Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce lundi :
*L'Economiste. :
- Un peu plus d’un an après sa mise en place, la plateforme de traitement des réclamations des assurés enregistre une montée en régime. Le nombre de requêtes traitées a doublé : 1229 en 2018 contre 618 un an auparavant. Depuis le début de l’année, l’Autorité de contrôle des assurances et de la protection sociale (Acaps) a reçu 241 plaintes. Les dossiers déposés via la plateforme électronique dédiée représentent 26% du total. Le reste est transmis directement aux assureurs et au Centre de médiation. L’essentiel des réclamations porte sur l’exécution des décisions judiciaires prononcées par l’un des tribunaux du Royaume. En deuxième position vient l’exécution des contrats d’assurance. La ventilation par catégorie indique que 817 dossiers concerneraient l’indemnisation des dégâts corporels liés à la sinistralité automobile.
- Dès l’émission du premier avis, le « nouveau » Conseil de la Concurrence commence déjà à déranger. Le ministre des Affaires générales et de la Gouvernance, Lahcen Daoudi, n’a pas du tout apprécié les conclusions du gendarme de la concurrence sur le plafonnement des prix du carburant. Il a accusé ses membres d’avoir politisé le dossier. Dans l’avis adopté lors de sa session ordinaire, loin du populisme qui avait marqué les débats autour de la libéralisation des prix du carburant et la décision de leur plafonnement, le Conseil a infligé un camouflet au gouvernement. L’avis du Conseil est on ne peut plus clair : « Agir uniquement sur les marges des distributeurs de gros et de détail ne va pas changer la réalité des prix, et corrélativement ne conduira pas à protéger le consommateur et à préserver son pouvoir d’achat ».
*Le Matin. :
- Est-ce enfin le bout du tunnel pour la problématique des retards de paiement ? L’espoir est permis, vu la grande mobilisation contre ce phénomène qui mine l’économie nationale. L’État et le secteur privé comptent, en effet, sortir la grosse artillerie pour achever la bête. Tout un dispositif a été mis sur pied et sera dévoilé demain mardi, lors d’une rencontre de haut niveau réunissant les pouvoirs publics et le secteur privé. Ainsi, le délai de paiement moyen va être fixé à 60 jours et toute entreprise qui ne le respectera pas sera durement sanctionnée : elle se verra interdire l’accès aux marchés publics et aux subventions de l’État, a révélé Hammad Kassal, président de la Commission Financement et délais de paiement à la CGEM.
- Le Maroc pointe à la 73e place sur 169 pays dans le classement «DHL Global Connectedness Index» (GCI). Le GCI, établi par le spécialiste allemand de la logistique, mesure la mondialisation par les flux du commerce, des capitaux, des informations et des personnes. Le Royaume a ainsi gagné 3 rangs par rapport à 2016 où il figurait à la 76e position et 10 comparé à 2015 (83e). Sur la période 2001-2017, le positionnement du Royaume a évolué en dents de scie, du 85e au 73e rang, avec des améliorations remarquables surtout en 2008 où il s’est hissé à la 65e place. Le pays a également amélioré son score dans cet indice, en engrangeant 2 points de plus en 2017, soit 51 sur 100, contre 49 en 2016 et 2015.
*Aujourd’hui le Maroc. :
- C’est un nouveau pas dans la politique de réforme foncière du pays en général et celle du patrimoine des communautés ethniques en particulier. En effet, le Conseil de gouvernement vient d’adopter trois projets de loi relatifs aux terres des collectivités ethniques. Les trois projets de loi se basent également sur le message royal adressé aux participants aux Assises nationales sur le thème « La politique foncière de l’Etat et son rôle dans le développement économique et social », tenues à Skhirat les 8 et 9 décembre 2015, dans lequel le Souverain a préconisé de « s’atteler à la réforme du régime des terres collectives », et d’ouvrir un dialogue à cet effet. La superficie totale des terres collectives est estimée à environ 15 millions d’hectares, bénéficiant à quelque 10 millions de personnes, répartis sur 4.563 collectivités ethniques, représentées par 8500 élus.
- La Caisse de dépôt et de gestion (CDG) concrétise les objectifs de son plan stratégique 2022. Une nouvelle structure organisationnelle vient de voir le jour dans ce sens. Il s’agit de la « branche investissement » récemment créée par la CDG dans l’optique de renforcer son architecture de pilotage. Cette branche conduite par Yassine Haddaoui, qui est également directeur du pôle stratégique et de développement de la CDG, permettra au Groupe de développer son positionnement «investisseur» tel que défini dans le cadre du plan stratégique établi à l’horizon 2022. Ainsi, la branche «investissement » est portée par le holding «CDG Invest». Elle comprend dans son périmètre quatre filiales. Il s’agit en l’occurrence de Fipar-Holding, d’Acacia Participations, de CDG Capital PrivateEquity et de CDG Capital Infrastructures.
