«La commission va se mettre en place. Nous avons travaillé les plans fiscal, juridique et celui du recouvrement. Nous avons également travaillé avec les banques pour qu’elles se préparent à l’évaluation du stock des créances», a déclaré le wali. L'objectif étant que les créances douteuses soient évaluées au plus près possible de leur valeur de marché et être cédées pour libérer des capacités financières chez les banques.
Et de poursuivre : «maintenant, on accélère la cadence (…). Avec le lead du SGG, nous allons rattraper le temps perdu et pouvoir, au cours de cette année (2022, ndlr), boucler ce marché secondaire des créances en souffrance».
Aujourd’hui, le secteur bancaire marocain ploie sous un stock de crédits en souffrance supérieur à 85 milliards de DH. Le taux de sinistralité se situe à 8,8%.