Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce vendredi:
L'Economiste :
• Parlement : des réformes en stand-by. Si des projets de loi stratégiques ont été adoptés durant la session parlementaire qui a été clôturée la semaine dernière, d’autres devraient attendre la prochaine rentrée. Pourtant, il s’agit de textes très attendus, à l’instar du projet de loi cadre sur l’enseignement, ou encore le projet de loi organique sur le droit de grève. Le retard qui marque le processus de leur adoption est lié à la volonté d’aboutir à un consensus autour des dispositions ayant suscité beaucoup de débat.
• Répliquant aux informations alléguant que les auditions des ministres servaient à régler des comptes, Driss Sqalli, président de la commission de contrôle des finances publiques à la Chambre des représentants, a affirmé qu’ « il n’y a pas de règlement de comptes politiques », mais, « simplement l’exécution des prérogatives définies par la commission, à savoir le suivi du dirham dépensé et son impact sur la vie du citoyen marocain ». « Aucune autre considération n’est programmée dans l’agenda de la commission, puisque la décision du choix des thèmes et l’appel à auditionner se font d’une manière collégiale », a-t-il souligné dans un entretien au journal.
Aujourd’hui le Maroc :
• « Cette année nous sommes à 120 brevets qui sont à l’œuvre des universités marocaines », a affirmé Khalid Samadi, secrétaire d’Etat chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, qui a souligné la nécessité d’ « un écosystème permettant de lier la recherche scientifique à l’entreprise pour transformer l’idée en entreprise et donc avoir des effets sur l’investissement et le marché d’emploi ». « C’est pour cela que nous avons créé dans 6 universités marocaines ce que nous avons appelé les Villes de l’innovations », a-t-il expliqué dans un entretien au journal.
• Le consulat général des Etats-Unis à Casablanca invite les entreprises marocaines à contribuer aux travaux de construction de ses nouveaux locaux à Casablanca qui devront démarrer dans la 2ème moitié de 2020. En effet les 25 et 26 juillet, le consulat américain et le Bureau des opérations de construction relevant du département d’Etat américain ont tenu une rencontre avec des entreprises marocaines de BTP autour dudit projet. Une quinzaine d’entreprises marocaines y a pris part afin de collaborer avec les entreprises américaines sélectionnées pour construire le nouveau complexe.
L’Opinion :
• Plusieurs initiatives stratégiques ont été lancées en vue d’accélérer la transformation numérique du Maroc et d’inscrire le pays dans une démarche de « Nation Digitale ». Néanmoins, le bilan semble mitigé, certaines initiatives ayant échoué ou ont été carrément abandonnées. C’est ce qui ressort d’une récente étude intitulée « le Maroc, la fortune digital nation africaine ? », co-publiée par le magazine « La Tribune Afrique » et le cabinet Mazars. Parmi les initiatives qui n’ont pas été à la hauteur des ambitions, l’étude cite le Plan Maroc Numérique 2013 qui a montré ses limites relatives, entre autres, aux retards pris sur plusieurs projets, et aux problèmes identifiés au niveau de la gouvernance et du pilotage.
• La Brigade nationale de la police judiciaire de Tanger a ouvert une enquête judiciaire sous la supervision du parquet compétent pour déterminer les circonstances du trafic de 505 kilogrammes de chira à bord d'un véhicule utilitaire immatriculé au Maroc, qui a été saisi au port d'Algésiras le 28 juillet. Selon un communiqué de la Direction générale de la Sûreté Nationale (DGSN), les services de la sûreté nationale ont été alertés par le centre de la coopération policière conjoint entre les autorités marocaines et espagnoles qu'une voiture chargée d'environ une demi-tonne de chira a été saisie au port d'Algésiras.
