L’agence New-yorkaise explique que le Groupe Attijariwafa bank est structurellement exposé au risque de volatilité des taux de change du fait de ses investissements dans des filiales africaines, notamment celle en Egypte. C'est également le cas pour le Groupe BCP, bien que, selon la même source, ses filiales internationales soient de taille maîtrisée par rapport à la taille totale du Groupe.
« Les fluctuations des taux de change peuvent avoir des impacts sur les autres éléments du résultat global, ce qui peut affecter par conséquent les capitaux propres », résume le rapport.
Le groupe Bank of Africa fait quant à lui figure d’exception. Toujours selon Fitch, les filiales de BOA sont détenues par l'intermédiaire d'une société holding basée au Luxembourg. Les investissements de BOA dans ses filiales sont réalisés en Euro. Résultats : les fluctuations du taux EUR/MAD ne sont pas significatives et cela explique pourquoi les effets de conversion sont plus faibles chez BOA que chez AWB.
Le CIH et les banques à capitaux français opèrent exclusivement au Maroc et ne supportent aucun risque de change.