Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce mercredi :
Le Matin :
• Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa, Présidente de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l'environnement, a présidé, mardi à Bouknadel, la cérémonie d’inauguration du Centre international Hassan II de formation à l’environnement. Après avoir dévoilé la plaque commémorative relative à l’inauguration du centre international Hassan II de formation à l’environnement, Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa a suivi des explications sur les activités du Centre. Par la suite, S.A.R. la Princesse Lalla Hasnaa a visité l’Accueil et le Hall, la salle de formation et learning, ainsi que la salle plénière, avant de se rendre à une des classes vertes au rez-de-chaussée.
• Bank Al-Maghrib, qui maintient inchangé son taux directeur à 2,25%, table sur une croissance du PIB de 2,8% en 2019 et 4% en 2020, contre respectivement 2,7 et 3,9% annoncés en mars dernier, à la faveur d’une meilleure dynamique des activités non agricoles. L’embellie prévue entre 2019 et 2020, suite à l’amélioration prévue des activités non agricoles, profiterait au crédit. Le soutien bancaire au secteur non financier augmenterait, en effet, de 3,5% cette année et de 4,3% en 2020.
L’Economiste :
• Le taux directeur reste inchangé (2,25%). Les prévisions de la Banque centrale sur la croissance et les équilibres budgétaires sont également les mêmes avec cependant une attention sur les finances publiques. Le déficit budgétaire serait à 4,1% du PIB légèrement au-dessus de ce qu’escomptait le gouvernement (3,9%). Le ministère des Finances essaie de se rapprocher dans la mesure du possible de l'image fidèle des comptes. C'est ainsi qu'il a été décidé d'en finir avec le pilotage du déficit par les arriérés de crédits de TVA aux entreprises. Les remboursements sont devenus plus diligents depuis le début de l’année : 5,1 milliards de DH à fin mai contre 2,6 milliards un an auparavant. Le tableau brossé par la Banque centrale au cours de son Conseil, hier, contient néanmoins quelques signaux positifs. La valeur ajoutée non agricole progresserait de 3,6% en 2019 contre 2,6% en 2018.
• Le constat est alarmant ! La pollution de l'air est le 8è facteur de mortalité au Maroc. Par villes, Casablanca compte le plus grand nombre de décès suite aux dépassements flagrants de normes de la qualité de l'air. Les activités industrielles accélérées et le trafic routier intense sont les principales causes. Les collectivités locales sont complètement out. Sur le plan économique, le coût de la dégradation dû à la pollution de l'air est estimé à 1,62% du PIB, soit une perte de près de 10 milliards de DH par an. Un chiffre avancé, d'ailleurs, par Nezha El Ouafi, secrétaire d’Etat chargée du développement durable, à l'occasion de la célébration de la journée mondiale de l'environnement. Faute de régulation, le gouvernement est encore au stade de la sensibilisation.
Aujourd’hui le Maroc :
• Finéa, filiale du groupe CDG, poursuit son engagement au service du développement de l'entreprise marocaine, en particulier les TPE-PME, en lui facilitant l'accès au financement. C'est du moins ce qui est ressorti d'une rencontre organisée à l'occasion du lancement par Finéa de son roadshow national à Tanger. Dédiée aux TPE-PME de la région du Nord, cette première initiative fait partie « d'une tournée à la rencontre de 2.200 TPE-PME dans neuf principales villes du Maroc. C'est une occasion pour Finéa d'expliquer aux entreprises ses solutions de financement portant notamment sur la couverture de leurs besoins en trésorerie», a affirmé le directeur général délégué Pôle engagements et opérations de Finéa, Khalid El Kaoumi. Après Tanger, cette campagne se poursuivra jusqu'au 9 juillet, dans huit autres villes.
• Une bonne pêche pour le Maroc aux premiers mois de l'année. Les débarquements de la pêche côtière et artisanale se sont nettement consolidés à fin avril aussi bien en valeur qu'en poids. Une croissance à deux chiffres a été observée à ce niveau témoignant d'une belle reprise de cette activité économique. Les indicateurs relevés par l'Office national des pêches font état d'un volume commercialisé de 386.246 tonnes d'une valeur de 2,814 milliards de dirhams. Il ressort dans ce sens une hausse de 15% du poids et de 14% en valeur. Que ce soit au niveau de la côte Atlantique ou la Méditerranée, la performance a été au rendez-vous. Les ports de la Méditerranée ont vu leur débarquement s’accroitre de 49% en poids atteignant ainsi les 9.763 tonnes. Ce volume a été écoulé à 231,53 millions de dirhams, soit une valeur en hausse de 22% par rapport à la même période de l'année passée.
