Lors d'une encontre portant sur les dépenses fiscales, organisée par l'Union nationale des ingénieurs marocains au Ministère des Finances la semaine dernière, Abdelali Doumou (photo), Parlementaire et membre de la Commission des Finances au Parlement a déclaré que l'Administration fiscale a substantiellement contribué aux bonnes performances des recettes fiscales du Maroc. Celles-ci ont quasiment doublé entre 2000 et 2010. Cette efficacité est, par ailleurs, corroborée par le fait qu'un cadre de l'Administration fiscale rapporte près de 28 millions de DH au pays, selon ses propos.
Lors de cette même rencontre, le ministre de l’Economie et des Finances, qui présidait la séance d’ouverture a déclaré dans son son allocution qu'il était favorable à l’encouragement des acteurs et activités économiques via des aides directes au lieu de l’octroi des exonérations fiscales. Il a affirmé à cet effet, que pour réduire les dépenses fiscales évaluées à plus de 32 milliards de dirhams en 2015, l’aide directe aux secteurs économiques devrait se substituer progressivement aux exonérations, à l’exception de celles qui concernent les produits de base. Dans ce cadre l'argentier du Royame a évoqué l’exemple du secteur industriel avec la création du Fonds de Développement Industriel et de l’investissement (FDII). Cette action a permis d’accorder des aides directes aux projets d’investissement stratégiques et structurants. l estime nécessaire l’adoption d’une vision claire et d’un cadre global et cohérent qui prend en considération l’impact économique et social des dépenses fiscales, leur évaluation, leur importance stratégique pour le développement et leur sensibilité.