Le Ministère de l'Industrie a été destinataire d'une requête de réexamen émanant de l'Association des Sidérurgistes du Maroc (ÂSM), en tant que branche de production nationale du fiI machine et du fer à béton, par laquelle elle demande la prorogation de la mesure de sauvegarde en vigueur sur les importations du fil machine et du fer à béton. Après examen des renseignements contenus dans la requête, le Ministère a conclu que les éléments fournis sont suffisants pour justifier l'ouverture d'une enquête de réexamen pour prorogation de la mesure de sauvegarde en vigueur.
Dans une note publié sur son site web, le ministère dit avoir décidé, après avis de la Commission de Surveillance des Importations (CoSI), réunie le 27 juillet 2018, d'ouvrir une enquête de réexamen pour prorogation de la mesure de sauvegarde sur les importations du fil machine et du fer à béton. L'ouverture de l'enquête prend effet à compter du 13 août 2018 et les produits considérés sont le fil machine et fer à béton appartenant à la famille des produits longs de sidérurgie en fer ou en acier non allié.
Ce que souhaite les sidérurgistes
La requête de réexamen est présentée par l'Assocition des sidérurgistes du Maroc (ASM) qui demande une seconde prorogation de la durée d'application de la mesure de sauvegarde en vigueur sur les importations de fil machine et fer à béton. Par conséquent, l'enquête de réexamen pour prorogation de la mesure en vigueur permettra de déterminer si la mesure de sauvegarde continue d'être nécessaire pour réparer ou prévenir un dommage grave et s'il existe des éléments prouvant que la branche de production nationale procède à des ajustements usant l'amélioration de sa compétitivité. Selon l'ASM, en absence de mesure de sauvegarde, le marché marocain sera inondé par des exportations détournées en raison du développement de facteurs et circonstances nouveaux qualifiant la conjoncture internationale du marché des produits sidérurgiques tels que I'accroissement de Ia surcapacité mondiale, la croissance des exportations chinoise et l'introduction de mesures de sauvegarde récentes par les grands acteurs de marché mondiale des produits en question.
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Les parties qui s'estiment être concernées pat l'enquête, disposent d'un délai de 30 jours à compter de la date de l'ouverture de l'enquête (soit au plus tard le 24 septembre2018 à 16H) pour se faire connaitre en tant que partie intéressée.
Les parties concernées disposent d'un délai de 30 jours à comptet de la date de l'ouvertute de l'enquête (soit au plus tard le 24 septembre 2018 à 16H) pour émettre, par écrit, indépendamment des réponses aux questionnaires, leur avis et commentaires sur l'ouvertute de l'enquête.