L’Opinion :
• Un total de 180 entreprises, couvrant 46 pays africains, ont obtenu le statut "Casablanca Finance City" (CFC) à fin mai 2019 en progression de 10,4% par rapport à 2018, a indiqué, Said Ibrahimi, directeur général de CFC Authority. La communauté CFC a vu son chiffre d'affaires s'établir en 2018 à 5,8 Milliards de dirhams (MMDH) et son nombre d'employés permanents à 3.943 en hausse respectivement de 52,2% et 49,6% par rapport à 2017, a souligné Ibrahimi lors d'une conférence de presse consacrée au bilan de la CFC, notant que ces "résultats dénotent d'un certain dynamisme et d'une vraie emprise des entreprises qui continuent d'étendre leur zone d'influence et leur empreinte sur l'Afrique". • Le comité local de sûreté du port de Casablanca a entrepris plusieurs mesures en vue d’organiser et de fluidifier le passage des marchandises audit port, selon l'Agence nationale des Ports (ANP). Il s'agit du renforcement du travail continu 24/24H, l'optimisation de l’organisation des flux et des files d’attente des camions à l’intérieur du port, l'assistance technique continue au niveau des scanners pour éviter toute interruption ou retard lors du passage aux scanners, l'affectation supplémentaire de moyens humains pour une gestion optimale des flux et la sensibilisation de toutes les parties prenantes sur la nécessité de respecter les dispositions entreprises, précise l'ANP dans un communiqué. Ces mesures restent bien évidemment accompagnées par d’autres projets engagés par l’ANP qui s’inscrivent dans l’objectif de simplification et d’amélioration continue de la qualité de service rendu aux usagers du port, souligne la même source.
Al Bayane :
• L'Institution du Médiateur du Royaume n'est plus dans la logique d'adaptation aux normes internationales mais plutôt celle des moyens d'atteindre l'efficience, a indiqué le médiateur du Royaume, Mohamed Benalilou. Dans une intervention dans le cadre d'un congrès international, organisé au Caire, Benalilou a souligné que le médiateur du Royaume a mis en exergue l'importance de l'Institution du médiateur du Royaume, en tant qu'institution constitutionnelle nationale spécialisée, répondant à toutes les conditions requises en termes d'autonomie, d'immunité et de neutralité conformément aux principes de Paris et de Belgrade. • Mylan Maroc, filiale du groupe américain Mylan Inc, lance sa première unité de production de médicaments. Le spécialiste en génériques et biosimilaires mettra bientôt sur le marché marocain un nouveau générique pour le traitement de l'hépatite C, Myhep All. Contrairement aux autres génériques de la maladie déjà présent sur le marché marocain, le nouveau médicament se veut « révolutionnaire », puisqu'il a la capacité de traiter en une seule dose tous les 6 génotypes de l'hépatite C. Le Maroc sera ainsi le 2è pays dans le monde à produire ce générique développé en collaboration avec le géant pharmaceutique Gilead.
Libération :
• Le sort de plusieurs milliers de Marocains candidats à l’immigration au Québec a dû prendre une autre tournure. L’Assemblée nationale de la province canadienne francophone a, en effet, adopté la controversée « loi 9 » sur l’immigration. Résultat, un arriéré de quelque 18.000 dossiers de demandes d'immigration non traitées, représentant 50.000 personnes, dont de nombreux Marocains, sera tout bonnement éliminé. Comme si de rien n’était. Désormais, les candidats déboutés sont invités à déposer une autre demande en vertu d'un nouveau système de sélection.
• Le droit d’accès à l’information est un axe fondamental pour réformer l’administration et lutter contre la corruption, ainsi que pour garantir la transparence et la gouvernance dans la gestion de la chose publique, a affirmé le ministre délégué chargé de la Réforme de l'Administration et de la Fonction publique, Mohamed Benabdelkader. Ce droit constitue un pilier de la liberté d'opinion et d’expression, instaurée par la Déclaration universelle des droits de l'Homme, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, la convention des Nations unies relative à la lutte contre la corruption et la Constitution de 2011, a souligné Benabdelkader à l’ouverture de la première session de formation des formateurs sur la loi 31.13 relative au droit d’accès à l’information.
Akhbar Al Yaoum :
• Une dizaine de candidats ont manifesté leur intention pour racheter le site industriel de l'usine de Bombardier au Maroc, a indiqué Moulay Hafid Elalamy, ministre de l'Industrie, du Commerce, de l'Investissement et de l'Economie Numérique. Cette affaire suscite encore la polémique suite à la cession des activités du constructeur aéronautique canadien, Bombardier au Maroc en mai dernier. "Nous avons été surpris par l'engouement pour l'usine marocaine. Le processus s'est justement allongé pour cette raison", a-t-il précisé, tout en réitérant que l'activité et les emplois seront sauvegardés. Elalamy a aussitôt rassuré sur l'avenir de l'usine de Casablanca, précisant que cette usine serait reprise par un sous-traitant.
