Bien entouré en Bourse depuis octobre dernier, le titre Sonasid fait partie de ces dossiers qui profitent le plus de la reprise des activités économiques post-confinement. Un rattrapage confirmé par les propos de son directeur général dans des déclarations à Jeune Afrique.
Selon la publication, 2020 a été marquée par une hausse fulgurante du cours du minerai de fer et un épuisement de la ferraille sur le marché. Mais Sonasid a profité de son stock "bien fourni" depuis le début de l'année pour gérer ses approvisionnements et éviter de subir la hausse des cours et la rareté de la matière. D'ailleurs, son directeur général, Ismail Akalay, déclare: "il est vrai que le premier semestre de l'année dernière était assez difficile mais, par la suite, la situation s'est débloquée. En définitive, nous n'allons pas vivre une année aussi catastrophique que ce l'on aurait pu penser".
Selon Jeune Afrique, les spécialistes du secteur s'attendent à un retour à des cours normaux du fer d'ici juillet.
Quant à 2021, Ismail Akalay précise que "la demande est là en ce début d'année". Il fait référence à des projets d'infrastructure arrivés à leur phase de construction qui auront des répercussions positives sur l'activité.
Le média panafricain fait également référence aux perspectives d'exportation en Afrique subsaharienne avec la mise en place de la Zlecaf. Ce nouveau marché continental pourra absorber 1,5 million de tonnes et réduire le déséquilibre entre l'offre et la demande d'acier au Maroc à des conditions douanières avantageuses.
La taxe carbone en Europe pourrait aussi profiter aux exportations de Sonasid, le sidérurgiste étant bien avancé sur sa stratégie de substitution avec 90% d'énergies vertes utilisées.