Les actionnaires de la London Stock Exchange (LSE) doivent se prononcer sur le projet de fusion de quelque 27 milliards d'euros avec l'allemand "Deutsche Borse" en juillet, soit après le référendum du 23 juin sur l'avenir du Royaume-Uni au sein de l'Union européenne.
Les deux opérateurs boursiers avaient présenté en mars dernier leur projet de mariage, une opération qui vise à créer un acteur européen capable de rivaliser avec les principaux opérateurs de marché américains. Ils s'emploient depuis, à mener à bien les démarches nécessaires pour obtenir toutes les autorisations nécessaires. Le LSE est notamment l’opérateur des Bourses de Londres et Milan et gère de surcroît la société d’investissement et d’indices américaine Russell Investments, tandis que Deutsche Borse possède la Bourse de Francfort, ainsi que la chambre de compensation luxembourgeoise Clearstream et la plateforme de produits dérivés Eurex.
Selon le Financial Times, la fusion sera finalisée d’ici la fin 2016 ou au plus tard au premier trimestre 2017. Cette fusion permettra de créer un groupe leader d’infrastructures de marché mondiales basé en Europe. L'union entre les deux bourses devra aussi permettre de faire 450 millions d’euros d’économies grâce à des synergies entre les deux groupes.