• "Aujourd'hui, le Maroc consacre 6% de son PIB au secteur de la santé. La contribution de l’Etat, à travers les recettes fiscales, représente le quart des dépenses sanitaires. Les ménages contribuent pour 50%. Quant à l’assurance maladie, elle finance 22% de ces dépenses", a précisé, Anas Doukkali, ministre de la Santé. La transition du système de santé marocain doit faire face désormais au double phénomène de vieillissement de la population et de l’exacerbation des maladies chroniques, a-t-il rappelé lors d’une conférence. L’espérance de vie à 75 ans et la prévalence élevée des maladies chroniques (10,6 % des diabétiques et 29,3% des hypertendus) sont des indicateurs pertinents pour illustrer cette lourde tendance, a-t-il dit.
Al Ahdat Al Maghribia :
• Le nombre de stations de surveillance de la qualité de l'air va atteindre 101 stations à l'horizon 2030 contre 29 actuellement, dans le cadre du renforcement du réseau de contrôle de la qualité de l'air, a indiqué Nezha El Ouafi, secrétaire d'Etat chargée du développement durable. S'exprimant lors d'une rencontre organisée à l'occasion de la Journée mondiale de l'environnement, El Ouafi a relevé que ce renforcement s'inscrit dans le cadre des actions du programme national de l'air (2018-2030) destiné à réduire la pollution générée par les sources fixes et mobiles et à renforcer le cadre réglementaire, précisant que 17 actions prioritaires ont été élaborées et validées . Parmi ces actions figurent notamment l'allocation de 10 millions de dirhams pour l'extension du réseau de surveillance de la qualité de l'air dans des régions prioritaires, a relevé la ministre.
• Dans le cadre de l'accompagnement du secteur de la publicité et l’organisation de ce domaine, le ministère de la Culture et de la Communication -Département de la Communication- œuvre en faveur de la mise en application de sa stratégie visant à renforcer l’autorégulation du métier et à encourager l'investissement dans le domaine afin d'instaurer une forte industrie publicitaire susceptible d'accompagner la cadence du développement que connaît le secteur de la publicité au Maroc. Dans un communiqué, le ministère souligne œuvrer pour l'accompagnement et l'encouragement des professionnels à mettre en place des mécanismes d’autorégulation et à élaborer une charte déontologique et ce à travers la mise en place d'une commission professionnelle indépendante, chargée essentiellement de garantir la neutralité du secteur de la publicité dans sa relation avec les médias et d'assumer la responsabilité de suivre le respect des pratiques publicitaires du contenu constitutionnel, des lois annexes et des principes de transparence, de concurrence et d'égalité des chances.
Al Alam :
• Le projet de loi sur la tutelle administrative des communautés soulaliyates permettra aux ayants-droit d'en tirer le meilleur parti et ouvre la voie vers l'impulsion de la dynamique de développement rural, a affirmé le ministre de l'Intérieur, Abdelouafi Laftit. Ce texte législatif vient aussi définir avec précision les modalités de gestion des terres soulaliyates et favoriser leur sauvegarde dans une optique de promotion de l'investissement, a expliqué le ministre lors d'une réunion de la Commission de l'Intérieur, des collectivités territoriales, de l'habitat et de la politique de la ville à la chambre des représentants. Les membres de cette commission ont salué les trois projets de loi relatifs aux terres soulaliyates, particulièrement le projet 62.17 destiné à remplacer le Dahir du 27 avril 1919, à actualiser les notions et la terminologie relatives aux communautés soulaliyates, leurs membres et leurs représentants et à restreindre le recours aux coutumes, notamment pour la gestion de leurs affaires et l'exploitation de leurs biens, quand il n'y a pas de contradiction avec les textes en vigueur. • Les autorités ont mené une opération d’envergure pour purger les rues du Royaume des voitures délaissées au bord de la route, sur les routes et dans les quartiers. Une mesure qui serait au service de la sécurité du pays et de l’environnement. Ces véhicules sont considérés, selon plusieurs rapports, comme une réelle menace pour la sécurité des Marocains et un moyen pour les terroristes de semer le désordre dans le pays.
