La première phase de l’AELP connecte sept bourses couvrant quatorze pays africains à savoir : le Maroc, l’Égypte, le Nigéria, le Kenya, Maurice, l’Afrique du Sud et l’Union Economique et Monétaire Ouest- Africaine (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo). L’AELP vise à faciliter les flux de capitaux et les investissements transfrontaliers et à connecter les marchés des capitaux africains à la sphère financière internationale. La Banque Africaine de Développement (BAD) a fortement soutenu ce projet pour mettre œuvre sa première phase notamment par le biais d’une subvention du Fonds de Placement de la Coopération Economique Corée-Afrique (KOAFEC). La mise en œuvre du projet a soutenu l’inter-connectivité des bourses de valeurs participantes grâce à la conception et la mise en ligne de la plateforme de négociation AELP Link, une solution technologique pour soutenir l’intégration du marché, le système de routage des ordres (ORS) et le partage des données du marché et du carnet d’ordres. Le lien de négociation AELP a été testé avec succès par 30 courtiers participants. Un site web dédié à l'AELP est en ligne sur (www.africanexchangeslink.com). La Bourse de Casablanca, avec le soutien de l’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux (AMMC), fait partie des membres fondateurs de ce projet ayant apporté sa contribution effective à travers son expertise et son savoir-faire. C’est d’ailleurs sous sa présidence que l'opérationnalisation du projet a été initié et le financement concrétisé en 2019. Ainsi, lors de la cérémonie de lancement, M. Tarik Senhaji, Directeur Général de la Bourse de Casablanca a déclaré : « La Bourse de Casablanca est particulièrement heureuse d’avoir participé à l’aboutissement |
de l’AELP. Ce projet, résultat d’une coopération sud sud fructueuse, est d’une importance cruciale pour le développement de nos marchés financiers. Il permet de positionner les marchés boursiers africains sur la carte mondiale en leur donnant une taille critique, encourage le développement d’une industrie de l’investissement panafricaine et facilitera ainsi le financement des entreprises du continent en leur donnant accès à une plus grande base d’investisseurs ». |