NEW YORK (Reuters) - Wall Street a terminé la séance de mardi en ordre dispersé avec des indices Dow Jones et S&P-500 qui ont clôturé à de nouveaux records, portés par Boeing et par les valeurs financières à la veille d‘un relèvement des taux par la Réserve fédérale considérée comme acquis, tandis que le Nasdaq a été alourdi par les valeurs technologiques.
Le marché pense que la banque centrale haussera son taux d‘intervention pour la troisième fois cette année au terme de sa réunion de politique monétaire qui a commencé aujourd‘hui et s‘achèvera demain. Les traders fixent à 87,6% la probabilité d‘une hausse d‘un quart de point, suivant le baromètre Fedwatch de CME Group.
La Bourse est surtout à l‘affût des indications que l‘institut d’émission pourra donner sur la poursuite du cycle de normalisation monétaire et de ses impressions sur la situation économique.
Au plan des indicateurs économiques, les prix de gros ont connu en novembre leur hausse annuelle la plus vive depuis près de six ans, attestant d‘une accélération de l‘inflation à leur niveau et accréditant à leur tour la thèse d‘un nouveau tour de vis monétaire mercredi.
“Le marché anticipe une à deux hausses et la Fed trois à quatre (en 2018). Il faudra couper la poire en deux et le marché a vu dans l‘ensemble plus juste que la Fed de ce point de vue ces dernières années”.
L‘indice Dow Jones a gagné 118,77 points, soit 0,49%, à 24.504,80 points. Le S&P-500 a pris 4,12 points (0,15%) à 2.664,11 points. Le Nasdaq a perdu 12,76 points (0,19%) à 6.862,32 points.
L‘indice des financières a gagné 1,02%, tandis que celui des valeurs high tech a laissé 0,26%.
Boeing a fait savoir lundi qu‘il augmenterait son dividende trimestriel de 20%, à 1,71 dollar par action, et qu‘il substituerait à son actuel programme de rachat de titres un nouveau programme de 18 milliards de dollars.
L‘action a gagné 2,4%.
“Il y a de la rotation à mesure qu‘on se rapproche de la fin de l‘année. On prend les bénéfices sur les gros gagnants, comme les valeurs technologiques, et on reporte sur les secteurs qui n‘ont pas marché très fort, comme la finance et l’énergie”, a dit Paul Nolte (Kingsview Asset Management).
Aux valeurs encore, Comcast a avancé de 2,8%, conséquence du renoncement à son offre sur la plupart des actifs de Twenty-First Century Fox (+1,3%), ce qui laisse Walt Disney (+0,6%) seul en course.