Bayane Al Yaoum :
• L'administration de la prison locale Ain Sebaa 1 a affirmé mardi que les allégations selon lesquelles des détenus de cet établissement pénitentiaire ont fait l'objet de traitements humiliants, en raison des repas fournis, sont "calomnieuses, mensongères et infondées". En réponse aux informations relayées par certains médias concernant les conditions de visite dans cet établissement pénitentiaire, un communiqué de l'administration de la prison locale Ain Sebaa 1, indique que "l'allégation selon laquelle des détenus ont subi des traitements humiliants, en raison des repas qui leur sont fournis, est calomnieuse, mensongère et dénuée de tout fondement", précisant que l'alimentation des prisonniers est "supervisée par une société privée spécialisée et soumise au contrôle quotidien du médecin, du directeur et de l'économe de la prison qui veillent à contrôler la quantité et la qualité des repas et leur conformité aux critères énoncés dans le cahier des charges".
• "Concrètement, ce sont 230 trains qui sont programmés chaque jour à partir du lundi 24 juin jusqu’au dimanche 15 septembre prochain, avec un renforcement sur les destinations les plus sollicitées Casablanca, Rabat, Fès, Marrakech, Tanger, Oujda et Nador", annonce l'ONCF dans un communiqué. Cette offre se ventile par catégorie de trains. Il s’agit de "Offre Al Boraq", qui sera renforcée de 50% en termes de fréquence avec un train chaque heure de 6h à 21h, totalisant ainsi 30 voyages sur l’axe Tanger Ville-Casa Voyageurs (15 dans chaque sens), relève la même source, relevant que les voyageurs partent de Casablanca ou de Tanger, le train fera son départ aux heures «H00» facilement mémorisable (6H00, 7H00, 8H00, …..21H00) rendant la mobilité encore plus simple et plus pratique.
Al Massae :
• Le Parlement semble avoir enterré le projet de loi cadre sur l'enseignement. Ce texte, dont le vote a été à maintes reprises ajourné à cause des clivages entre les parlementaires, n’a pas été inscrit à l’ordre du jour de la dernière réunion des représentants des groupes parlementaires. Bien que le chef du gouvernement ait promis que la majorité se mettrait d’accord sur la vision stratégique relative à l’enseignement, ce texte semble encore bloqué à cause des divergences entre les groupes de la majorité, notamment en ce qui concerne l’enseignement des matières scientifiques en français.
• L’ONSSA a déclaré la guerre aux abattoirs ruraux non agréés dans la région de Casablanca –Settat, selon des sources informées. L’Office a décidé de fermer 12 abattoirs dans cette région. Cette opération s’inscrit dans le cadre des efforts visant à qualifier le secteur de la production des viandes rouges, après le rapport accablant de la Cour des comptes sur les abattoirs. Sachant qu’un homme d’affaires influent dans cette région a établi un abattoir moderne hors de Casablanca, qui attire un grand nombre d’animaux de boucherie, ce qui a exacerbé les professionnels.
Al Ittihad Al Ichtiraki :
• SM le Roi Mohammed VI a adressé un message de félicitations à Younes Moujahid, suite à son élection en tant que président de la Fédération internationale des journalistes (FIJ), lors du 30è congrès de cette instance, tenu en Tunisie. Dans ce message, le Souverain exprime Ses chaleureuses félicitations et Ses vœux de plein succès à Moujahid dans l'accomplissement de ses nobles fonctions.
• Le Bureau central d'investigations judiciaires (BCIJ), relevant de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), a démantelé une cellule terroriste à Tétouan composée de cinq individus, âgés entre 23 et 33 ans, pour leur lien présumé avec l'organisation dite "Etat islamique". Les perquisitions menées dans le cadre de cette affaire ont permis la saisie d'appareils électroniques, d'armes blanches et d'un uniforme militaire.
Rissalat Al Oumma :
• Le Maroc est classé troisième fournisseur des pays de l’Union européenne en tomates, selon des chiffres publiés par le groupe Tomate de la commission européenne. Le Maroc est devancé par le Pays-Bas et l’Espagne, selon ces statistiques dévoilées par Fepex, qui a précisé que le volume des exportations de tomates marocaines aux pays de l’Union européenne a atteint 547.584 tonnes en 2018.
• Le ministère des Habous et des affaires islamiques compte mettre en stand-by, à partir de 2020, l’ensemble des projets de construction de nouvelles mosquées et de complexes culturels et administratifs. Cette décision est motivée par la volonté du ministère de réaménager et réhabiliter l’ensemble des mosquées fermées dans le royaume, en bénéficiant des budgets initialement programmés pour de nouvelles constructions. Intervenant à la Chambre des représentants, Toufiq a souligné que les missions de contrôle et d’inspection qu’opèrent régulièrement les walis et les gouverneurs conduisent à la fermeture de 157 mosquées annuellement pour diverses raisons.