Al Bayane :
• La célébration du 20ème anniversaire de l'accession de SM le Roi Mohammed VI au trône est l'occasion de souligner "les liens très forts" unissant le Maroc et les Etats-Unis, a indiqué le Secrétaire américain à la Santé et aux services sociaux, Alex Azar. "Nous sommes déterminés à renforcer ce lien vital pour l'avenir", a affirmé Azar dans une allocution à l'occasion d'une somptueuse réception offerte par l'ambassadeur du Royaume du Maroc aux États-Unis, Lalla Joumala Alaoui, à l'occasion de la célébration de la Fête du Trône. "Sous le leadership de SM le Roi, la relation entre nos deux nations, formellement articulée dans le traité de paix et d’amitié datant de 1786, s’est bien approfondie", a-t-il relevé.
• Les participants à une rencontre nationale sur les Très petites entreprises (TPE), tenue à Rabat, ont appelé à la mise en place d'une charte spécifique à cette catégorie d'entreprises qui inclut sa définition juridique exacte. Réunis dans le cadre de cette rencontre initiée par la Confédération Marocaine de TPE-PME, les participants ont débattu des moyens de remise à niveau des TPE dans le but d'en faire un levier de développement durable et un outil efficace pour l’auto-emploi. Les participants ont également mis en évidence la nécessité de donner la parole à la Confédération Marocaine de TPE-PME en tant que représentant des TPE-PME pour pouvoir défendre cette catégorie d’entreprises et relater ses avis sur tous les sujets la touchant de près ou de loin en lui assurant une représentativité significative au sein de tous les conseils d’administration d’organismes.
Al Alam :
• Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al-Mouminine, accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan et de SAR le Prince Moulay Rachid, a présidé, à la Place du Mechouar du Palais Royal de Tétouan, la cérémonie d'allégeance, en commémoration du 20ème anniversaire de l'accession du Souverain au Trône de Ses glorieux Ancêtres. Au début de cette cérémonie, Abdelouafi Laftit, ministre de l'Intérieur et les walis et gouverneurs des wilayas, préfectures et provinces du Royaume, ainsi que les walis et gouverneurs de l'Administration centrale du ministère, ont prêté allégeance à Amir Al-Mouminine.
Al Ittihad Al Ichtiraki :
• L'Assurance maladie obligatoire (AMO) du secteur public a été marquée par la compression du déficit de 22,5 à 2,8 millions de DH entre 2017 à 2018 grâce aux mesures de maîtrise médicalisée des dépenses, notamment celles ayant ciblé les soins dentaires, a indiqué la CNOPS. "Malgré ce déficit, la CNOPS est en situation financière saine et est en mesure d'honorer ses engagements envers les assurés et les producteurs de soins durant plusieurs années, pourvu que des réformes soient opérées aux niveau de ses ressources financières, que des mesures de maîtrise médicalisées des dépenses soient prises au niveau des prix des médicaments, des analyses biologiques et des dispositifs médicaux et que le recours aux hôpitaux publics soit encouragés car ceux-ci ne captent que 11% des paiements en tiers payant", souligne un communiqué de la CNOPS.
Libération :
• Le Maroc est la plaque tournante et le hub financier de toute la région nord-africaine, du centre d'Afrique et de l'Afrique de l'Ouest", a indiqué Antonella Amadei, responsable du développement global pour les infrastructures du marché à la bourse de Londres. Amadei s'est félicitée du "partenariat stratégique" entre la bourse de Londres et le Maroc, faisant savoir que cette "collaboration stratégique" permettra non seulement de contribuer au développement du marché financier au Maroc mais surtout au développement d'un hub financier en Afrique du Nord, au centre d'Afrique et en Afrique de l'Ouest.
• Le marché immobilier a été marqué en 2018 par un accroissement du nombre des transactions de 4,8% et une stagnation des prix globalement, selon le rapport annuel de Bank Al-Maghrib (BAM). Ainsi, les ventes ont augmenté de 3,3% pour les actifs résidentiels, de 8,7% pour les terrains et de 9,6% pour les biens à usage professionnel, tandis que les prix sont restés quasiment stables pour les trois catégories, précise ce rapport présenté devant SM le Roi Mohammed VI, par le wali de Bank Al-Maghrib Abdellatif Jouahri.