*Al Bayane. :
- Mohamed Nabil Benabdallah, secrétaire général du PPS, a souligné l’urgence de se pencher sur les vrais débats politiques qui sont au cœur des préoccupations des citoyens. Intervenant lors de la 9ème session du Conseil Central (CC), Benabdallah a affirmé que la question de l’enseignement ne se limite pas à la question linguistique ou identitaire. Le secteur a besoin d’une réforme profonde. Il a noté que tout un chacun est invité à travailler, à proposer et à présenter des propositions et des visions quand il assume la responsabilité.
- Le président du Conseil de la Concurrence s’est investi dans les nombreux dossiers de son prédécesseur. Driss Guerraoui, qui s’exprimait à l’occasion lors d’une conférence de presse, indique avoir hérité de 106 dossiers touchant à tous les domaines. Sur les 106, le Conseil en a examiné une quarantaine. L’ambition est d’assainir les saisines d’ici deux mois au plus tard. Globalement, la majorité des saisines concernent la commande publique, précise Guerraoui. Elles sont cependant très hétérogènes, tant dans leur nature (concentration, pratique anticoncurrentielles), que dans leurs sources (entreprises, commissions parlementaires, centrales syndicales…).
*L’Opinion. :
- Le nombre d'organismes employeurs adhérents aux régimes de base a atteint 222.600 en 2017 contre 207.700 une année auparavant, selon l'Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (ACAPS). La majorité de ces organismes (97,7%) adhèrent à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), précise l’ACAPS dans son rapport annuel sur le secteur de la prévoyance sociale au titre de l’exercice 2017. Les établissements publics, les collectivités territoriales et les administrations publiques assujettis aux régimes du secteur public à savoir la Caisse marocaine des retraites (CMR)-Régime de pensions civiles (RPC)- et le Régime collectif d'allocation de retraite – régime général (RCAR-RG) représentent 2,3% de l’ensemble des adhérents des régimes de base, indique la même source. Le rapport fait également ressortir que par rapport à 2016, ce nombre a connu une hausse de 7,2%, un taux d’évolution supérieur à celui enregistré une année auparavant.
- La promulgation par le président des Etats-Unis, Donald Trump, de la loi de finances au titre de l'année 2019, conforte la position légitime du Maroc sur son Sahara et vient consolider, encore une fois, le soutien de Washington au plan marocain d’autonomie, dans la mesure où ce texte de loi contient des dispositions explicites, dans son article III, qui prévoit que les fonds alloués au Maroc doivent être rendus disponibles à la coopération dans les provinces du sud. Pour les observateurs à Washington, cette disposition conforte aussi le Maroc comme unique interlocuteur et représentant concernant les provinces du sud, et consolide le soutien effectif des Etats-Unis à la dynamique de développement inclusif que connaît cette partie du Royaume.
*Libération. :
- Le Conseil de la concurrence considère que le secteur des hydrocarbures a besoin d'une "refonte globale" pour pallier les dysfonctionnements de nature structurelle qui touchent toute sa chaîne de valeur. La protection du pouvoir d’achat des consommateurs, l’approvisionnement du marché, la compétitivité du secteur et son attractivité pour l’investissement dépendent de cette refonte, estime le Conseil de la concurrence dans un avis relatif à la réglementation des prix et des marges des carburants liquides, présenté en conférence de presse par son président Driss Guerraoui. Le Conseil a souligné qu’une réappropriation nationale de l’activité du raffinage revêt un réel intérêt. Outre le fait qu’elle contribue à rétablir les équilibres concurrentiels, elle permet à aux structures en charge du raffinage de jouer le rôle de contre-pouvoir vis-à-vis des opérateurs dominants dans les segments d’importation, du stockage et de la distribution en gros.
- Des questions d’ordre politique et organisationnel ont été à l’ordre du jour de la dernière réunion du Bureau politique de l’USFP. Le Bureau politique, qui s’est arrêté sur les différents défis et contraintes rencontrés par l’action syndicale, sur les régressions et le bafouement des acquis enregistrés sous le précédent gouvernement, a exprimé son rejet des pratiques visant à vider le dialogue social de sa substance. A cet effet, Il a souligné la nécessité d’ouvrir le dialogue et intégrer l’ensemble des parties syndicales afin de défendre les revendications justes et légales des salariés.
