Le président américain Donald Trump a déclaré lundi que des droits de douane de 25 % seraient appliqués à tous les camions de poids moyen et lourd importés aux États-Unis à compter du 1er novembre.
Donald Trump avait déjà annoncé en septembre que les importations de poids lourds seraient soumises à de nouveaux droits de douane pour des raisons de sécurité nationale, expliquant que ces prélèvements visaient à protéger les fabricants américains d’une « concurrence extérieure déloyale ».
Ces droits de douane devraient bénéficier à des entreprises telles que Peterbilt et Kenworth (filiales de Paccar), ainsi qu’à Freightliner, propriété de Daimler Truck, a également précisé le locataire de la Maison-Blanche.
Les véhicules concernés incluent les camions de livraison, camions-bennes, camions de services publics, bus de transport en commun, navettes, bus scolaires, ainsi que les poids lourds avec remorque, semi-remorques et véhicules professionnels lourds.
La Chambre de commerce des États-Unis avait auparavant demandé au département du Commerce de ne pas imposer de nouveaux droits de douane sur les camions, soulignant que les cinq principales sources d’importation sont le Mexique, le Canada, le Japon, l’Allemagne et la Finlande — des alliés ou partenaires proches des États-Unis, ne constituant pas une menace pour la sécurité nationale.
Ces mesures pourraient affecter Stellantis, qui produit des utilitaires sous la marque Ram Trucks et des fourgonnettes commerciales au Mexique. Le groupe aurait fait pression sur la Maison-Blanche pour éviter l’instauration de droits de douane élevés sur ses modèles fabriqués à l’étranger.