Le projet de Loi de Finances 2021 a été présenté et approuvé ce vendredi en Conseil de gouvernement. Au début de sa présentation, le ministre de l'Economie, des finances et de la réforme de l'administration, Mohamed Benchaâboun a évoqué les derniers développements liés à l’environnement économique national et international.
Ensuite, il a présenté les principaux axes du futur Budget 2021. On y apprend notamment qu’une contribution sociale pour la solidarité sera instaurée et permettra la collecte d'environ 5 milliards de dirhams, lesquels seront alloués au «Fonds d'appui à la cohésion sociale».
Aussi, le ministre a indiqué que les investissements publics ont été renforcés, pour atteindre 230 milliards de DH, dont 45 milliards de DH seront mobilisés dans le cadre du Fonds Mohammed VI pour l'investissement. Notons également que ce conseil était l'occasion de créer le compte d'affection du Fonds Mohammed VI pour l'investissement. Ce dernier sera doté de la personnalité morale et aura pour principal objectif le soutien des projets stratégiques et le financement des projets d'investissement publics et privés
Par ailleurs, a indiqué l’argentier du Royaume, la généralisation de la couverture sociale sera accompagnée par une révision du cadre juridique et réglementaire régissant l'AMO, au regard de la loi 00-65.
Il sera aussi question de simplifier la fiscalité des professionnels à faibles revenus en créant une «contribution professionnelle unifiée».
Conjoncture économique : Les projections retenues
Benchaâboun a indiqué que sur la base d'un ensemble d'hypothèses liées à l'environnement économique national et international, le taux de croissance en 2021 atteindra 4,8%. Selon lui, le déficit serait ramené en 2021 à 6,5% (contre 7,5% en 2020) grâce au programme des privatisations et aux financements innovants.
Le ministre a par ailleurs confirmé la suppression de plusieurs établissements et entreprises publiques ou leurs filiales et le regroupement prévu d'organismes ou d'entreprises publiques opérant dans des secteurs identiques dans des pôles communs. À ce titre, un projet de loi portant création de l'agence nationale de la gestion stratégique des participations de l'État a été élaboré.
Enfin, l’argentier du Royaume a également souligné que ce PLF 2021 s'accompagnera de mesures économiques et sociales qui renforceraient le niveau de confiance des acteurs économiques et des citoyens.