EMISSION DU 08/12 - par bourse news Allégement du déficit budgétaire à fin octobre

Le déficit budgétaire s'est allégé de 6,3 milliards de dirhams à fin octobre 2016, pour atteindre 31,4 Mds de dirhams, contre 37,7 Mds de dirhams une année auparavant, soit une baisse de 16% selon la Trésorerie Générale du Royaume.

Cette évolution est due au recul de 1,3% des dépenses de fonctionnement et de 2,2% des charges de la dette budgétisée, conjuguée à la hausse des dépenses d'investissement de 11,8%, explique la TGR qui vient de publier son bulletin mensuel de statistiques des finances publiques (BSFP) d’octobre 2016.

En effet, les dépenses de fonctionnement émises se sont établies à 142,9 Mds de dirhams, dont 87,4 Mds de dirhams ont concerné les traitements et salaires qui enregistrent une hausse de 2,1%, précise le bulletin, notant que les dépenses de matériels ont augmenté de 13,3%, alors que les charges communes ont accusé une baisse de 22,2%  en raison de la diminution de 55% des émissions de la compensation. Sur la période, les dépenses de fonctionnement sont 3 fois plus importantes que les dépenses d'investissement.

Concernant les dépenses d’investissement émises au titre du budget général, elles se sont élevées à 45,6 Mds de dirhams au titre des dix premiers mois de 2016, contre 40,8 Mds de dirhams à fin octobre 2015, portées par la hausse des charges communes de 41% et des dépenses des ministères de 1,5%, précise la TGR, soulignant que les dépenses d’investissement tiennent compte du versement aux comptes spéciaux du Trésor d’un montant de 14 Mds de dirhams contre 8,3 Mds de dirhams à fin octobre 2015. 

Les recettes ordinaires en hausse de 5,4% à fin octobre
Par ailleurs, les recettes ordinaires se sont établies à 175 Mds de dirhams à fin octobre 2016 contre 166,1 Mds de dirhams un an auparavant, en progression de 5,4%, relève la même source, expliquant cette augmentation par la hausse des impôts directs de 6,4%, des droits de douane (20,1%), des impôts indirects (2,6%) et des droits d’enregistrement et de timbre (5,6%) et des recettes non fiscales (7,2%). 

A fin octobre 2016, les recettes ordinaires ont été réalisées à hauteur de 83,7% des prévisions de la loi des finances, alors que les dépenses ordinaires ont été exécutées pour 78,7% et les dépenses d’investissement ont été émises pour 75,7%. 

Ainsi, le taux de couverture des dépenses ordinaires par les recettes ordinaires a été de 104,7% au titre des dix premiers mois de 2016 contre 98,8% un an auparavant.