Les marchés japonais sont fermés pour la journée, laissant le yen comme un indicateur de l'angoisse des investisseurs, les échanges jusqu'à présent suggérant que les résultats ont été pour la plupart intégrés aux prix.
Malgré ce revers, le Premier ministre Shigeru Ishiba devrait rester en poste, ce qui apaise les craintes d'un bouleversement politique plus profond ou d'une éventuelle démission. L'opposition devrait plaider en faveur d'une augmentation des dépenses publiques et de réductions d'impôts, des mesures qui pourraient peser sur le yen et propulser les rendements des obligations d'État japonaises à des sommets pluriannuels.
Ce nouvel épisode politique survient alors que Tokyo tente de finaliser un accord tarifaire avec Washington. Le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick, a prévenu que la date butoir du 1er août restait « ferme » pour l’entrée en vigueur de nouveaux droits de douane.
Le yen gagnait également du terrain face à l’euro (172,64) et à la livre (199,03), tout en demeurant sous pression à moyen terme.