Nous pensons de ce fait que le lancement de l’activité transbordement devrait représenter un nouveau relais de croissance pour le groupe".
Toujours selon la note, en 2019E, et avant le lancement de l’activité transbordement au TC3 à Tanger Med II les marges opérationnelles du groupe connaitraient une amélioration avec des marges d’EBITDA et d’EBIT de respectivement 48,4% et 31,1%. En 2020E, les marges consolidées devraient connaître une détérioration ponctuelle impactées par la mise en service du TC3 (taux d’utilisation bas) et la baisse des volumes de vrac solides à des niveaux normatifs. A partir de 2021E, et compte tenu de la montée en puissance prévue du TC3, d’une croissance normative des volumes Gateway et des économies d’échelle générées sur la nouvelle activité, les marges opérationnelles devraient se redresser progressivement. "Nous pensons de ce fait que le lancement de l’activité transbordement devrait représenter un nouveau relais de croissance pour le groupe".
Il est à souligner que les marges de la nouvelle activité sont moins importantes que celles générées par l’activité Gateway. Ainsi, "les marges consolidées devraient selon nos estimations connaître une normalisation progressive pour atteindre une marge d’EBITDA et d’EBIT de 44% et 27% respectivement à horizon 2025E (contre 46% et 30% en 2018)".
Un potentiel de 18% en Bourse
La valorisation du groupe Marsa Maroc fait ressortir un cours cible de 230 DH/action soit un potentiel de 18%, d’où la recommandation d’acheter le titre. Les analystes résument leur argumentaire dans les points suivants :
Une forte capacité à générer des cash-flows positifs, permettant à Marsa Maroc d’afficher un DY supérieur à la moyenne du marché marocain avec des DY 2019E et 2020E de respectivement 4,9% et 5,2% ;
• Un niveau d’EV/EBITDA proche de celui des comparables internationaux, et ce malgré de meilleures perspectives de croissance, avec un EV/EBITDA 2019E de 10,6x contre une moyenne de 10,9x à l’international;
• Dans notre scénario, nous ne valorisons que le périmètre actuel des concessions sans prendre en compte une éventuelle reprise des activités de SAMIR qui aurait un impact positif sur les volumes manutentionnés et les marges. Aussi, nous excluons de nos prévisions l’éventuelle obtention de nouvelles concessions sur les nouvelles infrastructures au Maroc ou des concessions à l’étranger et plus spécifiquement en Afrique.