les responsables de l’ONSSA ont tenu plusieurs réunions au Maroc et en Chine, aussi bien avec l’association des professionnels du thé qu’avec des responsables chinois, faisant savoir qu’il y a une grande différence entre ce qu’appliquent les services sanitaires chinois et ce qu’exige l’ONSSA.
Akhbar Alyaoum :
• Alors que le projet de loi-cadre sur la réforme de l’éducation suscite des craintes à cause de la langue d’enseignement et la gratuité, un projet visant la réforme du système de la licence est en cours de préparation dans les coulisses. Il entrera en vigueur septembre 2020. Toutefois, cette mesure a contrarié les professeurs en études islamiques des universités marocaines. Le ministère de tutelle a récemment convoqué les professeurs et leur a proposé un projet pour réformer les facultés des Lettres et Sciences Humaines. Il a proposé de les scinder en deux facultés, une pour les Lettres et les Langues et une autre pour les Sciences humaines, comportant la branche Science de la religion au lieu des études islamiques. • Au 4ème trimestre 2018, la production de l’industrie manufacturière aurait connu une hausse résultat d’une augmentation de la production dans les branches des "Industries alimentaires" et de l'"Industrie automobile" et d’une baisse de la production dans la branche de la "Fabrication d'équipements électriques", fait savoir le HCP, soulignant que les carnets de commandes du secteur sont jugés d’un niveau normal par les chefs d’entreprises. S’agissant de l’emploi, il aurait connu une stabilité, tandis que le taux d’utilisation des capacités de production (TUC) dans l’industrie manufacturière se serait, globalement, établi à 78%.
Bayane Alyaoum :
• Le dossier de candidature pour inscrire la "Tbourida" sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO a été déposé officiellement auprès de cette organisation onusienne, a indiqué le Département de la Culture - ministère de la Culture et de la communication. Le dossier de la Tbourida a été élaboré en partenariat avec la Société Royale d’Encouragement du Cheval (SOREC) et la Fédération Royale Marocaine des Sports Équestres, a précisé le département. Cette candidature s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, texte ratifié par le Royaume du Maroc.
• Selon une étude réalisée par le cabinet de conseil Kantar et l’Association Marocaine des Professionnels de la Finance Participative, en partenariat avec la Bourse de Casablanca, présentée à Casablanca, 24% des Marocains se déclarent près à souscrire à l’assurance Takaful. Parmi cette proportion là, 10% sont bancarisés, 5% sont assurés et 19% ne le sont pas. Ces chiffres révèlent l’intérêt que les Marocains affichent à l’égard de ce genre d’assurance.
Rissalat Al Oumma :
• La commission des secteurs productifs à la Chambre des représentants entamera bientôt l’examen d’un nouveau projet de loi modifiant et complétant la loi se rapportant aux sacs plastique. Ce nouveau texte, élaboré par le ministère en charge de l’industrie, vise à éliminer définitivement les sacs en plastique. Ce texte a ajouté de nouvelles définitions aux sacs plastique ainsi que de nouveaux articles visant à bien définir l’activité du fabriquant, à travers une déclaration qu’il doit déposer auprès du ministère en charge de l’industrie pour l’informer de la nature d’activité qu’il exerce.
• Le ministre de l’Intérieur convoque les centrales syndicales les plus représentatives à une réunion, prévue mardi. Il s’agit de la deuxième rencontre entre Abdelouafi Laftit et les secrétaires généraux de la CDT, l’UMT, l’UGTM et l’UNTM, pour relancer le processus du dialogue social. Deux mois après une première rencontre, les syndicats attendent cette fois-ci des réponses claires à leurs revendications, rejetant toute tentative d’invoquer des raisons telles que la conjoncture difficile ou autre que le gouvernement a pris l’habitude de mettre en avant pour atermoyer sa réponse.
Al Alam : • Nizar Baraka, secrétaire général du PI, a indiqué que la situation sociale du Maroc est marquée par la précarité et des tensions. Cet état de fait s’explique par l’absence de dialogue, la faiblesse de la démocratie participative et l'incapacité du gouvernement à résoudre les problèmes sociaux. Selon lui, le taux de croissance, ces dernières années, qui est passé de 5% à 2,7%, a aggravé davantage les disparités sociales et spatiales au Maroc. Pour ce qui est de la protection sociale, Baraka a souligné que 63% des Marocains ne bénéficient d’aucune retraite.