*Akhbar Alyaoum. :
- Selon un récent sondage d' « Afrobaromètre », 61% des Marocains n’ont jamais entendu parler du réchauffement climatique, tandis que 39% avouent en avoir déjà entendu parler, soit 4 Marocains sur 10. Une faible partie des citoyens du pays pense que le dérèglement climatique a un impact négatif sur leur quotidien, indique ce sondage, soulignant que tous, y compris ceux qui ont déclaré en avoir entendu parler, ignorent ses méfaits.
- La population couverte par l’assurance maladie obligatoire (AMO) a atteint un effectif de 9,1 millions de personnes en 2017. Ce chiffre représente 26% de la population marocaine. En 2016, la population couverte était de 8,6 millions de personnes. C'est ce qui ressort du rapport annuel de l'Autorité de Contrôle des Assurances et de la Prévoyance Sociale (Acaps) sur le secteur de la protection sociale. Dans les détails, les ressources des régimes de couverture ont atteint 16 milliards de dirhams en 2017, en progression de 5,2% par rapport à 2016.
*Al Ahdat Al Maghribia. :
- Lahcen Daoudi, le ministre délégué chargé des Affaires générales et de la concurrence, a révélé qu'il se réunira la semaine prochaine avec les sociétés des hydrocarbures afin de parvenir à une solution "acceptable par toutes les parties" pour mettre fin au problème de la hausse du prix du carburant, soulignant sa détermination à tenir les promesses données au citoyen sur ce sujet. Le ministre semble revenir sur ses propos précédents, où il avait affirmé qu’il se réunirait avec la commission ministérielle mixte des prix pour l’adoption du plafonnement des prix dès lors qu'il recevait l'avis du Conseil de la Concurrence, mais il a préféré s’orienter vers les professionnels. L’avis du Conseil de la concurrence semble causer une blessure profonde chez Daoudi, qui voulait appliquer le plafonnement des prix dans les plus brefs délais. Le ministre a signalé qu’il n’est pas contre l’avis du Conseil de la concurrence, mais qu’il lui reproche d'établir une évaluation des politiques publiques.
- Les services des impôts viennent de lancer une vaste opération de contrôle ciblant plusieurs cliniques privées, des dysfonctionnements ayant été observés au niveau de ce secteur. Ainsi, l’effectif des inspecteurs des impôts a été enrichi de 200 cadres supplémentaires pour les besoins de cette opération. Ces derniers se sont basés sur l’examen des déclarations frauduleuses, plaintes de patients et les rapports liés aux activités de certaines cliniques. Par ailleurs, les services des impôts ont reçu plusieurs plaintes affirmant avoir été contraints de payer des sommes exagérées, sans qu'aucune facture ne leur ait été délivrée. Il s'avère que les frais médicaux réglés en liquide dépassent, dans bien des situations, la somme autorisée par la loi, qui est de 20.000 dirhams. Au-delà de ce montant, les factures doivent être réglées par chèque ou par virement.
*Al Alam.: - Lahcen Daoudi, le ministre délégué chargé des Affaires générales et de la gouvernance, a fustigé l’avis du Conseil de la Concurrence, appelant son président à "décanter" le rapport du Conseil sur la réglementation des prix des hydrocarbures, car, selon lui, cet avis a un relent politique. Pour Daoudi, le Conseil de la Concurrence "ne devrait pas s’ingérer dans l’évaluation des décisions gouvernementales". Le ministre a fait remarquer, au passage, que l’institution de Driss Guerraoui "a ignoré", dans l’avis qu’elle a donné, "la décision prise par un autre gouvernement concernant la Samir".
- La session législative d’automne s’est clôturée, alors que les groupes et les groupements parlementaires et le gouvernement se sont mis d’accord sur le report du vote sur le projet de loi-cadre sur l’éducation et la formation et ce, suite à des négociations marathoniennes visant à approfondir les concertations autour de ce texte législatif spécifique qui jettent les bases des grandes orientations, les choix, les principes, les mécanismes afférents à l'écosystème de l’éducation, l’enseignement et à la recherche scientifique. Ce report illustre l’importance accordée à ce texte législatif dans la gestion de la politique d’enseignement qui doit répondre aux exigences de la bonne gouvernance dans toutes ses étapes, y compris l’approche juridique et d’encadrement *Al Ittihad Al Ichtiraki. :
- Driss Lachgar, premier secrétaire de l’USFP, a affirmé que la protection sociale est une des questions fondamentales dans le projet de société de l’USFP. Lachgar a souligné que son parti était pionnier du débat autour du projet du nouveau modèle de développement. Selon lui, parler de l’élaboration d’un nouveau projet de développement ne signifie aucunement que l’ancien modèle a échoué, mais que ce modèle a plutôt réalisé ses objectifs. Il a par ailleurs souligné que malgré le progrès réalisé par le Maroc dans plusieurs domaines, l’impact social reste peu perceptible par les catégories sociales précaires.
