Si le Maroc est bien classé sur certains critères pris en compte par la banque mondiale dans le Doing Business, sur d'autres il peut mieux faire. C'est le cas concernant la protection des minoritaires.
En effet, le Maroc accuse globalement un retard par rapport aux indicateurs à caractère légal et réglementaire, à savoir, le règlement de l’insolvabilité (134ème), l’obtention de prêts (105ème) et la protection des investisseurs minoritaires ( 62ème). Ce dernier évalue le niveau de protection des investisseurs minoritaires en cas de conflits d'intérêts. Les données proviennent d'un questionnaire soumis à des avocats d’affaires et des juristes d'entreprises et sont basées sur la réglementation des valeurs mobilières, droit des sociétés, des règles de procédure civile et de preuve.
Le Maroc est passé de 87ème en 2017 à 62ème cette année. C'est un net rebond qui fait suite à celui de l'année dernière où il avait gagné 18 places sur cet indicateur. Mais pour continuer à améliorer son classement, le Maroc doit travailler sur la structure de gouvernance des entreprises et la responsabilité des dirigeants, indique la Banque mondiale. Il faut dire que la notation de ces thématiques au niveau de l’indicateur tire le classement du Maroc vers le bas malgré la nouvelle réforme de la loi relative aux sociétés anonymes.
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