Bayane Al Yaoum:
• Le nombre de faux billets a poursuivi sa tendance baissière avec un recul de 7% en 2018. Ainsi, 9.074 faux billets ont été détectés pour une valeur de 1,4 million de dirhams, soit 5,3 billets contrefaits pour un million de billets en circulation. Les contrefaçons ciblent les billets de 200 dirhams à hauteur de 63% et par type de coupures, la série d’émission 2002 est la plus dominante dans les billets contrefaits avec une part de 48%, indique Bank Al Maghrib dans son rapport annuel sur l’exercice 2018.
• Les financements alloués aux régions dans le cadre de la mise en œuvre de la régionalisation avancée vont atteindre les 10 milliards de dirhams (MMDH) annuellement à partir de 2021. Dans le cadre de la mise en œuvre de la régionalisation avancée, un montant de 10 MMDH sera consacré aux régions à partir de 2021, contre 9,6 MMDH en 2020 et 8,5 MMDH en 2019, a annoncé le ministre de l'Economie et des finances, Mohamed Benchaaboun, qui présentait devant les Commissions des finances des deux Chambres du Parlement, le bilan d'étape de l'exécution du budget à fin juin 2019 et le cadre général d'élaboration du projet de loi de finances 2020.
Rissalat Al Oumma :
• Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Chef suprême et chef d'état-major général des Forces Armées Royales (FAR), accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan et de SAR le Prince Moulay Rachid, a présidé, à la Place du Mechouar du Palais Royal de Tétouan, à l'occasion de la célébration du 20è anniversaire de l'accession du Souverain au Trône de Ses glorieux Ancêtres, la cérémonie de prestation de serment de 1.839 officiers lauréats des différents instituts et écoles militaires et paramilitaires et officiers issus des rangs, dont 283 officiers femmes. SM le Roi a bien voulu baptiser cette promotion du nom de maître Aderrahmane Youssoufi.
• Bank Al Maghrib a émis en 2018 deux pièces commémoratives d’une valeur faciale de 250 dirhams, la première à l’occasion du 19ème anniversaire de l’intronisation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et la deuxième pour le 70ème anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’Homme, souligné Bank Al Maghrib dans son rapport annuel sur l’exercice 2018.
Akhbar Al Yaoum :
• L'indice des prix à la production du secteur des «Industries manufacturières hors raffinage de pétrole» renoue avec la hausse. Selon les chiffres publiés par le Haut-commissariat au plan (HCP) au titre du mois de juin 2019, cet indice a enregistré une hausse de 0,2% au cours du mois dernier. Dans une note d'information relative à l'indice des prix à la production industrielle, énergétique et minière (IPPIEM), le HCP attribue cette augmentation à la hausse enregistrée dans les «Industries alimentaires» et la «Fabrication d’équipements électriques» de 0,8% et dans la «Fabrication d’autres produits minéraux non métalliques» et la «Fabrication de produits informatiques, électroniques et optiques» de 0,1%. Al Massae :
• Le phénomène de l’habitat informel a rebondi dans plusieurs villes à l'approche des élections communales, en tant qu'atout majeur pour racoler les électeurs malgré la gravité extrême de ce phénomène. Certains élus aux postes de responsabilité se montrent cléments avec ceux qui violent la loi pour construire des maisons ou ajouter des étages contrairement à la réglementation en vigueur, selon des sources informées. Le laxisme envers les contrevenants a encouragé les lobbies de l’habitat informel à poursuivre leurs activités, ce qui constitue une menace pour la sécurité des citoyens. De nombreux acteurs ont appelé à envoyer sur place des commissions centrales du ministère de l'Intérieur pour vérifier la situation et identifier les responsabilités aux niveaux local et régional.
Al Ahdath Al Maghribia :
• La vice-secrétaire générale des Nations-Unies, Amina J. Mohamed, a salué les réformes et les progrès socio-économiques importants réalisés au Maroc, sous le leadership clairvoyant de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui font du Royaume une "nation prospère qui guide la voie en Afrique et dans le monde". Pour la vice-secrétaire générale de l’ONU, les réformes initiées par le Maroc "sont très réactives et s’inscrivent dans l’air du temps", en ce sens qu’elles répondent notamment aux aspirations des jeunes et des générations montantes.