- Mohamed Benabdelkader, ministre délégué chargé de la Réforme de l'administration et de la fonction publique, a indiqué que l’élaboration d’un plan national de la réforme de l'administration ambitionne de réaliser une transformation administrative fondée sur une vision stratégique, dans le but de mettre en place une administration efficace au service des citoyens et du développement. Intervenant à l’occasion de l’ouverture du mécanisme "Bureau du citoyen", Benabdelkader a souligné que l'adoption d'un Plan d'action national pour un gouvernement ouvert (2018-2020) comprend 18 engagements dans les domaines notamment du droit à l'information, de la transparence budgétaire, de la participation civique, de la lutte contre la corruption, de la sensibilisation et de la communication. Selon lui, la démocratie participative constitue un mécanisme efficace pour parvenir à une bonne gouvernance de la chose publique, et un moyen important de garantir la légitimité grâce à la satisfaction des parties prenantes dans la prise de décision et les politiques publiques.
*Al Massae. :
- Mohamed Benabdelkader, ministre délégué chargé de la réforme de l'administration et de la fonction publique, a affirmé que le gouvernement se penche sur l’élaboration d’un projet de loi, le premier du genre, visant à protéger les fonctionnaires qui dénoncent la corruption au sein de l’administration. Par cette mesure, le gouvernement cherche à mettre en place une couverture légale, qui protège les dénonciateurs contre les abus ou la vengeance de la part de leurs chefs. L’exécutif veut également adapter la législation nationale aux conventions des nations unies se rapportant à la lutte contre la corruption.
- Quelque 29,3% des Marocains souffrent d’hypertension, selon les résultats d’une étude réalisée par le ministère de la santé. De même, 10,6% des Marocains sont atteints de diabète, tandis que 53% souffrent de surpoids et 20% d’obésité, selon la même source, qui affirme également que 10,5% des Marocains ont un taux élevé de cholestérol.
*Al Bayane . :
- La stratégie nationale multisectorielle de prévention et de contrôle des maladies non transmissibles pour la période 2019-2029 a été lancée, dans le cadre du Plan santé 2025, visant à réduire la morbidité, la mortalité et les incapacités liées aux maladies non transmissibles (MNT) et leurs facteurs de risques. Elle a pour objectif de réduire la charge de morbidité, les incapacités et les décès prématurés liés à ces maladies. Elle s'appuie sur les valeurs de l'équité, de la solidarité, de la responsabilisation et de la qualité. S'exprimant à l'occasion de la cérémonie de lancement de cette stratégie, le ministre de la Santé, Anass Doukkali a indiqué que ces maladies constituent actuellement une charge de morbidité et de mortalité importante, avec notamment 80% de la mortalité au Maroc, due essentiellement à ces maladies.
- Mohamed Nabil Benabdallah, secrétaire général du PPS, a affirmé qu’il y a un fossé entre les acteurs politiques, dont les partis, et un large pan de la population. La cause ? Les accrocs qui jugulent le processus démocratique ces dernières années. Selon Benabdallah, qui s’exprimait lors d’un conseil central de la Jeunesse socialiste, a souligné la nécessité de renforcer le choix démocratique afin de remédier à la situation.
*Rissalat Al Oumma. :
- La ministre de la Famille, de la Solidarité, de l’Égalité et du Développement social, Bassima Hakkaoui, a affirmé à l’occasion du lancement du programme national de qualification des professionnels de la prise en charge des personnes autistes, que ce programme a pour objectif de former 180 experts formateurs référents, avec une moyenne de 60 cadres par an et fournir un appui à 3.600 participants locaux, à raison de 1.200 participants par an, répartis sur l’ensemble du territoire national. Ce programme, le premier du genre au niveau régional, vise à améliorer la qualité de la prise en charge de cette catégorie et à doter le Maroc d'une expertise nationale en matière de formation des formateurs et des professionnels, en leur permettant d'utiliser des méthodes et des moyens modernes pour prendre en charge les personnes autistes.
- Le chef du gouvernement Saad Dine El Otmani a riposté aux attaques lancées par le parti de l’Istiqlal ces dernières journées. El Otmani, qui s’exprimait devant les membres de la commission nationale de son parti, s’est dit étonné de voir un parti, qui était au gouvernement depuis plus de 20 ans, critiquer le retard enregistré en matière de réalisation de la justice spatiale. Après avoir affirmé que le gouvernement poursuit son action et que ses ministres travaillent avec beaucoup de sérieux, El Otmani a reconnu l’existence de divergences au sein de la coalition, soulignant que le traitement des oppositions de points de vue se fait dans le cadre de la Charte de la majorité.