L'année 2020 aura été marquée par une crise sanitaire qui a significativement affecté L'activité de Salafin notamment au cours du premier semestre 2020, avec une baisse -38% des crédits distribués.
En amélioration sur le second semestre, la baisse de ta production a pu être contenue pour se fixer à un niveau de 980 MDH à fin décembre, soit un retrait de -28% par rapport à 2019.
Ainsi, au terme de cette année, Salafin enregistre un recul de ses encours de crédit moyen à 3 520 MDH, en baisse de -4,7% par rapport à décembre 2019, tiré par la baisse de l'encours des opérations de LOA (Location avec Option d'Achat) et celles de L'encours des ODC (opérations de crédits à la clientèle)
Dans ce contexte, Le PNB atterrit à 338 MDH, en repli de -13,9% comparativement à 2019.
Le coût du risque net s'établit à un niveau exceptionnel de 217 MDH (contre 81 MDH en 2019). Cette hausse résulte de la politique prudente de provisionnement adoptée face à la dégradation du contexte économique et anticipant Les risques liés à l'impact de la Covid-19.
Ainsi, au terme de cette année inédite, le résultat net de l'exercice s'établit à -16 MDH.
En dépit de cette contre-performance liée à la crise, Salafin maintient une solidité financière élevée, renforcée par une augmentation de capital par conversion partielle des dividendes réalisée en septembre 2020, permettant d'atteindre un ratio de solvabilité de 22,3% largement supérieur au minimum réglementaire exigé.