Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce vendredi:
L'Economiste :
• A partir de 2021, la facture du dialogue social atteindra 14,2 milliards de dirhams par an, soit plus de 1% du PIB. Un montant qui dépasse le budget de la Caisse de compensation. Le Ministre de l’Économie et des Finances, Mohamed Benchaâboun, qui vient de recevoir la note d’orientation du budget, devra se montrer imaginatif pour trouver des sources de financement pour mettre en œuvre l’accord du dialogue social. Parmi les pistes explorées : la valorisation du foncier public, l’amélioration de la gestion des entreprises et établissements publics, la lutte contre la fraude fiscale et l’intégration de l’informel.
• Les importateurs d’équipements télécoms peuvent pousser un ouf de soulagement. Depuis début aout ils peuvent adresser, de façon dématérialisée, leurs demandes d’agrément via la plateforme PortNet (www.portnet.ma). « Le nouveau service permettra de vérifier si un équipement est déjà agréé ou s’il est dispensé de l’agrément par les services de l’ANRT. Il permet aussi d’établir, d’envoyer et de suivre l’état d’avancement des demandes », explique-t-on auprès de l’agence nationale de réglementation des télécommunications.
Le Matin :
• L’Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l’arganier a retenu le groupement composé des sociétés Prospectiva et Hydroadviser pour l’assistance technique à la mise en œuvre du projet de développement de l’arganiculture dans les zones vulnérables. L’opération porte sur la plantation d’argan sur une superficie de 10.000 hectares avec en parallèle l’amélioration des moyens de subsistance des communautés rurales vivant dans la réserve de la biosphère d’Arganeraie.
• Les gouvernements marocain et espagnol ont tiré «un bilan positif» du recrutement de 14.583 personnes pour la campagne 2018-2019 des fraises et des fruits rouges dans la province espagnole de Huelva, affirmant que les personnes déplacées du Royaume constituent «un complément migratoire indispensable». «Le déplacement de 14.583 personnes de nationalité marocaine, dans le cadre d’un processus de migration régulière, ordonnée et sûre, a été positif pour les pays d’origine et de destination, mais surtout pour les personnes qui participent à cette campagne de migration circulaire», indique jeudi un communiqué conjoint des deux gouvernements à la suite de l’achèvement de cette campagne.
L’Opinion :
• Le Maroc planche sur une fiscalité plus équitable. En témoignent, selon Oxford Business Group, les mesures prises lors des troisièmes Assises Nationales de la Fiscalité, tenues les 3 et 4 mai 2019 à Skhirat. Des recommandations qui visent d'améliorer l'environnement fiscal au Maroc. Elles permettront d'élaborer un projet de loi-cadre, souligne le cabinet d'intelligence économique basé à Londres. Les recommandations sont réparties en quatre catégories : droits fonda- rationalité économique, cohésion et inclusion et bonne gouvernance. Le ministre de l’Économie et des Finances, Mohamed Benchaâboun a énuméré onze mesures ayant reçu un appui unanime. Ces dernières définissent notamment les droits et obligations de la Direction Générale des Impôts (DGI) et des contribuables, garantissent la neutralité de la taxe sur la valeur ajoutée, et ajustent le barème de l'impôt sur le revenu afin de soutenir les travailleurs disposant de faibles revenus et ceux appartenant à la classe moyenne.
• Le Maroc au delà d'un pays de transit, est devenu une terre d'accueil de nombreux migrants venu de tous les continents mais en particulier d'Afrique subsaharienne y trouvant refuge, avenir, stabilité et conditions de vie favorables. Selon le haut commissariat au plan (HCP) 40% des étrangers résidents au Maroc sont des Européens, soit 33.615 personnes et 41,6% des Africains (34.966 personnes) dont une large majorité issue de l'Afrique subsaharienne. Le nombre de migrants venus d'Afrique Subsaharienne est de plus en plus important.
Al Bayane :
• La note de cadrage présentée par le chef du gouvernement fixe une série de mesures prioritaires qui visent le maintien des grands équilibres macroéconomiques et une bonne couverture sociale. Aussi la préparation du prochain budget qui se fait dans une conjoncture internationale plutôt morose retient comme hypothèse de base une croissance de 3,7% en 2020, une production céréalière de 70 millions de quintaux et un prix du gaz butane à 350 dollars la tonne. Le projet de loi de finances 2020 vise également la poursuite de la dynamique de secteurs non agricoles et la hausse de la valeur ajoutée de ces secteurs à 3,6% l’année prochaine contre 3,3% en 2019 et 2,6% en 2018.
• Le peuple marocain et la famille du mouvement national, de la résistance et de l'armée de libération ont commémoré jeudi le 66ème anniversaire de la manifestation du Méchouar de Marrakech, qui représente une page radieuse de l’épopée mémorable de la résistance nationale contre les conspirations de l’occupant visant à exiler le Sultan légitime et Père de la Nation, Feu SM Mohammed V, et les membres de l'Illustre Famille Royale, et à imposer l’intronisation de la marionnette "Ibn Arafa". La manifestation du Méchouar et ses péripéties demeurent aussi l’un des événements phares gravés en lettres d’or dans l’Histoire de la cité ocre qui s’est mobilisée pour la défense des valeurs du nationalisme marocain et des idéaux de la Patrie.
Libération :
• La situation de liquidité s'est de nouveau détériorée en 2018, le déficit des trésoreries bancaires s’étant creusé à 62,2 milliards de dirhams (MMDH) en moyenne hebdomadaire après 41,5 MMDH l'année précédente, indique le rapport annuel de Bank Al-Maghrib (BAM). Cette évolution résulte essentiellement des effets restrictifs liés à l’accroissement de 17,4 MMDH de la circulation fiduciaire et à la baisse de 2 MMDH des réserves de change de BAM, précise ce rapport. Dans ces conditions, la Banque centrale a augmenté le volume de ses interventions de 42,8 MMDH à 62,6 MMDH en moyenne, fait savoir la même source.
• Avec la mise en place effective de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), les échanges entre le Maroc et l'Afrique, qui représentent actuellement 5,4% des transactions commerciales, pourraient tripler à terme, selon le Centre marocain de conjoncture (CMC). Le lancement de la ZLECA est l’aboutissement de longues tractations traduisant la volonté d’œuvrer à l’intégration de l’espace économique du continent, souligne le CMC dans le numéro 315 de sa publication mensuelle "Maroc Conjoncture" consacrée aux enjeux et risques des entreprises marocaines. Le Maroc, à travers les multiples initiatives à l’adresse de son voisinage subsaharien, s’est inscrit très tôt dans cette nouvelle dynamique et nourrit l’espoir de voir émerger, dans le continent, de nouveaux pôles de croissance et de prospérité, profitables pour tous les pays du continent, relève la même source.
Akhbar Al Yaoum :
• Un total de plus de 5,4 millions de touristes ont visité le Maroc au premier semestre 2019, en progression de 6,6% par rapport à la même période un an auparavant avec +6,2% pour les touristes étrangers (TES) et +7,1% pour les Marocains résidant à l'étranger, selon l'Observatoire du tourisme. Les principaux marchés émetteurs ont affiché des hausses importantes au cours de cette période, en particulier l'Italie (+12%), la France (+9%), l'Espagne (+8%), l'Allemagne (+8%), la Hollande (+7%), la Belgique (+6%) et le Royaume-Unis (+6%), précise l'Observatoire dans sa dernière note sur les statistiques du tourisme au Maroc.
Al Ahdath Al Maghribia :
• Une nouvelle série d'infractions au code de la route entreront bientôt en vigueur. Elles viennent s'ajouter aux infractions prévues par le Code de la route dans sa version révisée. Les infractions récemment introduites risquent de surprendre de nombreux conducteurs, certains d'entre elles n'ayant rien à voir avec le code de la route, mais interdisant aux conducteurs d'installer des écrans affichant des vidéos devant le conducteur, soit dans la zone désignée du lecteur audio, soit à l'intérieur du véhicule, car cela risque de distraire le conducteur. L'autre infraction, qui est entrée en vigueur, est l’absence de klaxon ou la panne des essuie-glaces. Changer de direction sans indiquer son intention de tourner avec le clignotant ou même marcher trop lentement sans l'utilisation de feux d’avertissement constituent également des infractions au Code de la route.
Al Alam :
• Le Ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie a annoncé que SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, a donné l’ordre de ne plus organiser, à partir de cette année, la cérémonie officielle de célébration de l'anniversaire du Souverain au Palais Royal, qui a lieu le 21 août de chaque année.
Al Ittihad Al Ichtiraki :
• Les dépenses du soutien public alloué au gaz butane et au sucre se sont élevées à plus de 7 milliards de dirhams. Environ 5 milliards et 264 millions de dirhams pour le gaz butane et 1,7 milliard pour le sucre, indique la Caisse de compensation dans son rapport mensuel au titre de juillet 2019. Le prix du gaz butane sur le marché international a atteint 374 dollars en juillet dernier, soit une baisse de 3% par rapport au mois précédent et de 31% par rapport au même mois en 2018. Ainsi le prix moyen du gaz butane au cours des sept premiers mois de 2019 a connu une baisse de 15% par rapport à la même période en 2018. Bayane Al Yaoum :
• Le projet de loi de finances (PLF-2020) placera la dynamisation de l'investissement et du soutien de l'entreprise parmi ses priorités, en vue d'accélérer la croissance et la création d'emploi, a souligné le Chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani dans une note d'orientation. L'appui de l'investissement public et la promotion de l'investissement privé national et étranger à travers la poursuite de la mise en œuvre des réformes institutionnelles visant à améliorer le climat des affaires, l'amélioration de l'efficacité des administrations et établissements publics, la facilitation des procédures et l'adoption de la nouvelle charte de l'investissement sont aussi parmi ces priorités, a fait savoir El Otmani.
Rissalat Al Oumma :
• Le Maroc se classe parmi les pays arabes où le prix de l'essence est le plus élevé, se classant au 13ème rang des 15 pays couverts par le classement périodique de l'institution spécialisée (Global Petroleum Price). Selon la dernière mise à jour de l'institut spécialisé dans le suivi, la comparaison des prix de l'essence dans le monde, le Maroc se classe au 79ème rang sur une liste de 164 pays inclus dans le classement, sachant qu'il a progressé de six degrés par rapport au classement publié le 29 juillet, où le prix était passé de 1 USD à 1,09 USD.